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03/03/2013

_Race, Ethnicity and Nuclear War_

Race, Ethnicity and Nuclear War : Representations of Nuclear Weapons and Post-Apocalyptic Worlds : Paul WILLIAMS : 2011 : Liverpool University Press (#40 dans la série "Liverpool Science Fiction Texts and Studies") : ISBN-13 978-1-84631-708-8 : ix+278 pages (y compris index et bibliographie) : coûte 65 GBP pour un HC non illustré avec jaquette, disponible chez l'éditeur (là : http://www.liverpooluniversitypress.co.uk/index.php?optio...), sera sans doute repris ultérieurement au format TP plus abordable.

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Ecrit par un professeur de littérature dans une université anglaise (à noter qu'il semble exister plusieurs personnes de ce nom gravitant autour de la SF), cet ouvrage fait partie de la longue série de titres consacrés à l'étude du genre proposés par l'université de Liverpool. Il s'agit ici d'une analyse des liens entre les armes nucléaires et la race blanche, répondant à la question de savoir si la bombe atomique est une arme de "blancs". Cet ouvrage se trouve à l'intersection de travaux existants, tant sur la représentation des races dans le genre (deGraw, Lavender, Nama,... ) que sur l'imagerie de l'arme nucléaire et le post-apocalyptique (Booker, Brians, Dowling,...).

anglais,1 étoile

Après une assez longue introduction, ce volume se divise en huit chapitres de longueur variable (de vingt à quarante pages) dont certains ont déjà été publiés précédemment dans diverses revues. Ils abordent successivement plusieurs thèmes, allant des oeuvres d'avant 1945 aux représentations de l'Australie après la bombe en passant par le nationalisme indien (hindou) et le projet Manhattan. L'auteur s'appuie essentiellement sur des oeuvres littéraires même si certains films (On the Beach, les trois Mad Max ou The Mouse who Roared) sont aussi invoqués. Plusieurs pages de notes ainsi qu'une bibliographie et un index complet sont fournis.

anglais,1 étoile

L'impression plutôt mitigée que j'ai eu de cet ouvrage est peut-être tout d'abord due à la minceur ou l'évidence de la thèse de l'auteur. A la question "La Bombe est-elle une arme de blancs ?" la seule réponse possible est "Oui". De même que sa représentation ou ses conséquences reflètent sans grande surprise la sociologie de ses producteurs et consommateurs majoritaires (des américains WASP). Le matériau exploité par Williams est aussi un facteur de difficulté puisqu'il s'agit soit de textes parus dans des supports très spécifiques (destinés aux Noirs américains ou publiés en Inde), soit d'oeuvres aux marges du genre (les romans étudiés dans le chapitre 6 qui semblent même purement "mainstream") ou entrant plutôt dans la catégorie des techno-thrillers (comme certains James Bond évoqués dans le dernier chapitre).

anglais,1 étoile

Le choix de la reprise de travaux antérieurs induit aussi un certain manque de réflexion d'ensemble en contraignant le discours de l'auteur à utiliser des points de passage obligés. Cela nous vaut un chapitre sur une série de nouvelles de Langston Hughes dont on sent bien que la relation avec le sujet affiché de l'ouvrage est plutôt ténue (le texte a été initialement publié dans The Journal of Transatlantic Studies). Même si la plupart des exemples purement SF mentionnés par l'auteur (Miller, Butler, Bradbury, Vonnegut,...) sont très classique, on découvre parfois des perspectives originales comme le chapitre consacré aux anticipations nucléaires indiennes. Au final, le tout forme un ensemble qui n'est pas inintéressant mais qui est parfois trop loin de la science-fiction proprement dite.

anglais,1 étoile

Note GHOR : 1 étoile

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