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28/11/2008

_Magill Surveys : Science fiction Alien encounter

Magill Surveys : Science fiction Alien encounter: Frank M. MAGILL (éditeur, les auteurs des notules ne sont pas identifiés ni listés) : Salem Softbaks : 1981 : ISBN 0-89356-311-0 : pas d'illustration : 376 pages (y compris index sommaire) : quelques Euros pour un TP petit format (à noter qu'il n'est que moyennement solide).

Magill surveys SF Alien encounter.jpg


Ce livre est une extraction thématique d'un autre ouvrage, le massif (5 tomes, plus de 500 livres couverts) Survey of science fiction literature.

Comme le livre dont il est issu, il s'agit d'une compilation de petits essais (moins d'une centaine) ayant la particularité de porter sur des oeuvres (et non des auteurs). Chaque essai fait entre 4 et 6 pages et présente (un peu) l'auteur, (un peu aussi) l'environnement SF de 'oeuvre et se consacre principalement à une description critique de celle-ci. Cette partie est essentiellement axée sur la récapitulation de l'intrigue et spolie du coup pas mal. Dans de rares cas, des pistes vers d'autres critiques ou analyses sont fournies.

Le principe du choix des notules retenues est de traiter (plus ou moins, parfois nettement moins) du thème de la rencontre avec les extraterrestres.

Les auteurs dont les oeuvres sont sélectionnées sont majoritairement anglo-saxons (avec comme exceptions Lem, Lasswitz et les Strougatsky) et les textes font partie des 'classiques' reconnus, avec toutefois quelques agréables (au sens de rarement traitées) surprises comme War of the wing-men, Shadows in the sun ou If the stars are god.

War of the wing-men (Ace Double D-303 1958).jpg   From other shores (NESFA 2007).jpg  Les aires du réel & Les étoiles, si elles sont divines (OPTA 1979).jpg

Je ne sais pas trop quoi faire de ce livre.

D'habitude j'aime bien me remémorer mes lectures en y replongeant par commentaires interposés, mais là je n'ai pas été convaincu. Outre des critères d'inclusion assez vagues (le rattachement de Terre planète impériale au thème des rencontres ET reste un mystère pour moi), je n'ai pas du tout été emballé par les essais. On sent trop ce qui est certainement la vocation première de l'ouvrage : permettre à des lycéens ou des étudiants de faire croire qu'il ont lu tel ou tel livre en leur fournissant un résumé qui puisse faire illusion. Ce choix entraîne naturellement une hypertrophie de la partie paraphrase/résumé de l'intrigue, ce qui minimise d'autant la partie critique ou analytique.

Imperial Earth (Ballantine 1976).jpg

En plus, on peut percevoir un bon vieux courant d'annexation religieuse (au sens de fondamentaliste chrétien US) dans une partie des commentaires (c'est peut-être d'ailleurs une caractéristique de ces éditions), alors que certains des textes que je connais ne supportent/cautionnent pas forcément une approche de ce type.

Un livre a stocker au cas où (pour un avis détaillé unique sur certains ouvrages), mais que ne fait pas date dans l'histoire des critiques du genre.

Note GHOR : 1 étoile

27/11/2008

_Ron : The writer : The shaping of popular fiction_

Ron : The writer : The shaping of popular fiction: L. Ron HUBBARD (+ un ou plusieurs anonymes) : Editeur inconnu : 1997 : ISBN 1-57318-060-2 : illustration photograpique (retouchée ?) : 120 pages (pas d'index) : quelques Euros pour un TP grand format.

L Ron Hubbard The writer.jpg

C'est un ouvrage étrange que nous avons là. Faisant semble t-il partie d'une vaste série de livres vantant chacun une des diverses et nombreuses facettes de Hubbard (de Administrator à Poet/Lyricist), cet opus se concentre sur l'écrivain.

On pourrait s'attendre à une bibliographie de Hubbard, mais il s'agit en fait d'une sorte de recueil de textes de Hubbard lui-même, textes en rapport avec l'écriture dans les genres 'populaires' (Polar, Aventure, SF, Fantasy). Genres dans lesquels Hubbard a oeuvré avec un certain succès avant de fonder une religion.

