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28/01/2021

Mes joyeuses aventures dans la noosfère 5- Away and Beyond

Supposons que vous ayez fait l’acquisition d’un ouvrage se rattachant aux genres de l’imaginaire et que, dans un grand élan de partage (et aussi pour cataloguer votre collection), vous décidiez de l’entrer dans la base Noosfère.

Mais tout d’abord un avertissement :

Que l’on soit clair, AUCUNE base de données bibliographique n’est exhaustive à 100% et AUCUNE base de données bibliographique n’est fiable à 100%.

A partir de ce moment, trois possibilités se présentent, sachant que, après une étude dans les règles de l’art (voir ), celles-ci sont à peu près équiprobables.

 

Cas No 1 : Le livre que vous avez en main n’est pas dans la base. Vous allez sans doute trouver d’autres éditions/impressions/tirages (Noosfère n’est pas très sûre de sa terminologie) puisque les titres vraiment inconnus (non référencés) sont rares. A cela on peut avancer plusieurs raisons.

Tout d’abord, il faut savoir que, pour avoir le plaisir de collaborer à cette entreprise bibliographique il vous faudra vous acquitter de l’adhésion annuelle (soit 30 €) ce qui vous ouvre la possibilité de participer et surtout de voir vos contributions caviardées par des experts autoproclamés qui s’occupent de la base depuis 20 ans. On pourrait penser qu’un projet collaboratif (c’est du moins comme cela qu’il se présente) soit à même de permettre à des non adhérents (quelles que soient leurs raisons) d’enrichir la base.

Ensuite, quand bien même serez-vous adhérent (et pas victime d’une privation de vos droits contractuels –ça arrive-), il existe un goulot d’étranglement majeur au niveau de la validation des contributions sachant que celles-ci sont « modérées ». En effet, non seulement vous ne pouvez avoir à un instant T que 21 (pas 20 pas 30, mais 21) contributions en attente de validation mais il vous faudra attendre parfois plusieurs jours pour pouvoir recommencer à contribuer le temps que quelqu’un s’occupe de vos soumissions en attente. Pour des contributeurs qui « en ont sous le pied » ce délai est franchement inacceptable.

Dernière raison, il se peut aussi que l’on vous ait expressément demandé de ne plus contribuer, chose qui m’est arrivée ("il me paraît préférable que tu ne contribues plus" mail de René-Marc Dolhen du 23-06-2020). Il est alors évident que de se priver d’un contributeur qui « fournit » plus de 10.000 corrections en quelques mois ne va pas dans le sens d’une exhaustivité de la base.

 

Cas No 2 : Le livre que vous avez en main semble être dans la base, mais tous les champs ne sont pas remplis, ce qui, outre une qualité bibliographique perçue perfectible, peut amener le contributeur un peu sérieux à se poser des questions (est-ce le bon ?). Ici aussi, plusieurs explications sont possibles. Outre la difficulté à contribuer évoquée plus haut, on peut sans doute lier ces lacunes à la multiplication des champs (Genre, Édition, Date de parution) dont les définitions sont particulièrement floues et l’intérêt bibliographique discutable. A quoi sert de rentrer dans une base bibliographique une date de parution que l’on recopie d’Amazon ?

A contrario, des éléments d’identification essentiels (comme le couple AI/DL) sont très souvent manquants. Cela veut dire qu’avant de lancer dans une expansion des données récoltées, il serait sans doute plus pertinent de requalifier les enregistrements existants de façon à les mettre au niveau « minimal ».

 

Cas No 3 : Le livre que vous avez en main semble être dans la base mais en fait, il y a un certain nombre d’erreurs dans les informations fournies par la base quand vous les comparez avec le livre que vous avez en main. Il est évident que l’erreur est humaine (comme ici où personne n’a encore vu le « S » final). Ces erreurs d’inattention sont partout et pas graves en soi, ce qui est plus gênant ce sont les tonnes d’erreurs de la base qu’une meilleure connaissance du domaine aurait pu éviter. Comment peut-on se prétendre site bibliographique et laisser passer des énormités comme cette page, cette édition ou ce genre de crédit.

