Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/09/2014

_Demon Prince_

Demon Prince : The Dissonant Worlds of Jack Vance : Jack RAWLINS : 1986 : Borgo Press (série Milford/Popular writers of today #40) : ISBN-10 0-89370-263-3 : 104 pages (y compris index et bibliographie) : coûtait 7 USD pour un petit tp non illustré (existe aussi en hc -163-7), pas simple à trouver.

anglais,Vance,3 étoiles

Ce volume fait partie de la série de monographies d'auteurs (de SF en majorité) publiées par Borgo (et ses diverses incarnations) initialement dans les années 70 & 80 (voir ici pour la liste des titres). Il est donc consacré à Jack Vance, un des auteurs les plus connus du genre et qui, à l'époque, avait un peu levé le pied sur la production de textes de SF (la série des Alastor) et avait tenté une incursion dans la Fantasy "pure" avec la trilogie de Lyonesse. Il allait par la suite revenir à la SF pour ses derniers titres (les Caldwall et les Gaean Reach). A noter qu'il existe d'autres ouvrages sur Vance dont certains sont évoqués ici et .

anglais,vance,3 étoiles

Ce livre ne suit que partiellement les grandes lignes des titres de la même série. En effet, même s'il s'ouvre par l'habituelle chronologie et une brève introduction sur le personnage qu'était Vance, il abandonne la classique approche chronologique pour une exploration plus structurelle qui passe en revue successivement les mondes imaginés par l'auteur ("Vance's Worlds"), les astuces lexicales utilisées pour les décrire ("Vance's Words") et les intrigues et personnages que l'écrivain y déploie ("Vance's Plots"). Ces trois chapitres forment l'essentiel du volume et sont suivis par une courte conclusion qui évoque la (rétrospectivement brève) tentative de changement de genre de l'auteur et une assez longue (9 pages) interview. Une bibliographie secondaire sélective et un index clôturent l'ouvrage.

anglais,vance,3 étoiles

Cet ouvrage est un excellente surprise au sein d'une collection dont les titres sont souvent sans grand relief, généralement à cause de l'étroitesse du format imposé (embrasser la carrière d'un auteur en parfois une soixantaine de pages). Le choix d'une organisation originale s'avère ici payant et nous évite une n-ième liste chronologique, commentée et/ou résumée de la production d'un auteur. En se concentrant sur ce que décrit Vance, comment il le décrit et ce qu'il en fait par la suite, Rawlins se positionne en plein dans ce qui fait traditionnellement la force des écrits de l'auteur, à savoir l'évocation d'une société différente, y compris dans ses aspects les plus "ordinaires".

anglais,vance,3 étoiles

Il est aussi extrêmement rafraîchissant de voir que la posture de Rawlins sait aussi se faire critique, en particulier dans la dernière partie ("Vance's Plots"). En effet, l'auteur montre bien la quasi complète disparition de toute intrigue (et parfois de tout intérêt) au fur et à mesure de l'avancement de la carrière de Vance. Si, comme Rawlins le montre bien, il ne se passait déjà pas grand-chose dans les plus récents romans de Vance à l'époque de l'écriture de cet essai, le jugement aurait sans doute été encore plus sévère face à l'immobilisme de titres comme Lurulu ou Ports of Call. Mais l'on aime aussi Vance pour d'autres éléments que Rawlins détaille très bien : des sociétés vraiment autres (même si leur plausibilité est douteuse), un rythme reposant, un langage original (même si les francophones sont sans doute mieux armés pour en percevoir la construction) et surtout une "texture" détaillée qui lui est propre. En tout cas, il s'agit là probablement du meilleur livre sur Vance grâce à un "décorticage" approfondi et pertinent de la structure même de ses fictions.

anglais,vance,3 étoiles

Note GHOR : 3 étoiles

05/04/2014

_The Work of Ross Rocklynne_

The Work of Ross Rocklynne : An Annotated Bibliography & Guide : Douglas MENVILLE : 1989 (pour la première impression) : The Borgo Press ("Bibliographies of modern authors" #17) : ISBN-13 978-0-8095-1511-0 : 70 pages (y compris index) : coûtait une quinzaine d'USD pour un TP non illustré : A noter que l'exemplaire présenté est sans doute une réimpression POD tardive au vu du code "Lightning Source" de la dernière page.

The work of Ross Rocklynne.jpg

Cette bibliographie, comme d'autres évoquées ici, fait partie de la collection "Bibliographies of modern authors" éditée par Borgo à la fin des années 80 (même si, comme indiqué plus haut, cet exemplaire est nettement postérieur) et qui comptera une trentaine de titres dont une bonne moitié consacrée à des auteurs de SF, certains connus (Vance, Williamson) d'autres beaucoup moins (Ing, Bretnor ou Rocklynne comme ici). Ross Rocklynne (de son vrai nom Ross Louis Rocklin) est un auteur qui a collaboré régulièrement à tous les magazines durant l'âge d'or de la SF et, à en croire la préface de Cox, l'un de ces petits maîtres du genre maintenant oubliés.

