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03/06/2010

_The new encyclopedia of science fiction_

The new encyclopedia of science fiction : James GUNN : 1988 : Viking : ISBN-10 0-670-81041-X : xx+524 pages (logiquement pas d'index) : coûtait 18 GBP ou 25 USD pour un gros HC avec jaquette illustré principalement en N&B, trouvable d'occase assez aisément.

The new encyclopedia of SF.jpg

Ce volumineux ouvrage fait partie du petit groupe des encyclopédies exhaustives du genre. Paru simultanément dans l'ensemble du monde anglo-saxon, il se situe dans la continuité de l'opus précédent de Gunn (Alternate worlds) et dans celle de la première version du C&N qui date de 1979. Il s'agit d'un gros travail en coopération puisque Gunn s'est entouré de presque une centaine de contributeurs (les entrées sont signées), un groupe qui rassemble de Ackerman à Zebrowski toutes les plumes connues de la réflexion sur le genre (y compris des écrivains actifs).

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Ce livre contient environ 900 entrées organisées par ordre alphabétique et sur deux colonnes qui, très classiquement, se divisent en plusieurs catégories au format standardisé : personnes (la plus nombreuse : auteurs, illustrateurs, cinéastes, acteurs), oeuvres (essentiellement des films et des feuilletons), thèmes (une petite centaine d'essais de Agents -lire littéraires- à Women) et divers (magazines, prix). Les plus grosses entrées dépassent rarement une page, certaines étant très courtes (une dizaine de lignes). De nombreuses illustrations en N&B parsèment le livre (photographies d'auteurs, couvertures, affiches) et un cahier central de quatre pages en couleur en met certaines en valeur. Le seul index est celui des entrées relatives au cinéma et à la télévision. Un système de références croisées permet une certaine navigation dans l'ouvrage.

Friday (NEL 1983).jpg

Il est difficile d'évaluer ce livre avec objectivité du fait d'un placement quand au public visé assez hésitant. En effet, il est très agréable à feuilleter et propose des essais généralement de qualité (normal au vu des contributeurs) avec une riche iconographie d'un niveau de reproduction flatteur. On appréciera l'attention portée à certains auteurs peu connus (Edwards S. Ellis ou Alun Llewellyn par exemple) ainsi qu'une bonne anticipation de certaines vedettes futures (John Kessel, Jack McDevitt).

The Baum plan for financial independence (Small Beer 2008).jpg

D'un autre côté, il souffre de l'habituel syndrome des encyclopédies de la SF qui choisissent une orientation qui les destine plus au "grand public" qu'aux passionnés, à savoir une nette surreprésentation de la SF visuelle. Comme dans la fameuse (fumeuse) encyclopédie de Piton & Schlockoff, la part relative de certaines entrées peut conduire à s'interroger sur les critères utilisés pour allouer l'espace. A la lecture de cet ouvrage, on pourrait donc penser que le film Gorgo (un film de monstres de 1961) est plus important pour le genre que William Tenn. Une position que je trouve assez difficilement justifiable. A cela s'ajoutent des entrées thématiques plutôt maigres alors que certains thèmes forment l'épine dorsale du genre et une absence d'index qui rend impossible la récupération d'informations sur des oeuvres ou des personnes disséminées ailleurs que dans leur entrée principale.

Des hommes et des monstres (OPTA 1970).jpg

Un ensemble qui est loin d'offrir les mêmes services que le C&N pour l'amateur pur et dur mais sans doute nettement plus "sexy" pour le néophyte. Un bilan somme toute assez mitigé.

The encyclopedia of SF (Granada).jpg

Note GHOR : 2 étoiles

31/03/2010

_A James Gunn Checklist_

A James Gunn Checklist : Chris DRUMM : 1984 : Chris Drumm (série "Drumm Booklet" #16) : Pas d'ISBN : Non paginé (24 pages) : Coûtait 1.25 USD pour un format plus petit que A5 agrafé au centre et avec couverture rigide qui se trouve pour assez cher d'occasion.

A James Gunn checklist.jpg

Ce minuscule ouvrage fait partie de la série de bibliographies éditées (et souvent réalisées) par Chris Drumm dans les années 80 (et qui dureront jusqu'au 90). Leur originalité était de couvrir des auteurs plutôt atypiques (Lafferty, qui verra une partie de sa fiction publiée par l'éditeur) ou à la réputation assez faible (Reynolds). Ici, elle s'intéresse à James Gunn, un auteur de midlist typique des années 60-70, un spécialiste du fix-up (la plupart de ses romans sont de ce type) qui connaîtra une certaine notoriété de par l'adaptation à la télévision de The immortals. Il est aussi un des rares personnages à posséder légitimement une double casquette d'écrivain et d'universitaire.