Astounding 1950-02.jpg

Abondamment illustré (mais sans grand gout) avec force photographies des machines à écrire de LRH (authentique!), cet ouvrage rassemble  donc une dizaine d'essais de la plume de Hubbard. Ce sont sont essentiellement des conseils pour l'apprenti écrivain professionnel (des années 30-40, bien sûr) ou des réminiscences sur la SF de l'âge d'or.

Il y a aussi une grande quantité de matériau (non signé) de présentation, interstitiel ou supplémentaire qui vient supplémenter la partie "how to" par des à-cotés sur la carrière d'écrivain de LRH.

Sur les textes de Hubbard, il n'y a pas grand chose à dire. Une fois oubliés une certaine grandiloquence et un sens aigü de sa propre importance, il s'agit là d'une série de conseils (AMHA) avisés et à dominante économique pour des apprentis pulpsters (faites des recherches, sélectionnez vos marchés, trouvez votre genre le plus rentable...) que l'on a pu lire des dizaines de fois dans les ouvrages du style Devenez écrivain en 20 leçons, une importante catégorie de livres qui existe depuis des lustres aux USA.

How to write science fiction and fantasy.jpg

Ce n'est certainement pas original pour un sou mais c'est visiblement pertinent pour l'époque considérée (les années 30). On peut juste se demander comment ces conseils sont applicables ou même simplement transposables dans le monde de l'écriture du XXIème siècle.

La partie la plus amusante est celle qui n'est pas de la plume de Hubbard, mais d'un quelconque secrétaire chargé de présenter au mieux l'auteur. Le but étant de placer celui-ci en position centrale dans les genres comme la SF ou la Fantasy et, d'une façon globale, comme un des géants de la littérature populaire. Comme ce n'est forcément le cas (l'influence et l'importance de Hubbard sont indéniables, mais ce n'est pas non plus Asimov ou Van Vogt), on a alors droit à un festival de qualificatifs et de jugements emphatiques dont l'excès ferait rougir de honte n'importe quel Heinleinien (ou Asimovien ou Dickien) zélé.

En gros et pour résumer plusieurs pages de logorhée, Hubbard a non seulement inventé la Fantasy (dans Unknown) et la SF, il a aussi déclenché à lui tout seul l'âge d'or de la SF (c'est donc son oeuvre et non celle de Campbell comme on voudrait nous le faire croire). De plus, sur le tard, comme il s'ennuyait, il a écrit deux des six (la précision est touchante) meilleures séries du genre : Terre champ de bataille & Mission Terre.

Battlefield Earth (New Era).jpg

Assommé à grands coups de chiffres de vente pharamineux (tiens, c'est une technique que l'on a vue reprise pour d'autres auteurs, technique qui confond audience et qualité) et de nombre de traductions différentes, le lecteur doit se rendre à l'évidence : LRH c'est LE écrivain de SF.

Cela serait presque risible tellement c'est grossier, si l'on ne se rappelait que ces impérissables chefs d'oeuvre à la précision scientifique diabolique et à l'intrigue novatrice ont été, il fut un temps, acclamés, promus et publiés dans notre pays par des acteurs proéminents du genre.

Note GHOR : 0 étoile, uniquement intéressant comme cas d'école de travestissement de la vérité pour la gloire d'un auteur.

26/11/2008

_Orphée aux étoiles : Les voyages de Poul Anderson_

Orphée aux étoiles : Les voyages de Poul Anderson: Jean-Daniel BREQUE : Les Moutons Electriques : 2007 : Couverture Patrick Imbert : 174 pages (y compris index et bibliographie commentée) : ISBN 7745668212 : 30 Euros (en souscription) pour un HC avec jaquette

Orphée aux étoiles.jpg

Comme le précise l'introduction, ce livre n'est pas une étude universitaire ou une biographie sur Poul Anderson, mais plutôt "un guide de lecture", le seul existant en VF et un des rares sur cet auteur après celui de Miesel (Against time's arrow : The high crusade of Poul Anderson, critiqué sur fras).