1GA 40.jpg

Cet ouvrage suit le canevas de la série et présente donc une succession de parties plus ou moins standardisées et de tailles inégales. On trouve tout d'abord une introduction par Arthur Jean Cox, une chronologie de la vie de l'auteur, puis la partie strictement bibliographie primaire : les livres de Rocklynne (qui se limitent à un recueil et la moitié d'un Ace Double), les nouvelles (Menville en liste 110 dont la majorité n'ont jamais été reprises), non-fiction (une quinzaine de textes), contributions à des fanzines (une douzaine sont recensées). On trouve ensuite plusieurs courtes parties : la mention de l'unique pièce de radio et du seul juvénile de Rocklynne, la liste des textes sur l'auteur et des oeuvres non publiées ainsi que des appréciations de collègues. Un index des titres clôture l'ouvrage et est indispensable pour localiser où se trouve telle ou telle oeuvre de l'auteur sachant que Menville utilise un classement chronologique.

Après nous le délire (Casterman 1977).jpg

On a là un travail qui est probablement à peu près complet pour le domaine anglo-saxon mais qui, comme d'habitude dans cette série, pêche un peu sur l'international. Par exemple, si la parution en français de la nouvelle Randy-Tandy Man dans une anthologie chez Casterman est bien indiquée, celle de Jaywalker dans la première version de Galaxie est omise.

anglais,rocklynne,3 étoiles

Au final, et comme c'est souvent le cas pour les ouvrages à vocation strictement bibliographique, la plus-value apportée par cet opus réside non dans les données "brutes" (trouvables aisément ailleurs, comme ici), mais dans les informations périphériques révélées par le compilateur (titres initialement prévus, histoire éditoriale, appartenance à une série, utilisation de pseudonymes, etc.). Dans ce domaine, ce petit livre est une mine de renseignements originaux.

anglais,rocklynne,3 étoiles

Note GHOR : 3 étoiles

15/06/2013

_Here be dragons_

Here be dragons : Exploring Fantasy maps and settings : Stefan EKMAN : 2013 : Wesleyan University Press : ISBN-13 978-0-8195-7323-0 : viii+284 pages (y compris index et bibliographie) : coûte 27.95 USD pour un tp disponible chez l'éditeur (là : http://www.wesleyan.edu/wespress/).

Here be dragons.jpg

Un des nombreux lieux communs relatifs à la Fantasy est que tout ouvrage appartenant au genre est forcément muni d'une ou plusieurs cartes. C'est en voulant vérifier cette idée reçue que l'auteur, un universitaire américano-suédois et participant régulier à l'IFA, a décidé d'écrire cet ouvrage, et ce d'autant plus que ses recherches préliminaires ont montré que ce sujet n'avait jamais été véritablement abordé en profondeur. Comme ne l'avaient pas été les liens entre les éléments de géographie "physique" (l'environnement, le relief, la végétation ou le climat) et le récit qui sont ici abordés par l'auteur dans ce volume édité par une presse universitaire américaine à qui l'on doit un certains nombre de titres liés au genre (ouvrages de référence ou de fiction).

anglais,fantasy,2 étoiles

Après une assez longue introduction qui précise les contours du projet (y compris une tentative de définition de la Fantasy), la terminologie et la méthodologie employées, l'ouvrage comporte quatre chapitres principaux. Ekman aborde tout d'abord le sujet des cartes dans les livres (romans ou recueils) de Fantasy par le biais d'une étude statistique pointue qui porte sur divers paramètres (présence ou pas d'une carte, type de représentation, symboles utilisés, éléments présents...). Il se concentre ensuite sur la carte de la Terre du Milieu pour en tirer certains enseignements sur la stratégie narrative de Tolkien. Le chapitre suivant est consacré aux frontières et bordures chez divers auteurs (de Gaiman à Pratchett), ainsi qu'au concept de "Polder" (un terme apparu chez Kaveney puis Clute). La division entre nature et culture est ensuite étudiée dans le chapitre suivant. Ceci est accompli qui l'aborde par l'étude de plusieurs villes célèbres du genre : Minas Tirith (Tolkien), Newford (De Lint), New Crobuzon (Miéville) et Ombria (McKillip). Le dernier chapitre se penche sur une des caractéristiques propres aux mondes de Fantasy, à savoir le fait que leur état est souvent directement lié à celui de leur souverain. Il est illustré par des exemples tirés de Tolkien, Jordan et Donaldson. L'ouvrage se termine par une courte conclusion qui plaide pour plus d'études "topofocales" et est complété par divers appendices : la méthodologie exacte et complète utilisée dans le chapitre 2, une bibliographie primaire et secondaire et un index.