Cela s’ajoute aux normalisations à la con à la sauce Noosfère comme ce livre qui a droit au fameux 11.0 x 18.0 cm, dommage pour un livre qui fait 12 cm ce qui est une de ses caractéristiques distinctives. Comment peut-on penser se fier à un site qui est structurellement et intellectuellement incapable de distinguer des subtilités comme l’existence de deux versions de Seconde Fondation publiées au 1er trimestre 1978 (une le 14/02 et l’autre 16/03).

Seconde fondation (Denoel 1978-03).jpg

Finalement, à quoi sert donc ce merveilleux outil ? A rien pour les collectionneurs qui voudraient gérer leur bibliothèque (il y manque des milliers d’ouvrages), à rien non plus pour les bibliographes tant l’information est sujette à caution (c’est un euphémisme) à tous les niveaux, et à rien non plus pour ceux qui, comme moi, ont envie de se lancer dans un projet collaboratif (pourtant on vous a bien dit que c’est la base à Bruno). Au final un truc de gougnafiers verrouillé par une petite élite plus occupée à conserver le contrôle sur son petit pré carré qu’à se lancer dans de véritables travaux bibliographiques au profit de la communauté.

En fait, je sais à quoi ça sert ! On trouve sur le site les copies des quatrièmes de couvertures (en plus des scans qui donnent exactement la même information) péniblement recopiées à la main en respectant l’alignement, la taille de la police et la ponctuation (gare à vous, sinon vous aurez droit à des mails assassins de gens dont c’est visiblement l’obsession).

En conclusion, je comprends mieux pourquoi j’ai mis 25 ans à adhérer et un an à comprendre le fonctionnement de cette petite dictature. Comment ai-je pu prendre au sérieux des gens qui commencent par donner des ordres complètement débiles (rajouter des nouvelles à des éditions de Fahrenheit 451 qui ne les comportent justement pas) ou qui vous font toute une histoire parce qu'il reste un faute d'orthographe dans une 4ème de couverture que vous n'avez même pas entrée. Et moi qui croyais que Noosfère était une association loi de 1901 et non la chose de Bruno (ou d'autres). Ces mêmes kapos puis qui osent supprimer des informations bibliographiques avérées juste parce que ce n'est pas eux qui ont fait les recherches, le tout dans le dos des contributeurs. Des minables qui font leurs coups en douce mais qui baissent leur froc à la moindre lettre recommandée. Elle est belle la fine fleur de la bibliographie française. Mais bon, comme on dit : "Information is free.".

_Strategic Air Command in the UK_

Strategic Air Command in the UK : SAC Operations 1946-1992 : Robert S. HOPKINS III : 2019 : Hikoki Publications : ISBN-13 978-1-90210-956-5 : 224 pages (y compris index) : coûte 29.95 GBP pour un grand hc avec jaquette largement illustré en n&b et couleur, disponible chez l'éditeur ().

Strategic Air Command in the UK.jpg

Ce relativement court ouvrage détaille la présence du SAC en Grande-Bretagne de 1946 à 1992. Les activités de ce commandement (désormais dissous) à partir de bases britanniques étaient donc le bombardement nucléaire (sur B-29, B-50, B-36, B-47, B-52 et y compris avec des missiles Thor), la reconnaissance stratégique (U-2/TR-1, SR-71, RB-47) et le ravitaillement en vol (KC-97, KC-135, KC-10. Toutes ces missions sont amplement décrites dans ce livre. Pour être franc, même s'il faut saluer le travail de Hopkins, le résultat n'est pas vraiment passionnant à lire car ne "décollant" jamais de longues listes d'appareils et de missions de routine. A réserver aux spécialistes de ce sujet.

