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03/08/2010

_Philip K. Dick & the umbrella of light_

Philip K. Dick & the umbrella of light : Angus TAYLOR : 1975 : T-K Graphics (série "SF author studies" #1) : pas d'ISBN : non paginé (52 pages au total sans index ni bibliographie) : coûtait 2.25 USD pour un fanzine A5 illustré de dessins en N&B et à la couverture cartonnée.

PKD & the umbrella of light.jpg

Paru chez l'éditeur T-K Graphic, firme américaine active entre 1974 et 1976 et dans une collection visiblement éphémère (ce titre en semble être le seul), cet ouvrage est une étude sur PKD. A ce titre, il est un précurseur de la vague d'études consacré à cet auteur au fur et à mesure de sa récupération par certains amateurs et certains universitaires en mal de sujets. Plus qu'une thèse ou une biographie, il s'agit ici d'un survol personnel des thèmes principaux de l'oeuvre de Dick.

Dedalusman (Le Masque 1974).jpg

Initialement partiellement paru dans la revue britannique Foundation, ce petit opus se divise en trois chapitres qui suivent une assez longue introduction. Chacun d'entre eux est consacré à des thèmes de base qui sont généralement sous-jacents dans la plupart des textes de PKD : l'altérité (les simulacres, les copies), le chaos (l'entropie, la dégradation) et le divin (la transcendance, l'illumination). A noter que l'ouvrage ne comporte ni index ni bibliographie mais est agrémenté d'illustrations originales de C. Lee Healy (en N&B).

Le voyageur de l'inconnu (Le Masque 1974).jpg

Comme Taylor l'indique dans son introduction, ce court texte ne peut bien sûr pas être considéré comme une analyse complète de l'oeuvre d'un auteur aussi prolifique ni une tentative d'en établir la valeur littéraire. C'est plutôt la traduction d'une vision personnelle au travers d'une promenade dans les principaux écrits de PKD.

Les chaines de l'avenir (Le Masque 1976).jpg

Dans l'absolu, ce fascicule est finalement assez modeste dans ses ambitions et dans ses résultats, mais, compte tenu de sa date de parution (et d'écriture), il s'agit là incontestablement d'une des premières réflexions "globales" sur l'auteur. A ce titre, Taylor a clairement identifié les obsessions et les images récurrentes de Dick et son texte peut aisément être vu comme le prototype structurel de la logorrhée critique existante consacrée à ce dernier. L'absence d'index et de bibliographie (non compensée par les illustrations) est un point gênant à porter au débit de cet ouvrage sans prétention.

Les marteaux de Vulcain (Le Masque 1975).jpg

Note GHOR : 2 étoiles

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