anglais,fantasy,3 étoiles

Il faut ici saluer la performance de Ekman, qui, avec cet ouvrage, réussit à intéresser un lecteur comme moi dont la Fantasy n'est pas la principale lecture. Le projet de l'auteur est en effet novateur et mené de façon très compétente et de plus agréable à lire. Le choix de ne traiter qu'un petit nombre d'oeuvres et d'auteurs (le tout étant quand même délibérément dominé par JRRT) a paradoxalement l'effet de renforcer les thèses de l'auteur en permettant un approfondissement qui aurait été impossible s'il s'était dispersé sur l'ensemble des textes composant son échantillon (200 titres sur 4300). Les résultats de son analyse sont à la fois conformes à l'expérience immédiate (par exemple on peut constater que les royaumes maléfiques se ressemblent tous) mais lui permettent, de par l'exploration de leurs légères différences, d'en tirer des constations originales et étayées.

anglais,fantasy,3 étoiles

La publication de cet ouvrage peut aussi être vue comme une frémissement manifestant l'émergence d'un discours théorique propre à la Fantasy et non, comme actuellement, un dérivé ou un sous-produit de celui développé pour la Science Fiction. Du coup, l'auteur "bute" un peu sur le manque d'outils spécifiques à la Fantasy, y compris au niveau du vocabulaire de base. Ceci peut expliquer les emprunts (que je trouve un peu envahissants) de termes inventés par Clute et ses acolytes dans leur Encyclopedia of Fantasy (voir : http://ghor.hautetfort.com/archive/2009/11/18/the-encyclo...), une terminologie que l'on peut estimer ne pas être encore complètement stabilisée même si elle est parfois reprise (par exemple par Mendelsohn). En tout cas, ce livre est une réussite (même s'il on aurait aimé avoir plus d'exemples de cartes) dont la démarche topofocale pourrait aisément être aussi appliquée à la SF (après tout, il y a parfois des cartes dans les ouvrages du genre).

anglais,fantasy,3 étoiles

Note GHOR : 3 étoiles

22/03/2013

_Bearings : Reviews 1997-2001_

Bearings : Reviews 1997-2001 : Gary K. WOLFE : Beccon Publications : 2010 : ISBN-13 978-1-870824-58-3 : x+449 pages (y compris index) : coûte 16 GBP pour un tp non illustré, disponible chez l'éditeur (là : http://www.lxnen.com/rogerbeccon/index.html).

Bearings.jpg

Les amateurs de réflexion sur la SF connaissent bien Gary K. Wolfe. Ce professeur d'anglais est à la fois un universitaire ayant beaucoup écrit sur le genre (on se souviendra de son précurseur The known and the unknown un travail sur les icônes propres à celui-ci) mais aussi un critique qui officie tous les mois dans la revue Locus, un magazine qui est en quelque sorte le Journal Officiel de la SF&F anglo-saxonne. Faisant suite à Soundings (pour la période 1992-1996) et précédant Sightings (sur 2002-2006), cet ouvrage compile justement les critiques de l'auteur parues dans ce magazine entre 1997 et 2001.

anglais,3 étoiles

Après une introduction de Peter Straub et une préface de l'auteur, l'ouvrage se divise chronologiquement par années. Chaque partie rassemble donc les rubriques critiques correspondant à une année donnée (de celle de janvier 1997 à celle de Décembre 2001). Il est à noter que Wolfe a excisé une partie du texte, celle concernant soit des oeuvres qu'il considérait comme trop obscures (essentiellement des ouvrages de référence) soit celles relatives aux divers best-of annuels de la SF anglo-saxonne. A noter aussi que l'auteur n'a pas écrit sa rubrique durant deux mois en 2000. Le format de chaque entrée est assez constant et aborde entre deux et cinq ouvrages auxquels il accorde à peu près deux pages chacun. Un index (auteurs, titres et concepts) clôture l'ensemble qui ne comporte pas de bibliographie.

anglais,3 étoiles

C'est un toujours un plaisir de lire les critiques de Gary K. Wolfe, même pour ceux qui, comme moi, les ont déjà lues mensuellement dans Locus. D'une grande érudition et faisant preuve d'une grande cohérence dans sa vision du genre (même s'il s'en défend dans son introduction), cet ouvrage permet d'appréhender le paysage de la SF (Wolfe n'évoque que marginalement des oeuvres de Fantasy ou d'Horreur) et son évolution au fil des années passées en revue par l'auteur. C'est certes une approche plutôt pointilliste et basée sur des textes en nombre limité et relativement significatifs, mais elle permet d'obtenir une vision pas trop déformée du paysage éditorial US concernant le genre.

