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08/03/2014

_No cure for the future_

No cure for the future : Disease and medecine in Science Fiction and Fantasy : Gary WESTFAHL & George SLUSSER (editors) : Greenwood Press (série "Contributions to the study of SF & F" #102) : 2002 (pour l'édition originale) : ISBN-10 0-313-31707-0 : vi+184 pages (y compris index et bibliographie) : coûte plusieurs dizaines d'Euros d'occasion pour un HC non illustré. Notez que le volume évoqué ici semble être une reproduction tardive et non datée imprimée via un système du type POD, sans doute par ABC-CLIO (voir leur catalogue là) à des tarifs toujours aussi peu réalistes.

anglais,1 étoile

Ce volume est l'un des derniers de la série d'ouvrages de référence éditée par Greenwood Press (c'est le 102ème sur une grosse centaine). Comme l'indique son sous-titre, il s'intéresse aux rapports entre la SF (et accessoirement la Fantasy) et la médecine et/ou la maladie. Au vu de la quantité importante de célèbres docteurs (Frankenstein, Jekyll, Who ou Strangelove) qui hantent le genre, il est d'ailleurs logique que cet ouvrage soit plus focalisé sur l'étude des spécificités des personnages qui sont médecins que sur la maladie ou l'épidémie en tant que thème propre (on est plutôt là dans les fins du monde).

anglais,1 étoile

En terme de contenu, ce livre est conforme à la structure habituelle des titres de cet éditeur. Sous la houlette des non moins habituels Westfahl et Slusser, il s'agit d'un recueil d'une quinzaine plutôt courts essais (une petite dizaine de pages en moyenne même si certains sont notablement plus longs) dus aux familiers de l'exercice (Franklin, Hendrix, McConnell, Slusser, Westfahl ou Bear). On y trouvera des textes de portée générale sur la représentation du médecin dans le genre ou à des périodes précises (les années 50) ou sur son évolution dans le temps; des études centrées sur une seule oeuvre (1984, Le Horla ou Heart of Darkness) ou sur une série (Sector General de James White, la série de films Alien) plus quelques textes inclassables (comme celui de McConnell fidèle à son habitude). L'ensemble est complété par une copieuse bibliographie (plus d'une vingtaine de pages sur divers médias) et un index.

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Comme c'est habituellement le cas avec cet éditeur, il est clair qu'il est préférable d'éviter de réfléchir trop longtemps au rapport qualité/prix de l'ouvrage. En effet, avec à peine 150 pages de textes (y compris les notes) pour une bonne centaine d'USD, celui-ci est pour le moins médiocre. C'est d'autant plus vrai que le livre est certes visiblement solide mais qu'il est aussi sans grandes fioritures (pas d'illustrations, couverture minimaliste) pour un tel tarif.

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La problématique du prix est d'autant plus pertinente que, au final, le résultat est plutôt sans grand relief. On a essentiellement droit à l'évocation des grands textes de proto-SF (en particulier ceux de Shelley et Stevenson mais aussi Verne ou Maupassant) ou des nombreux films de monstres des années cinquante où le mégalomane en blouse blanche était souvent un médecin. Les quelques articles intéressants sont soit ceux qui prennent du recul (Hampton & Mckay, Hinckley) soit ceux qui prennent l'option contraire en se focalisant sur des sujets à la fois relativement récents et pointus (Westfahl sur White, Bear sur ses oeuvres). Malgré tout, ces quelques réussites peinent à tirer vers le haut un ensemble qui, même si son objet d'étude est étroit, réussit à partir dans toutes les directions au gré des intervenants et propose une réflexion somme toute assez fade.

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Note GHOR : 1 étoile

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