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31/12/2008

_Science fiction master index of names_

Science fiction master index of names  : Keith L. JUSTICE : McFarland : 1986 : ISBN-10 0-89950-183-4 : 394 pages : une grosse vingtaine d'Euros pour un HC (sans jaquette sur mon exemplaire, je ne sais pas s'il y en a une).

Science Fiction master index of names.jpg


A l'époque, j'avais acheté ce livre sur la foi du nom de l'auteur (qui a aussi écrit l'indispensable Science fiction, fantasy and horror reference) sans vraiment savoir de quoi il parlait (j'imaginais un sorte de dictionnaire, à la Prucher).

Cet ouvrage est en fait d'un type très particulier puisqu'il s'agit d'une sorte d'index général des ouvrages de référence "standards" au moment de sa conception.

Son principe en est donc simple, c'est la concaténation des index par auteur de 132 ouvrages avec un système de codification permettant de savoir dans quel ouvrage et à quelles page(s) est traité l'auteur X.

De plus, l'auteur a assuré lui-même l'indexation des livres de sa sélection qui en étaient dépourvus. Sont dans ce cas, entre autres, les courts ouvrages de Starmont ou de Borgo (généralement des monographies sur un auteur) ou certaines autobiographies (le Pohl par exemple).

Earth is the alien planet.jpg


Les 132 livres traités formaient la base de toute collection sur la SFF dans les années 1980. Cela va des grandes encyclopédies classiques (Tuck, Ash) aux monographies évoquées plus haut en passant par les recueils d'interviews (la série SF voices) et les ouvrages théoriques (Suvin) et les guides de lectures. Cela correspond plus ou moins au fond nécessaire à un outil de travail solide sur le genre (à titre indicatif, je dois en posséder un peu plus d'une centaine sur l'ensemble).

 

Tout d'abord, je vous laisse imaginer la quantité de travail qu'a pu représenter la confection de cet ouvrage, réalisé sur des fiches bristol, à une époque où l'ordinateur domestique était quasi-inconnu et pas forcément capable de réaliser ce genre de travail. On se souviendra que les index informatiques existants contemporains (les NESFA ou le Strauss) étaient réalisés sur des mainframes.

The mitsf index.jpg


Après, on peut s'interroger sur l'intérêt d'un tel méta-index. Justice répond à cette question en donnant une double raison.

- il peut servir à sélectionner des ouvrages que l'on ne possède pas (pour un achat ou un emprunt inter-bibliothèque) en ayant une vision sur les auteurs traités.

- il est surtout indispensable quand on veut optimiser l'exploitation de sa propre bibliothèque de référence. Au delà d'un certain volume, on ne se rappelle pas forcément où est mentionné tel ou tel auteur et il devient impossible de parcourir plusieurs centaines d'index.

Par exemple, si je cherche des informations sur Doris Piserchia ou son oeuvre, je saurais que je peux déjà sortir de mes étagères les livres suivants : Aliens and linguists, Alternate worlds, Anatomy of wonder, etc...; alors que je n'aurais pas forcément immédiatement pensé à certains (le premier par exemple).

Aliens and linguists.jpg

 
On pourra bien sûr regretter certaines choses : une non-indexation des titres (mais alors 2000 pages de plus) ou des thèmes (un travail de titan); l'absence de séparation des index crées par Justice ou la non-inclusion de tel ou tel ouvrage.

Le souci principal est, comme souvent sur des projets de ce type, que leur pertinence décroît au fil des années, soit par l'apparition de nouveaux ouvrages incontournables soit par les rééditions augmentées (cf. Anatony of wonder qui en est à sa 5ème incarnation) qui rendent caduc ou inutilisable le travail sur les versions antérieures.

C'est en tout cas une somme de travail admirable, et un outil très utile à la condition d'avoir (ou d'avoir accès à) une fraction significative des ouvrages traités (et en plus dans la "bonne" version ou le "bon" format).