The witching hour (Dell 1970).jpg

Cette bibliographie commence par une introduction de quatre pages signée par Stephen H. Goldman, un collègue de Gunn qui passe en revue ses principaux textes. La seconde partie utilise le format des premiers fascicules de Drumm, à savoir un listing par ordre chronologique des textes de l'auteur. On y trouve donc, regroupés par année (de 1947 à 1984) et numérotés séquentiellement, les oeuvres de l'auteur (quels que soient leur format ou leur type). Pour chaque item, un certain nombre d'informations bibliographiques sont données suivant le type, par exemple pagination et prix pour les livres, parutions successives pour les textes courts, de même que des informations ponctuelles. A noter que les réimpressions (dans la même collection) sont listées de même que les éditions étrangères (plus nombreuses qu'il n'y paraît). Deux courts extraits de lettres de Gunn datant de 1984 donnent ensuite des précisions sur ses projets de l'époque et un index par titre permet d'exploiter tout cela.

The mind master (Timescape 1982).jpg

Sur un plan technique, le niveau est bon, surtout si l'on compare ce titre avec les premiers (comme le Clement). Même si on reste clairement dans la production artisanale à la machine à écrire, les coquilles et ratures sont rares et l'ensemble est lisible (malgré un format plutôt petit). La couverture internationale est un vrai plus surtout dans ce cas où elle est d'une qualité étonnante pour un ouvrage américain : les deux éditions de Le pont sur les étoiles sont par exemple mentionnées (même si la réimpression de 1979 du Masque est omise), les traducteurs sont précisés. On regrettera toutefois qu'elle se limite généralement aux romans.

Le pont sur les étoiles (Satellite 1958).jpg

Un auteur comme Gunn pose un certain nombre de problèmes bibliographiques : quelques changements de titres (The mind master = The dreamers), des expansions de nouvelles (Sine of the Magus) et surtout un mode de production des romans à partir de nouvelles existantes (à la Van Vogt). Tout cela nécessite un outil bibliographique affûté pour pouvoir espérer s'y retrouver sans avoir à (re)lire l'intégralité de la production de l'auteur, certes peu volumineuse dans l'absolu mais quand même de taille. Heureusement, Drumm se montre à la hauteur de la tâche et est le seul à l'avoir menée à bien. C'est fort louable.

Le pont sur les étoiles (Le Masque 1975).jpg

Note GHOR : 3 étoiles

19/03/2010

_Inside science fiction : Second edition_

Inside science fiction : Second edition : James GUNN : 2006 : The Scarecrow Press : ISBN-13 978-0-8108-5714-8 : 251 pages (y compris index et bibliographie) : coûte 27.95 € pour un TP non illustré disponible en neuf chez l'éditeur : http://www.scarecrowpress.com/Catalog/Eur/Singlebook.shtm....

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L'histoire éditoriale de cet ouvrage est assez complexe. Au départ, il y a un TP du même titre paru en 1992 chez Borgo Press qui rassemblait lui-même un certain nombre de textes de diverses provenances. Comme Gunn est un auteur de Scarecrow où il édite la célèbre série d'anthologies The road to science fiction (des volumes plutôt destinés à un public scolaire), cet éditeur à repris ce volume en 2006 en l'augmentant et en le faisant mettre à jour par l'auteur.

Les immortels (Le Masque 1978).jpg

Ce recueil d'essais contient donc 23 essais répartis en quatre parties : "Getting inside science fiction" qui est une sorte de présentation du genre vaguement "historico-biographique"; "Science fiction and the teacher" qui est plus le coeur de métier de Gunn et évoque l'enseignement et la réception de la SF dans les milieux universitaires; "Science fiction on film and television" qui narre les expériences de Gunn avec ce média (pour la série The immortal) ainsi que diverses autres oeuvres comme 2001 et enfin "Science fiction in the real world" qui se concentre sur l'aspect (parfois) prophétique du genre. Ces essais datent généralement des années 70 (au mieux les 80) et ne comportent aucun inédit. Le niveau de révision de ces textes assez anciens par Gunn est assez peu clair mais ne semble pas très important. Une bibliographie de l'auteur (livres seulement) et un index terminent l'ouvrage.

Les immortels (PC 1977).jpg

Il est clair que, comme à son habitude, Gunn maîtrise parfaitement le domaine particulier de l'enseignement de la SF dont il est d'ailleurs l'un des pionniers. Comme il a aussi, en plus de celle d'universitaire, la casquette d'auteur avec une oeuvre conséquente même si elle ne l'a jamais propulsé vers les sommets, son discours est parfaitement légitime, argumenté et clair. L'ouvrage est du coup d'une lecture plutôt agréable même si une partie des anecdotes (celles sur le monde impitoyable des séries télévisées) ont déjà été contées ailleurs par l'auteur.