20/01/2021

_The Role of Science Fiction_

The Role of Science Fiction : Asimov & Vonnegut A comparison : Stefan WEIßHAMPEL : 2008 (mais mon exemplaire est sans doute un POD) : Diplomica (série "Staatsexamensarbeit") : ISBN-13 978-3-8366-6006-8 (la fiche ISFDB du titre) : 102 pages (y compris bibliographie mais pas d'index) : semble coûter 38 Euros pour un tp sans jaquette (au format d'un petit A4) non illustré, disponible en ligne en cherchant (là par exemple).

anglais, 1 étoile

C'est un drôle d'ouvrage que nous avons là. J'avoue que je ne me souviens pas trop de comment je l'ai connu et comment me le suis procuré, il s'agit en effet (me semble-t-il) d'une thèse universitaire allemande mais écrite (ou traduite) en anglais (attention, il reste des petits bouts d'allemand dedans). D'après l'abstract, le projet de l'auteur et de montrer qu'Asimov et Vonnegut utilisent la science-fiction de façon différente dans leurs oeuvres. Pour être plus précis, il s'agit d'une étude qui ne porte que sur 4 romans (2 par auteur) : Foundation et Robots and Empire d'Asimov et The Sirens of Titan et Galápagos de Vonnegut.

anglais, 1 étoile

Le livre est organisé en 4 chapitres (+ une introduction et un "résumé" en français dans le texte) de taille variable qui abordent dans l'ordre : la définition de la science-fiction; ses principaux genres; certains thèmes précis (ici la religion et le destin) et enfin le postmodernisme. Une bibliographie en deux parties complète l'ensemble qui ne propose pas d'index.

anglais, 1 étoile

Même si certains points abordés ne sont pas dénués d'intérêt (comme par exemple l'histoire de la critique SF ou la présentation de Galápagos comme étant proche de la Hard Science), ce livre est quasiment une caricature tellement il donne une impression d'un travail bâclé. On dirait presque que Weißhampel s'est demandé quel sujet de thèse (ou d'un autre diplôme) il pouvait bien proposer puis qu'il à choisi la SF, pris aux hasard deux auteurs connus, lu deux livres (pris au hasard aussi avec deux "bouts" de l'ensemble Asimovien Robots-Fondation) de chacun ainsi qu'une (toute) petite dizaine d'ouvrages de référence (Rose, Roberts, Patrouch, Suvin, Palumbo et surtout Broderick, dont le Reading By Starlight devient Reading The Starlight dans tout le livre, mais bizarrement pas Schatt sur Vonnegut par exemple); tout cela pour produire la centaine de pages requise par le jury.

anglais,1 étoile

A la lecture, un tel manque de connaissance du genre par l'auteur est tout simplement affligeant, j'espère que ses examinateurs en savaient aussi peu que lui sur le sujet. Quand Weißhampel déploie toute une argumentation en se basant sur l'illustration de couverture de la première édition de Foundation (ce point est répété plusieurs fois) et qu'il nous montre et discute ce qui est en fait l'édition Bantam Spectra de 1991 (et encore, il s'agit sûrement d'une impression postérieure), c'est juste du foutage de gueule. Le reste est l'avenant, avec un vrai manque de culture science fictive et/ou de recherches personnelles (la bibliographie est assez parlante dans sa brièveté). Un discours qui en vient à conclure au bout de 100 pages que Asimov et Vonnegut et bien c'est pas pareil et qu'ils n'utilisent pas les instruments du genre pour dire la même chose est proche du zéro intellectuel. Comme quoi, il reste encore de la place pour n'importe quoi dans le vide intersidéral qu'est l'étude du genre.

anglais,1 étoile

Note GHOR : 1 étoile (pour l'encre)

17/01/2021

_Warships after Washington_

Warships after Washington : The Development of the Five Major Fleets 1922-1930 : John JORDAN : 2011 (2015 pour cette édition) : Seaforth Publishing : ISBN-13 978-1-47385-273-0 : xiv+338 pages (y compris index et bibliographie) : Coûte 16.99 GBP pour un tp illustré en n&b, disponible chez l'éditeur.