Against time's arrow.jpg

Il se compose de trois parties textuelles (par opposition aux parties bibliographiques pures) :

1) "Un homme qui compte" (50 pages) : qui mêle biographie de l'auteur et analyse des oeuvres standalones (romans et nouvelles) dans un ordre vaguement chronologique.

2) "Seigneur de mille soleils" (50 pages) : se concentre sur les grandes séries de l'auteur (Flandry/Van Rijn, Fireball, Hokas, etc...).

3) "Le dernier viking" (20 pages) : étudie les oeuvres de Anderson plutôt rattachées à la fantasy (Trois coeurs, trois lions, Ys) ou aux romans historiques.

Three hearts and three lions (Berkley 1978).jpg

A cela s'ajoute une bibliographie sommaire (premières éditions, VT & révisions seulement, parfois US & GB + VF) qui ne couvre que les parutions en volume (+ les éventuels doubles, choix que l'on trouve aussi chez GCP mais qui m'a toujours paru discutable). Cette bibliographie est parfois commentée (longueur et contenu variable) ou renvoie au chapitre correspondant des parties précédentes.

Disons le tout de suite, cet ouvrage, en lui-même, est une réussite.

L'organisation choisie, une des seules possibles avec une oeuvre d'une telle volumétrie (300 nouvelles et + de 120 ouvrages), se révèle être assez lisible et relativement pertinente en évitant les doubles discussions que l'on trouve dans le RAH (on m'excusera de la comparaison avec cet ouvrage, mais elle est légitime s'agissant de deux ouvrages de la même collection).

La narration est fluide, les jugements sont éclairés d'exemples et les infos bibliographiques correctes (je pinaillerais juste pour Captive of the centaurianess qui est paru dans ASFAM et non dans IASFM).
ASFAM 1.jpg

J'ajouterais quelques points de détail :

- les images de couvertures reproduites ne sont pas très nettes (papier ayant un peu bavé), pas légendées (c'est quelle édition ? Quelle année ?) et surtout ne mentionnent jamais le nom de l'illustrateur (pratique que l'on retrouve dans le RAH), ce qui ne rend pas hommage au travail de ces derniers. Pour le premier point (et AMHA) en restant en N&B (pour un problème de coût) un changement de qualité de papier sous forme de cahier aurait pu être envisageable.

- un changement de police bizarre page 35, qui indique un manque de soin dans les vérifications du produit fini.

- l'abus, surtout dans la première partie, du terme "chef d'oeuvre" (AMHA).

- un nombre de page "blanches" que je trouve trop élevé pour un ouvrage aussi court. Ceci créé indiscutablement une impression d'aération qui rend certes la lecture agréable mais qui, pour un ouvrage de moins de 200 pages TTC, pourrait parfois faire penser à du remplissage à peu de frais.

- je trouve la couverture certes moins laide que "L'anus de robot" du RAH mais, manquant d'imagination, je ne vois pas le rapport entre une boule d'écume sur une plage et Poul Anderson et/ou la SF. C'est sûrement de l'art photographique mais c'est un peu trop distancé du genre pour que l'on n'y voie pas une mauvaise conscience à l'oeuvre alors que chez le même éditeur, la couverture du James Bond est assez parlante). De plus, la jaquette (et le titre) sont à la limite de l'illisible.

Mon souci est plus avec la finalité d'une partie de cet ouvrage et son positionnement.

En gros, je trouve que la bibliographie proposée occupe une place qui est :

- soit trop importante (si on considère qu'elle reprend celle du Belial) et que les acheteurs de ce livre l'ont très probablement déjà (sous cette forme ou celle de GCP ou celle du Grand Temple),. Du coup, elle aurait être réduite à quelques pages (comme cela se pratique habituellement dans les ouvrages d'analyse d'un auteur) au profit d'une augmentation du texte consacré à Anderson.

