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25/02/2009

_Faces of the future : The lessons of science fiction_

Faces of the future : The lessons of science fiction : Brian ASH : Elek/Pemberton : 1975 : ISBN-10 0-236-31004-6 : 213 pages (y compris bibliographie secondaire et index) : une vingtaine d'Euros pour un HC d'occase (avec jaquette).

Faces of the future.jpg


Cet ouvrage est une sorte d'introduction générale à la SF, comme il s'en publiait pas mal dans les années 70-80, au moment où la SF, en particulier en Grande Bretagne grâce au soutien d'écrivains comme Amis, devenait une littérature un peu plus fréquentable.

Nous avons donc affaire à un livre découpé en une douzaine de chapitres, suivant un canevas assez classique. Il commence par une introduction qui souligne le côté satirique de la SF en se focalisant sur The space merchants, puis poursuit avec une partie historique allant des grands ancêtres (ici Lucien) à Wells et se termine par un développement des principaux thèmes du genre (l'utopie/la dystopie, le temps, les machines, l'évolution, les extraterrestres, les dieux). L'ensemble s'appuie largement sur les habituels textes et écrivains 'canoniques' (de Asimov à Van Vogt).

Planète à gogos (Denoel 1971).jpg

Suivent une bibliographie secondaire (complète pour l'époque) et un index par auteur et titre.

Replacé dans le contexte de l'époque, cet ouvrage aurait pu été certainement intéressant. Hélas, il est d'un tel classicisme que sa lecture de nos jours n'apporte qu'une impression de réchauffé. Tout ce que l'on peut lire sous la plume de Ash a déjà été lu : la litanie des grands prédécesseurs littéraires (More, Bacon, Voltaire, Kepler...) qui forment un pédigree impeccable au genre; l'omniprésence de Wells qui est mis à toutes et les sauces (son entrée d'index fait 10% du total), ce qui est normal, Ash étant à la base un spécialiste de l'auteur; la sur-évaluation de la SF (respectable) satirique tendance Galaxy et l'ironie facile sur le Space Opéra; l'insistance permanente sur les auteurs les plus acceptables (Huxley, Stapledon) et la confusion entre futurologie et SF (cf. l'anecdote sur Cartmill).

Ce n'est pas que c'est un mauvais ouvrage, Ash connaît bien la SF et parvient parfois à utiliser des références originales (pas mal de romans de Edmund Cooper, auteur qui était à son zénith à l'époque) et sa présentation du genre, même si elle caresse un peu trop l'intelligentsia dans le sens du poil, est parfaitement valide.

Seed of light (Ballantine 1969).jpg


Cet ouvrage manque juste, à ce moment de mon parcours de lecture, du petit plus qui le rendrait remarquable. C'est aussi vrai d'une façon plus chronologique puisque publié deux ans après Billion year spree, il ne peut égaler son prédécesseur.

D'où une note GHOR qui correspond plus à l'absence d'intérêt de se procurer cet ouvrage plutôt qu'à ses qualités intrinsèques.

Note GHOR : 1 étoile

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