D'où un note GHOR qui peut varier de 0 (un tel index peut ne servir strictement à rien pour certains) à 3 étoiles (en ce qui me concerne).

Donc, note GHOR = 3 étoiles

30/12/2008

_The cross, the plow and the skyline : Contemporary science fiction and the ecological imagination_

The cross, the plow and the skyline : Contemporary science fiction and the ecological imagination  : Ernest J. YANARELLA : Brown Walker Press : 2001 : ISBN-10 1-58112-402-3 : 319 pages (y compris index et bibliographie après chaque chapitre) : une grosse dizaine d'Euros pour
un TP.

The cross, the plow and the skyline.jpg

 

Cet ouvrage est basé sur un ensemble de textes produits par l'auteur sur une assez longue période (12 ans). Son propos général est de montrer que les traditions apocalyptiques (the cross), pastorales (the plow) et urbaines (the skyline) sont des éléments fondateurs de la culture occidentale et ont exercé une influence fondamentale sur la culture américaine (lire US). Yanarella retrouve ces éléments dans la SF et tente de démontrer leur centralité dans le genre par l'existence de structures narratives récurrentes (le post-apo, la catastrophe, la ville tentaculaire...) qui leur sont directement liées.

Ce livre est organisé en une dizaine de chapitres qui traitent alternativement de ce que l'on peut voir comme une sorte d'histoire générale ou littéraire des USA  (avec des titres comme "Literary responses to the crisis of the 1890s and the populist challenge") et de leur partie science-fictive correspondante dans la démonstration de l'auteur ("Images of the city in contemporary science fiction").

On remarquera que les deux derniers chapitres (sur la théorie de Gaia et la terraformation) marquent une transition vers un discours plus écologique (qui donne d'ailleurs son titre à l'ouvrage) alors qu'il était plus politique (Yanarella faisant partie, me semble t-il, de l'école marxiste de Suvin ou Jameson) dans les premières pages.

Red Mars (Harper Collins 1983).jpg

Je suis assez partagé sur cet ouvrage. En tant qu'amateur de SF, je dois avouer que les parties du livre (une petite moitié) qui traitent de l'histoire culturelle des USA ne m'ont pas vraiment intéressé. Un jargon omniprésent et un style plutôt alambiqué m'ont fortement incité à sauter des passages entiers avec des sous-titres comme "Plutocratic america and pastoral altruria : The christian pastoral utopia of Howell's Altrurian romance". Le plaisir de lecture a donc été assez peu présent dans certaines parties alors qu'il l'a plus été dans d'autres.

Sur la partie proprement SF, je suis aussi de nouveau partagé. Tout d'abord, il y a clairement chez Yanarella de gros emprunts à Wolfe (The known and the unknown) sur l'imagerie propre à la SF et sa signification, qui vont jusqu'à une structuration parfois similaire du discours. En plus, je n'ai pu me défaire durant toute la lecture du sentiment diffus et difficile à justifier objectivement que la SF n'est pas forcément le point fort de l'auteur. Sans doute parce que son spectre d'ouvrages cités est assez limité, avec des oeuvres (Woman on the edge of timepar exemple) qui reviennent trop souvent et pas forcement d'une façon pertinente. Sans doute aussi parce que la SF en tant que genre avec une histoire, des acteurs, des révolutions, des modes et des mouvements n'apparaît presque pas du tout dans cet ouvrage. Elle est réduite à une suite de romans (il n'est presque pas fait mention de nouvelles) qui ne s'articulent jamais entre eux (alors que c'est une des forces du genre) et ne sont pas contextualisés.

Earth (McDonald 1990).jpg

Et c'est alors qu'au milieu de ce discours souvent convenu et assez général surgissent des passages très intéressants (par exemple une analyse de Earth de Brin sous l'angle écologique), carrément jouissifs (un torpillage en trois pages des derniers "fondation") ou glorieusement obscurs (qui aurait pu s'attendre à voir une discussion de The million cities, livre quasi inconnu d'un auteur oublié -J. T. McIntosh- dans un tel ouvrage ?). Heureusement, ces passages se concentrent dans les chapitres sur la SF (et à la fin) ce qui permet d'éventuellement les sélectionner.