L'holocauste (Le Masque 1977).jpg

Le souci principal de ce recueil est qu'il est fermement ancré dans le terreau de la SF des années 70, à la fois dans ses choix d'exemples de textes de fiction (Farmer, Simak, Harrison) et dans sa description de l'état des lieux de la réflexion sur le genre. Il est donc difficile, trente ans plus tard d'en tirer un quelconque enseignement sur les rapports de force des parties en présence. Même si l'on peut penser que l'utilisation pédagogique de la SF puisse être une constante, l'intérêt de ce recueil (qui ne manque pas de qualités) est plus historique qu'autre chose.

Le monde forteresse & Futur imparfait & Les hommes du dehors (OPTA 1977).jpg

Note GHOR : 2 étoiles

11/05/2009

_Alternate worlds : The illustrated history of science fiction_

Alternate worlds : The illustrated history of science fiction : James GUNN : A&W (série Visual Library) : 1976 (?) : ISBN-10 0-89104-049-8 : 256 pages (y compris annexes et index) : coûtait à l'époque 8 USD pour un TP très grand format (plus large qu'une feuille A4) semblant assez solide.

Alternate worlds.jpg

Cet exemplaire est la réédition d'un ouvrage paru initialement en 1975 chez Prentice-Hall et comporte d'ailleurs à ce titre une page de corrections. Écrit par James GUNN, un écrivain de SF respecté devenu professeur d'université où il a été un des premiers champions de l'étude de la SF dans le cursus, cet ouvrage est à la fois classique dans son propos (brosser une histoire de la SF), original dans sa démarche (se concentrer sur les textes marquants et non pas forcément les meilleurs) et attractif dans sa présentation (il est abondamment illustré, chose peu fréquente lors de sa parution). Ce livre a eu le Locus en 1976.

Breaking point (DAW 1973).jpg

D'une façon logique et après un premier chapitre sur la place de la SF dans le présent (début des années 70 donc), Gunn déroule donc l'histoire du genre d'une façon chronologique. Découpé en douze chapitres (le plus longs correspondant à l'âge d'or), chacun couvre une période précise de l'évolution du genre sur à peu près une décade. Le panorama dévoilé par l'auteur est vaste puisqu'il aborde toutes les formes de SF (littérature, cinéma, télévision et -un peu- BD) mais traite aussi des évolutions ou des choix économiques ayant affecté le genre (autonomisation du genre, fin des magazines, arrivée du poche), du fandom et de la constitution d'une réflexion sur la SF à laquelle il a amplement participé.

Comme son nom l'indique, l'ouvrage est donc très largement illustré. Il comporte plusieurs pages couleurs (en plusieurs cahiers) et un grand nombre de documents en N&B (au moins trois par page). Outre les classiques et superbes couvertures Gunn nous offre pas mal de photos des acteurs de la SF, que cela soit sous formes de portraits (des pages entières) ou d'images de groupes.

En bonus, on trouvera diverses annexes : listes des gagnants des principaux prix, thèmes essentiels de la SF, chronologie multi-critères du genre, index (couvrant le texte seulement mais pas les images).

Fantastic Novels 1948-09.jpg

En matière d'histoire de la SF, cet ouvrage est relativement dans la norme avec un découpage classique et une position très "américano-centrée". Gunn maîtrise largement son sujet et sa position au sein du genre (auteur, anthologiste, universitaire, critique) lui permet de parler avec un bagage appréciable. On appréciera particulièrement l'attention portée aux mécanismes économiques qui conditionnent d'une façon parfois invisible l'évolution du genre.

L'iconographie est donc très fournie et outre sa partie "classique" (couvertures de pulps, photos de films) elle se révèle très intéressante pour le grand nombre de documents relatifs aux acteurs du genre (auteurs, éditeurs, fans). Mêlant portraits (style photo d'identité), photos posées ou documents pris sur le vif, elle permet parfois de mettre un visage sur un nom d'auteur pour la première fois.

Pour les points négatifs, cette iconographie si abondante n'est parfois pas d'une grande qualité, tant d'impression (les pages couleurs sont particulièrement ternes et ne rendent pas justice aux illustrations éclatantes des magazines) qu'en matière de choix des ouvrages reproduits, certaines photographies utilisant des exemplaires abîmés, salis ou plus ou moins rafistolés (ce n'est pas du "mint").

Astounding 1949-01.jpg

Autre regret de ma part (mais c'est mon dada), la part trop importante accordée à la proto-SF, c'est à dire la SF (ou soi-disant SF) produite avant l'apparition du genre. On a bien sûr droit à la litanie des glorieux précurseurs : Lucien, Homère, Platon, Bacon, More, Shelley, au chapitre sur Verne & Wells, à celui sur les premiers pulps et les dime-novels. Au final, Gunn n'arrive en 1926 (le début 'officiel' du genre) qu'à la moitié de son livre. Non pas que cela ne soit pas intéressant ni juste, mais le faible nombre total d'oeuvres entrant dans les critères de la proto-SF fait que ces exercices imposés de toute histoire de la SF se ressemblent furieusement et sont donc plutôt ennuyeux quand on en est à la n-ième dissertation sur Swift.

