Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/10/2023

_Plants in Science Fiction_

Plants in Science Fiction : Speculative Vegetation : Katherine E. BISHOP & David HIGGINS & Jerry MÄÄTÄ (editors) : 2020 : University of Wales Press (série "New Dimensions in Science Fiction") : ISBN-13 978-1-78683-559-8 (la fiche ISFDB du titre) : xiii+245 pages (y compris index et bibliographie) : coûte 60.00 GBP pour un petit hc disponible chez l'éditeur et qui existe aussi en ebook.

Plants in science fiction.jpg

Paru dans une petite collection de titres publiés par l'université galloise (mais écrits en anglais, je vous rassure), ce relativement court ouvrage (pas mal de pages de notes et plutôt aéré au niveau présentation) est un recueil d'essais sur les plantes dans la SF (c'est en tout cas ce qui dit son titre). Rassemblé par trois professeurs de littérature, il comporte dix essais de taille variable (autour de vingt pages). Comme les editors, les auteurs sont des professeurs de littérature ou des doctorants d'universités de troisième zone dont c'est souvent la première publication dans un ouvrage relatif au genre (si j'en cois l'ISFDB qui ne propose même pas le sommaire du livre).

0 étoile,anglais

Du coup cette visible absence totale de connaissance du genre explique l'extrême pauvreté de l'ensemble. On dirait que, pour cette bande d'amateurs (ici au mauvais sens du terme) le thème des plantes dans la SCIENCE FICTION (rappelez-vous, c'est le titre de l'ouvrage) n'est abordé que dans DEUX ouvrages : The Day of Triffids et The Pollinators of Eden (le plus cultivé es-SF rajoute quand même Queen City Jazz) qui forme la base de la partie SF. Par contre on aussi droit à des choses complètement hors-champ, allant de VanderMeer à un roman mainstream coréen (The Vegetarian de Han)  en passant UNE nouvelle d'Algernon Blakcwood. Pour être complètement juste, je peux rajouter une nouvelle de Gibson et une de Le Guin (parce qu'il y a le mot Rose dans leur titre).

0 étoile,anglais

Si ces gens ne connaissent rien à la SF, ils sont par contre parfaitement au point au niveau jargon et au niveau trucs à la mode : colonial gaze, Deleuzian rhizomatic, purposiveness of the willed agent; technocentric modernity... Ils sont aussi bien propre sur eux au niveau idéologique, prêts à dénoncer et à condamner tout et n'importe quoi (colonialisme, capitalisme, libéralisme, communisme, machisme, racisme) d'une même plume. Il est dommage pour mon portefeuille de naïf compulsif que, à ce prix là (de l'ordre de 70 Euros la dose), tous ces universitaires en mal de parutions n'aient pas choisi un autre domaine pour remplir leur quota annuel d'articles publiés.

0 étoile,anglais

Note GHOR : 0 étoiles (À fuir)

Les commentaires sont fermés.