The million cities (Pyramid 1963).jpg

Un livre qui présente trop de scories (du fait de sa construction par petits bouts ?) et qui aurait gagné (AMHA) a être resserré sur la partie SF.

Note GHOR : 1 étoile

29/12/2008

_Theorizing fandom : Fans, subculture, and identity_

Theorizing fandom : Fans, subculture, and identity  : Cheryl HARRIS (1961- ) & Alison ALEXANDER (1949- ) : Hampton Press : 1998 : ISBN-10 1-57273-115-X : 253 pages (y compris biblio, index classique et par sujet) : une grosse dizaine d'Euros pour un TP.

Theorizing fandom.jpg

 

Les années 90 ont été propices aux études académiques sur le phénomène des fans particulièrement lorsqu'il existait un fandom structuré, importante source de matière exploitable. Cet eldorado de sujets d'articles a donc été miné par divers universitaires qui, par la force des choses, se sont surtout intéressés aux genres ayant donné naissance à des manifestations ou des créations à caractère fanique marqué. Logiquement, la SF et plus spécialement la SF "visuelle" (TV ou cinéma) s'est souvent retrouvée au coeur des ces études (voir Jenkins par exemple http://ghor.hautetfort.com/archive/2008/07/17/textual-poa...).

Cet ouvrage ne déroge donc pas à cette habitude et, au fil de la dizaine d'articles qu'il contient, revient souvent sur le genre.

Sont donc abordés divers fandoms, certains faisant partie de la SF (les fanfics K/S, Code quantum, la série TV War of the worlds) ou en étant proches (les comics, la série Dark shadows, le slash en général) alors que d'autres nous sembleront plus ésotériques (celui des amatrices de catch dans les années 50 ou celui des coupons promotionnels).

Ils sont traités sous divers angles comme celui du pouvoir (une étude sur la migration vers un forum usenet, ici rec.sf.tv.quantum-leap, qui finalement ne fait que conserver les hierarchies qui existent dans tout fandom), du genre (lire sexuel), de l'impact de l'informatique (usenet et les ML)ou l'angle économique (les collectionneurs de comics et le coût de la préservation des fascicules).

On notera le dernier article qui applique la Q-methodolgy (des expressions à évaluer par un panel générant des groupes corrélés) qui permet aux auteurs de discerner divers types de lecteurs de SF, soit suivant leur pratique (Impliqués, Loisir, Sérieux et Immergés) ou suivant leur esthétique (Émotionnels, Intellectuels et Héroïques). A noter qu'un même test effectué sur des auteurs permet juste une séparation SF/Fantasy.

 

Même si la fandom SF n'est pas le seul analysé dans cet ouvrage, les mécaniques qui y sont à l'oeuvre y sont (AMHA) bien représentées, même si elles doivent être transposées d'un autre domaine.

La mesure de la part réelle des femmes dans les fandoms est à ce titre assez intéressante puisqu'elle se révèle être parfois très importante. Les auteurs en concluent d'ailleurs que la répartition par sexe du fandom (et des collectionneurs) SF (plutôt masculin) est plus dûe au sujet lui-même qu'à des causes structurelles réservant ce type d'activité aux hommes.

On pourra peut-être regretter une certaine emphase donnée au slash (des fictions homo-érotiques entre héros de séries TV, SF ou pas), dont la part importante dans l'ouvrage me semble peu en rapport avec la réalité des fanfics, mais il est vrai que je ne suis pas un expert de ce domaine et que le sujet en lui-même a toujours exercé une grande attirance pour les universitaires (Kirk embrassant Spock, c'est vendeur).