Warships after Washington.jpg

Tout est dit dans le sous-titre de cet ouvrage. John Jordan, auteur de nombreux ouvrages d'histoire maritime, nous y raconte l'évolution des cinq principales marines de l'époque (USA, GB, Japon, Italie & France) sur la période comprise entre la conférence de Washington et celle de Londres. Il y aborde toutes les classes de navires, y compris celles propres à certaines nations (comme le contre-torpilleur français). Cela se lit comme un roman et fait preuve de l'érudition que l'on connaît à Jordan. Cette remarquable synthèse (ceux qui sont intéressés par des approches plus détaillées par type de navire ou par nation trouveront des pistes dans bibliographie) est à mon sens un indispensable pour avoir une vision globale de la période immédiatement après la 1GM.

15/01/2021

_La science fiction_

La science fiction : Xavier DOLLO & Djibril MORISSETTE-PHAN : 11-2020 : Critic / Les Humanoïdes Associés (série "Histoire de... En bande dessinée") : ISBN-13 978-2-7316-7600-6 (inconnu de l'ISFDB, la fiche Noosfère du titre) : 216 pages (pas d'index ni de bibliographie) : semble coûter 22 Euros pour un hc sans jaquette (au format d'un petit A4) bien évidemment illustré en couleurs, disponible partout.

La science fiction (Dollo).jpg

Cet ouvrage est un projet d'une grande originalité qui, à ma connaissance, n'a jamais été tenté sur une telle longueur (on se souviendra principalement de quelques planches de Gotlib). Il s'agit donc d'une histoire de la science-fiction (même si l'on y croise des acteurs ayant oeuvré dans d'autres genres) racontée par le Français Xavier Dollo (Thomas Geha) sous la forme d'une bande dessinée illustrée par le Canadien Morissette-Phan. On notera que le livre se consacre essentiellement à SF écrite (le cinéma, la BD font l'objet de seulement quelques annexes) et ce dans le monde entier.

La littérature française d'imagination scientifique.jpg

Le livre est organisé d'une façon peu évidente (sans doute à cause du principe même de la bande dessinée) en douze "chapitres" de taille très variable (le plus long étant celui consacré à l'âge d'or de la SF américaine) au milieu desquels sont insérés des sortes d'annexes ou de notes (du type "Cinq incontournables du space opera" ou "Portrait de Frank Herbert" ou "Six romans pour découvrir (ou redécouvrir !) le merveilleux scientifique" qui bizarrement liste cinq ouvrages de référence -dont l'exécrable Bridenne- et un seul omnibus) qui partagent parfois l'espace des pages avec le récit principal. Celui-ci suit tout d'abord une progression chronologique puis bascule d'une façon classique sur une division plutôt géographique afin de suivre l'évolution des diverses SF "nationales" (américaine, britannique, française et "reste du monde"). L'ouvrage propose une préface de Bordage, mais pas de bibliographie (à part quelques lignes en page 4) ni d'index.

