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29/03/2010

_James H. Schmitz : A bibliography_

James H. Schmitz : A bibliography : Mark OWINGS (et Janet KAGAN) : 1973 : Croatan House : ISBN-10 0-08838-902-8 : non paginé (18 pages au total) : prix inconnu pour un petit fascicule format A5 type fanzine avec couverture cartonnée et agrafage central, difficile à trouver.

James H Schmitz.jpg

Publié par la maison d'édition co-fondée par Owings (qui sortira au moins un tome similaire sur Heinlein), ce petit ouvrage est donc une bibliographie de James H. Schmitz. Celui-ci est l'un des authentiques "petits maîtres" de la SF. Assez peu traduit et finalement assez peu productif, il n'en reste pas moins un auteur dont on se souvient avec plaisir. Il faut donc remercier Eric Flint et Baen d'avoir récemment (au début des années 2000) remis à la disposition des nouveaux lecteurs une bonne partie de son oeuvre (les séries Telzey, Trigger et Hub).

Tnt (Baen 2000).jpg

D'une façon assez surprenante, la plus grosse partie (une douzaine de pages) de cette bibliographie est en fait constituée par un texte (The Natural heroine of James H. Schmitz) de Janet Kagan, une auteur de SF qui a fait partie de l'école Analog dans les années 90 (Hugo 1993 pour The nutcraker coup). Elle y fait l'éloge de Schmitz sous un angle assez intéressant, celui de son utilisation intensive de personnages principaux féminins qui échappent aux stéréotypes sexués. On trouve ensuite la bibliographie proprement dite. Celle-ci est organisée par ordre alphabétique et couvre uniquement les parutions en langue anglaise en mêlant romans et nouvelles. Elle fournit les informations bibliographiques habituelles permettant soit de discerner les diverses éditions soit de localiser les textes courts. Une chronologie des oeuvres (de 1943 à 1974 -sic-) termine l'ouvrage.

The demon breed (Ace 1968).jpg

Il n'y a rien à dire sur l'article de Kagan qui montre, sous la plume d'une pratiquante du genre, que celui-ci n'est pas forcément peuplé que de héros mâles débordant de testostérone, y compris sous la plume d'auteurs masculins. C'est d'autant plus intéressant que Schmitz écrivait essentiellement pour Analog, une revue qui a toujours été parmi les plus influentes et les plus connotées "conservatrice". Appuyé par de nombreux extraits, il montre un auteur d'un modernisme assez étonnant.

Analog 1971-06.jpg

La partie strictement bibliographique est nettement moins convaincante. Tout d'abord elle n'est techniquement pas exempte de défauts au niveau exactitude (certaines reprises de nouvelles en anthologies sont oubliées). Elle est aussi, d'une façon logique pour un livre qui va sur ses quarante ans, très dépassée temporellement.  Elle souffre aussi d'une organisation assez peu lisible avec un mélange permanent entre recueils et nouvelles homonymes (les premiers sont uniquement identifiables par leur soulignement) et un texte très dense organisé en blocs qui aurait gagné à être aéré par quelques retours chariot. Malgré tout une tentative plus qu'honorable pour un auteur qui le mérite largement.

Agent de Véga (OPTA 1970).jpg

Note GHOR : 2 étoiles

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