L'essai le plus intéressant, parce que appuyé sur une méthodologie explicitée, reste celui qui tente de classifier les lecteurs du genre. Il est un peu dommage que l'échantillon choisi ait été si limité (27 lecteurs à peine), une telle étude sur une plus grande échelle aurait pu donner des résultats fascinants.

De la même façon, il serait pertinent de pouvoir savoir si cette esquisse du paysage fanique resterait identique dix ans plus tard.

Un livre loin d'être déplaisant même s'il s'éloigne parfois du genre.

Note GHOR : 2 étoiles

26/12/2008

_Robert A. Heinlein : America as science fiction_

Robert A. Heinlein : America as science fiction: H. Bruce FRANKLIN : Oxford University Press : 1980 : ISBN 0-19-5027-46-9 : Couverture Frank Kelly FREAS : 232 pages (y compris index et bibliographie primaire & secondaire) : quelques dizaines d'euros pour un HC.

Robert A Heinlein America as science fiction.jpg

 

Ce livre est une étude de l'oeuvre de RAH, publiée en 1980. Cette relative ancienneté n'a pas permis à l'auteur de bénéficier de toutes les recherches menées sur RAH après sa mort (sur sa première femme par exemple) mais a par contre permis à Franklin d'avoir une longue (1 journée) d'interview avec Heinlein, chose que peu de commentateurs de son oeuvre ont eu la loisir d'obtenir.

La structure du livre est simple. Il s'agit d'une division en six chapitres parmi lesquels l'oeuvre de RAH est répartie en quatre périodes disctinctes :
- The early fiction (1938-1941) : l'histoire du futur & Astounding
- New frontiers (1947-1959) ; les slicks et les juveniles
- A voice of the 1960s : les Hugos
- The private worlds of the 1970s : les romans controversés

Au sein de chaque chapitre les oeuvres sont abordées dans l'ordre chronologique et sont présentés en conjonction avec les éléments contextuels jugés pertinents, qu'ils fassent partie du domaine de la SF ou de celui des évolutions de la société américaine dans sa globalité.

En ce qui concerne l'approche critique choisie, le principe utilisé par Franklin a l'avantage d'être limpide : "le texte, tout le texte et rien que le
texte".

Ce qui veut dire que, sans tenter de deviner les intentions de RAH pour écrire telle ou telle chose, Franklin utilise de larges extraits des romans ou des nouvelles de RAH et appuie son analyse sur ce matériau que l'on a tendance à parfois négliger au profit d'envolées lyriques sur les supposées intentions de certains auteurs.

Ceci donne une analyse extrêmement percutante (et pertinente) où les arguments présentés sont toujours appuyés par des citations tirées directement des oeuvres de RAH, ce qui reste quand même la seule chose non sujette à interprétation.

The moon is a harsh mistress (NEL 1969).jpg

Chose plutôt rafraîchissante pour un ouvrage américain, Franklin est un théoricien proche des idées marxistes. Son analyse est donc à la fois très critique des idées entrepreneuriales défendues par RAH mais aussi très documentée en ce qui concerne le fameux complexe militaro-industriel dont RAH s'est parfois fait le porte-parole (dans le futur de ce livre par exemple, où Heinlein apportera plus ou moins sa caution à l'administration Reagan). Cette connaissance est de première main puisque Franklin a été (lui aussi) un vrai militaire d'active, officier au SAC (Strategic Air Command) et a même volé au dessus de l'URSS dans des bombardiers nucléaires.

Les jugements de Franklin sur RAH et la société américaine de son époque sont donc à prendre avec le recul nécessaire. Eric Picholle (spécialiste français de RAH et co-auteur de Solutions non satisfaisantes) a parlé ici même (sur fras) de 'livre partisan' (IIRC), propos que je nuancerais en parlant de livre militant mais objectif. De plus, cet ouvrage est factuellement est difficile à attaquer et, à la différence du livre de Bellagamba & Picholle, est le fait d'un citoyen et militaire US pétri de la culture de ce pays.