- soit pas assez importante, en ce sens qu'il existe (chez Underwood ou Borgo) des ouvrages sur certains auteurs qui ne sont constitués que d'une bibliographie detaillée et complète. Dans ce cas, elle est richement commentée et répond ainsi à la demande d'analyse des lecteurs.

Amber dreams.jpg

Dans la pratique, la solution hybride retenue (partie analyse + bibliographie étoffée) rend l'ouvrage inutilisable pour des recherches bibliographiques un tant soit peu pointues mais a visiblement réduit l'espace reservé aux commentaires sur l'oeuvre de l'auteur au profit d'une masse d'informations (sommaire de recueils, dates de parutions, VT) disponibles sous une forme plus complète ailleurs.

Du coup, j'ai parfois un peu le sentiment que les 30 euros demandés sont un peu excessifs pour les parties originales de l'ouvrage et qu'il aurait été préférable de faire soit un ouvrage à 45 Euros comme le RAH (soit avec plus de texte, soit avec une biblio complète), soit de ne garder que les trois premières parties et d'ajuster le prix en conséquence pour se rapprocher d'un ouvrage plus dans l'esprit du Miesel se concentrant sur l'auteur et ne fournissant qu'une biblio sommaire, à charge au lecteur intéressé d'utiliser une autre source d'information (comme les GCP) pour connaître tous les détails de publication.

Poul Anderson Myth-master and wonder-weaver part 1.jpg

Mais bon, tout ceci n'est que chipotage de ma part et ne doit pas faire oublier la qualité du livre et "l'indispensabilité" de la démarche qui consiste à proposer des études en VF sur des auteurs un peu moins "à la mode".

Note GHOR : 3 étoiles.

25/11/2008

_The religion of science fiction_

The religion of science fiction: Frederick A. KREUZIGER : Bowling Green State University Press : 1986 : Couverture Greg Budgett & Gary Drumm : 166 pages (pas d'index ni biblio) : ISBN 0-87972-366-1 : quelques Euros pour un TP, existe aussi en HC.

The religion of science fiction.jpg

 Il s'agit là d'un ouvrage théorique qui vise à montrer que l'on peut considérer la SF comme la litérature apocalyptique de notre temps.

Organisé en six chapitres, il dresse le parallèle entre la religion et la SF, qui peut parfois paraître comme telle (avec ses chapelles, son histoire, ses saints, ses martyrs, ses fatwa...).

Dans le cadre de cette analogie, les écrits SF (puisque le cinéma est très peu étudié dans cet ouvrage), sont donc analysés comme les textes d'une religion qui promettrait un avenir meilleur via la science/technologie. Plus particulièrement, ils sont traités comme des textes apocalyptiques (à prendre au sens de révélation finale et non celui, habituel, de catastrophe) qui expliquent pourquoi tout n'est pas rose ici et maintenant.

Autant l'idée de base du livre est plutôt séduisante et semble assez pertinente, autant le livre lui-même m'a semblé particulièrement indigeste.

On a l'impression de voir réuni artificiellement deux trames, la première (la plus importante) étant une étude théologique des écritures religieuses (uniquement chrétiennes IIRC) et la seconde (nettement plus courte) qui traite de quelques oeuvres de SF (Cities in flight, Childhood's endMillenium ) en tentant de les relier à une vision religieuse.

A clash of cymbals (Arrow 1974).jpg

Je n'ai pas les compétences pour juger de la première, si ce n'est pour dire que le texte ne m'a, à aucun moment, intéressé. Le style est soit trop technique, ou les propos sur la volonté divine trop fumeux (AMHA). En ce qui concerne la seconde, le vernis SF semble parfois bien mince et les références assez parcellaires ou obscures (l'auteur aime bien s'auto-citer).

Il y avait surement matière à faire un tel ouvrage en se concentrant sur la thèse initiale et en évacuant les pages consacrées à la théologie ou à la sociologie religieuse, de façon à le rendre plus séduisant pour un amateur de SF qui ne soit pas un séminariste.