Astounding (Dey 2018).jpg

J'ai beaucoup de mal à affiner ma réaction face à ce livre qui pourtant est "Recommandé par ActuSF" (c'est ce que dit le sticker sur la couverture) comme si c'était un gage de qualité (sic). A l'évidence, il faut saluer l'audace du concept et la qualité de la réalisation sachant que je ne suis pas en capacité de me prononcer sur le style graphique (même si j'avoue avoir eu du mal à reconnaître certains auteurs et tiqué sur la guillotine anachronique de la page 8) qui m'a paru parfaitement servir le texte de Dollo. En ce qui concerne celui-ci, qui est pour moi le coeur du livre, je n'ai en fait pas grand chose à dire. Il n'y a pas d'erreurs manifestes (même si j'ai bloqué sur les multiples Wolheim), tous les grands auteurs sont cités, l'histoire racontée colle à celle d'une certaine école d'une façon hyper classique (ici, comme chez Aldiss, la SF est enfantée par Mary Shelley), on a bien le chapitre obligatoire sur la SF féminine (ici exclusivement sous l'angle US) dans lequel est enchâssé le couplet -obligatoire aussi- sur les minorités qui nous épargne les leçons de morale de Jeannette Ng au profit de celles de Rebecca Kuang, les conseils et pistes de lectures sont présents (même si un esprit soupçonneux pourrait trouver le nombre de titres publiés par Rivière Blanche qui sont mentionnés extraordinairement élevé) et le tout témoigne d'une recherche certaine.

Building new worlds 1946-1959.jpg

En y réfléchissant, il y a deux aspects de l'ouvrage qui m'ont gêné. Le premier est le fait que, au bout des 216 pages du livre, je n'ai strictement rien appris de nouveau. J'ai souvent eu l'impression de lire une sorte d'article Wikipédia sur la SF avec à peu près le même dosage d'anecdotes (ou de trivia) et de généralités empruntées à des sources fiables. Tout cela donne l'impression d'être simplement du réchauffé superficiel et, pour qui veut s'en donner la peine, serait d'une façon profitable remplacé par des choses autrement roboratives. Si vous voulez connaître l'histoire de l'âge d'or d'Astounding, lisez Nevala-Lee (comme l'a visiblement fait Dollo), si vous voulez connaître l'aventure de New Worlds, lisez Boston & Broderick, Ashley ou directement Moorcock lui-même; si le merveilleux scientifique vous passionne, il existe pas mal de titres récents sur le sujet. Ce côté Wikipedia est d'ailleurs aussi frappant dans la quasi-transparence de l'auteur dont le lecteur est bien en peine de deviner quelles sont les positions personnelles. Mon second souci est lié à la tendance uchroniste (pour ne pas dire révisionniste) que manifeste cet ouvrage au sujet de la SF française de l'entre deux guerres. Comme le font d'autres titres récents, Dollo se complait dans le récit d'une sorte d'uchronie située dans un monde où la SF a émergé en France en même temps (mais en mieux) qu'elle l'a fait aux USA. Avec toujours la même poignée d'auteurs (Renard, Rosny, Spitz...), le même magazine (Sciences et Voyages) et la même collection aux trois volumes dont un américain (Les Hypermondes de Messac), il nous refait le coup du presque avènement de la SF en France. Désolé, mais la SF est non seulement née aux USA en 1926 mais elle est restée au moins jusqu'au années 50 un pur produit américain. Dommage pour notre égo littéraire mais les scénarios imaginaires possibles que l'on peut bâtir et développer à longueur de pages n'effaceront pas cette réalité : la SF n'existait pas en France en tant que genre autonome et structuré avant 1955.

Michael Moorcock Death is no obstacle.jpg

Au final, on est là face à un ouvrage bien fait, relativement classique et mesuré dans son approche historique et qui propose une forme narrative particulièrement originale et réussie. C'est juste que je me suis profondément ennuyé à sa lecture tellement tout m'y était connu et prévisible. Toujours les mêmes jalons (Verne & Wells, PKD, la New Wave), les mêmes exemples rabâchés (Weinbaum le Stendhal de la SF fauché au seuil d'une carrière glorieuse, RAH forçant le marché des slicks) et les mêmes anecdotes lues des milliers de fois : Hugo Gernsback et sa pingrerie, la librairie La Balance, Campbell Hubbard Van Vogt et la scientologie, clichés faciles dont certains nécessiteraient des pages et des pages d'analyse. Après m'être fadé en plus de quarante ans un bon gros millier de livres sur la SF, c'est juste un ouvrage qui n'est pas pour moi, j'ai plus intéressant et plus "creusé" à lire.

français,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles (pour le concept)