Au final un ouvrage qui avoue son âge (il s'arrête au début des années 70) et dont la pertinence est plutôt faible dans ces conditions. L'iconographie unique et la prose de connaisseur de Gunn lui gardent toutefois un intérêt non négligeable.

 

Note GHOR : 2 étoiles

23/03/2009

_Reading science fiction_

Reading science fiction : James GUNN & Marleen S. BARR & Matthew CANDELARIA : Palgrave MacMillan : 2009 : ISBN-13 978-0-230-52718-8 : 265 pages (y compris diverses bibliographies et index) : une vingtaine d'Euros pour un TP neuf.

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Cet ouvrage fait partie de la longue liste de titres visant à présenter la SF à un public composé soit de professeurs ou assistants voulant se lancer dans l'enseignement du genre, soit d'étudiants ayant à suivre les cours des premiers ou ayant un devoir quelconque à rendre sur le sujet. Il est donc à comparer au James/Mendlesohn (2003) ou au Seed (2005).

The cambridge companion to SF.jpg

Pour familiariser ce public à notre genre, le système choisi par ces ouvrages est toujours le même, à savoir une série d'essais assez courts (ici 20 sur 220 pages), d'auteurs variés (académiques et professionnels), sur des sujets allant du général (définition de la SF, histoire du genre) au particulier (étude d'un auteur voire d'une oeuvre). Ce genre d'ensemble (qui peut être plus ou moins volumineux) crée, par petites touches, un portrait du genre capable d'intéresser des néophytes.

Celui-ci est divisé en cinq parties de trois à cinq essais chacune :
- "Mapping science fiction" : le passage obligé d'une définition de la SF et d'une histoire schématique, qui traite essentiellement de la SF littéraire.
- "Science fiction and popular culture" : se concentre sur les autres formes de la SF (ici le cinéma, la télévision et les jeux vidéo).
- "Thoeritical approaches to sience fiction" : se focalise sur certaines approches théoriques actuelles (féminisme, post-colonialisme, marxisme). - "Reading science fiction in the classroom" : une partie plus 'pratique' à destination des enseignants avec un exemple de la lecture spécifique d'un texte de SF (ici Sail on ! Sail on ! de Farmer) proche des travaux de Disch, un étude sur Russ et les apports possibles de la SF dans des cours de technologie.
- "Science fiction and diverse disciplines": relie le genre à d'autres disciplines universitaires (neurosiences, physique, philosophie, biologie) ou champs culturels (internet).

Startling stories 1952-12.jpg

Chaque article est suivi d'une courte (moins d'une dizaine) liste d'ouvrages à lire pour approfondir le sujet et une bibliographie générale qui recense tous les textes cités.

Pour un ouvrage destiné à présenter le genre à des primo-accédants, ce recueil est tout à fait satisfaisant. Les courants et diverses formes d'expression y sont bien détaillés (seuls les arts graphiques me semblent un peu négligés) et le discours est du niveau attendu.

Certaines parties sont même d'un excellent niveau et, par exemple, montrent vraiment le mode de lecture et de fonctionnement propre à la SF en s'appuyant sur un texte et en le décortiquant (l'article de Gunn sur Farmer déjà cité).

La partie théroique et celle destinée aux enseignants sont peut-être les plus faibles de part leur côté trop convenu et/ou trop à la mode. On y trouve les habituels couplets sur le féminisme dans la SF (Russ par Barr, le genre par Donawerth), un texte sur les post-colonial studies (Candelaria, une soi-disant analyse originale de Sundance de Silverberg, qui n'apporte pas grand chose), le détour par une SF 'autre' (lire que l'anglo-saxonne), ici celle d'amérique latine. Tout ce qu'il faut pour donner une belle image bien respectable à un genre dont la réalité est parfois moins glamour (plus Hamilton que Atwood).

Sundance (Corgi 1976).jpg


On regrettera aussi le dernier essai "Science fiction and the Internet" (Bruce Sterling) qui ne parle que du second, et on pleurera devant la pathétique tentative de faire "hype" par l'inclusion en guise de conclusion d'un vrai blog sur papier (sic).

Au final, c'est globalement un assez bon petit livre, capable de donner les grands contours du genre, mais qui déçoit parfois par certains maniérismes. Il est clair que les amateurs un tant soit peu au fait n'ont pas grand chose à attendre de ce titre, mais là n'est pas son but.

Note Ghor : 2 étoiles