Par exemple, l'idée de la SF comme religion est sûrement à creuser (système d'adeptes, textes sacrés, grands messes nantaises, persécution des croyants...), comme est à creuser l'idée de la SF comme créatrice de religions (de la Scientologie à la Force en passant par l'église de Valentine Smith).

Ce travail là n'est pas celui qui a été fait, faisant plutôt basculer le livre hors du champ des études rattachables à la SF.

Note GHOR : 1 étoile (pour la quantité de travail)

_Turning points : Essays on the art of science fiction_

Turning points : Essays on the art of science fiction: Damon KNIGHT (éditeur) : Harper & Row : 1977 : 303 pages (pas d'index ni biblio) : ISBN 0-06-012432-6 : quelques Euros pour un HC avec jaquette.

Turning points.jpg


Cet ouvrage est un recueil d'essais sur la SF. D'une optique assez généraliste (pas de focus particulier sur un auteur ou un thème), il est organisé en sept parties :

1) "A walk around the topic" qui contient trois textes d'auteurs établis de SF (Heinlein, Asimov, Knight) qui tentent la classique recherche d'une défintion de la SF. A noter l'approche statistique de Knight qui liste sept critères possibles qualifiant l'appartenance au genre et qui montre que même des livres estampillés SF ne les remplissent pas tous.

2) "History without tears" qui contient aussi trois essais (Aldiss, Franklin & Amis) sur l'histoire de la SF ou plutôt de la proto-SF.

3) "Criticism, destructive and otherwise" quatre textes dont seuls les deux derniers traitent des thémes précis : Lewis, Russ, Blish (la religion avec une longue analyse de Stranger in a strange land) et Versins avec la traduction d'un article de son encyclopédie sur le first contact.

Encyclopédie de l'utopie et de la SF.jpg

4) "SF and science" avec un éditorial de Campbell (lisible pour une fois, c'est à dire sans le goût de la polémique pour le plaisir qu'il cultivait soigneusement) et un débat entre plusieurs intervenants dans le SFWA Bulletinsur le thème de la science et de l'ingénierie.

5) "How to, in four tricky lessons" quatre essais sur les techniques d'écriture de la SF avec RAH (son fameux essai de 1947 qui introduisit le terme de speculative fiction), Anderson (sur comment construire une planète, équations à l'appui), Laumer (court texte sur les collaborations) et Knight (classique sur la vente des textes).

6) "SF as prophecy" trois textes sur des aspects prophétiques de la SF : Huxley (les drogues), RAH (un texte prédictif assez connu : Pandora's boxici en version révisée) et Bester (sur la nourriture dans l'espace).

7) "Confessions", quatre textes plus personnels sur l'écriture elle-même (Sturgeon, Asimov, Clarke & McKenna)

La plupart de ces textes (sauf, me semble t-il, les articles de Knight)  ne sont pas des inédits, avec une partie de choses qui sont habituellement peu accessibles (préfaces et d'essais ou dialogues parus dans la revue de la SFWA), et une partie de choses assez connues tirées de divers ouvrages de référence.

Of worlds beyond.jpg

Cet ouvrage est donc à prendre comme une photo de l'état des lieux de la réflexion sur la SF à la fin des années 70, une sorte de 'best-of' ou une sélection du reader's digest des écrits analytiques disponibles.

A ce titre, il rassemble la plupart des grandes signatures de ce domaine naissant (à l'époque encore principalement des écrivains issus du genre) et, du fait de la grande qualité des intervenants, propose des réflexions dont la pertinence peut encore être valide aujourd'hui (quelle définition pour la SF ? par exemple).

Il a donc, outre ses qualités intrinsèques (clarté, lisibilité, connaissance intime du genre), un indéniable intérêt historique pour permettre de voir où en était la réflexion sur le genre à ses débuts.

On regrettera toutefois l'absence d'index et certains articles un peu faibles (parfois simplement anecdotiques comme le Bester) ou trop courts.

Un livre intéressant pour ceux qui n'ont pas les moyens ou le temps d'investir dans les nombreux (et parfois rares) ouvrages dans lesquels sont parus initialement les textes.

Note GHOR : 2 étoiles