Solutions non satisfaisantes.jpg

En tout cas, c'est le meilleur livre sur RAH que j'ai pu lire. Un ouvrage d'une longueur suffisante pour assurer le développement d'une approche critique argumentée. Sans fioritures excessives, mais surtout exempt des sentiments excessifs (haine féroce ou admiration béate) ou des messages politiques envahissants que l'on peut trouver dans d'autres ouvrages consacrés à cet auteur qui déchaîne immanquablement les passions.  Son attitude "back to basics" (ici les textes de la main même de RAH) est indiscutablement un plus.

Note GHOR : 3 étoiles

23/12/2008

_The John W. Campell letters Volume 1_

The John W. Campell letters Volume 1 : John W. Campbell (compilé par Chapdelaine & Chapdelaine & Hay) : AC Projects : 1985 : ISBN 0-931150-16-7 : 610 pages (y compris un index plutôt sommaire) : quelques euros pour le PB, quand on le trouve (ce titre existe aussi en HC). A noter qu'il a été publié un deuxième volume, qui est rarissime.

The J W Campbell letters vol 1.jpg

Cet ouvrage est tout simplement une compilation d'une partie des lettres écrites par Campbell aux divers acteurs de la SF (auteurs, agents, illustrateurs, critiques) entre 1938 & 1971. Celles figurant dans ce volume couvrent surtout les années 50-60.

Campbell était un véritable 'letterhack', mais à l'envers, puisque ses longs (plusieurs pages chacun) courriers n'avaient pas vocation à être publiés. C'était plutôt des sortes d'éditoriaux-bis dans lequel il utilisait les mêmes techniques de provocation et les mêmes outils de contre-pied que dans ceux qu'il écrivait pour ASF. Il employait ainsi un certain nombre de personnalités de la SF comme "sounding-boards" pour divers sujets de débats.

Il y faisait donc large usage de ses (parfois supposées ou limitées) connaissances variées et y poursuivait ses théories souvent fumeuses tout en donnant en patûre à ses correspondants des tonnes d'idées ou de scénarii de romans ou nouvelles.

Compte tenu de sa taille (+ de 600 pages écrites petit) et du style de Campbell qui oscille entre le strident ou le didactique développant à longueur de page des points techniques sans intérêt, ce livre est, en l'état, à peu près illisible. Du coup, je l'ai plutôt lu en diagonale, en ne m'arrêtant que sur des points précis de la légende Campbellienne (le Dean drive) ou des destinataires spécifiques (RAH/Blassingame). L'absence de tout matériel supplémentaire (pas d'indication permettant par exemple de savoir quel est le texte que Campbell rejette dans telle ou telle lettre) augmente la difficulté de lecture, surtout pour ASF des années 50-60 qui est le magazine le moins connu/traduit en VF. Comme on ne connaît pas la teneur des lettres auxquelles répond Campbell, on en est parfois réduit à des suppositions. Cela fait parfois l'effet d'une conversation dont on n'entendrait que l'un des interlocuteurs.

Astounding 1953-10.jpg


En conséquence, il convient de réserver cet ouvrage au rôle de source d'information supplémantaire dans le cadre d'études ciblées, par exemple sur un auteur ou la génèse d'un texte.

Il en ressort tout de même un Campbell très imbu de lui même et de son savoir. Son fourvoiement aveugle dans la croyance en des pouvoirs psi qu'il a (selon ses dires) longuement étudié est par exemple évident dans ses écrits qui ne renvoient pas l'image d'un homme très sympathique et que l'amour du débat pour le débat rend parfois solitaire. A contrario, sa générosité en idées et suggestions pour améliorer un texte est manifeste ainsi qu'un coté humain touchant dans ses rapports avec son épouse et ses enfants.

Un livre très sépcifique, donc, que l'absence d'appareil analytique ou contextuel pénalise fortement dans le cadre d'une lecture informelle.

Note GHOR : 1 étoile