anglais,3 étoiles

Le problème essentiel avec cet ouvrage est que son utilité n'est pas forcément évidente pour un abonné à Locus (comme je le suis) qui, on peut le penser, aura lu les écrits de Wolfe au fur et à mesure de leur parution. Les autres types de lecteurs (sans doute la majorité vu que la revue ne compte que quelques milliers de lecteurs) pourront peut-être regretter l'absence des éléments bibliographiques permettant de localiser les livres en question (alors qu'ils sont présents dans la revue). Au final, un ensemble de qualité qui permet aussi de conserver de façon pérenne des écrits parus dans une revue à la solidité moindre.

anglais,3 étoiles

Note GHOR : 3 étoiles

16/02/2013

_Locating Science Fiction_

Locating Science Fiction : Andrew MILNER : 2012 : Liverpool University Press (#44 dans la série "Liverpool Science Fiction Texts and Studies") : ISBN-13 978-1-84631-842-9 : x+244 pages (y compris index et bibliographie) : coûte 70 GBP pour un HC non illustré avec jaquette, disponible chez l'éditeur (là : http://www.liverpooluniversitypress.co.uk/index.php?optio...), sera sans doute repris ultérieurement au format TP plus abordable.

Locating science fiction.jpg

Cet ouvrage est le tout dernier paru dans la collection d'ouvrages sur le genre publiée par l'université de Liverpool. Il est écrit par un universitaire australien, professeur d'anglais, spécialiste des théories littéraires mais aussi amateur de SF depuis sa plus tendre enfance. Dans cet ouvrage (dont une partie a déjà été publiée sous une forme différente dans diverses revues littéraires, du champ de la SF ou pas), l'auteur souhaite proposer un nouvel "emplacement" pour la Science Fiction au sein de l'espace de la littérature. Le tout en s'appuyant sur les travaux de chercheurs comme Bourdieu, Moretti ou Raymond Williams (à l'extérieur du genre) ou comme Suvin, Freedman ou Jameson pour les théoriciens plus habituellement associés avec celui-ci.

Critical theory and science fiction.jpg

L'ouvrage est divisé en neuf chapitres d'une vingtaine de pages chacun. Le premier est une sorte d'introduction autobiographique qui nous raconte les premières expériences de l'auteur avec le genre (au milieu des années 50) et montre le côté déjà très multimédia (textes écrits, radio, films, BD) du genre, même à l'époque. Les trois chapitres suivants bâtissent une définition de la SF comme une "selective tradition" (un terme emprunté à Williams) et montre comment ce champ peut se cartographier (avec force diagrammes) et comment il interagit avec le reste de la littérature. Les deux chapitres suivants traitent des rapports du genre avec ses cousins que sont l'Utopie, la Dystopie et la Fantasy. Le septième chapitre brosse une histoire du genre parfois en opposition avec d'autres approches (comme celle d'Adam Roberts développée là : http://ghor.hautetfort.com/archive/2008/09/23/the-history...).  La huitième partie localise le genre comme système "centre-périphérie" (un concept inventé par Moretti) changeant au cours du temps. Le dernier chapitre évoque spécifiquement la SF australienne (essentiellement Shute et Turner) et les usages possibles du genre. Une copieuse bibliographie et un index clôturent l'ouvrage.

The history of science fiction (Roberts).jpg

Voilà un ouvrage qui donne l'agréable impression de se sentir plus intelligent après sa lecture. Même si une partie des points abordés par l'auteur me passent par-dessus la tête, tellement ils nécessitent une parfaite connaissance de tous les systèmes d'analyse littéraire (marxistes, post-modernistes, post-colonialistes, déconstructionnistes, systémiques, etc.), de leurs filiations, évolutions ou oppositions, on termine ce livre en ayant le sentiment (peut-être trompeur) d'avoir réussi à comprendre une partie des choses. L'objectif de "localiser" le genre est à mon sens parfaitement rempli par Milner et se trouve parfaitement résumé par la carte de la page 45 (une carte qui va d'ailleurs resservir à l'auteur), même si j'ai toujours un peu de mal avec des représentations à deux dimensions qui comportent plus de deux axes gradués.

anglais,3 étoiles

S'il est vrai que l'évocation des querelles entre théoriciens de la littérature et/ou du genre et les avis ou petites phrases parfois assez féroces de Milner peuvent surprendre, on ne peut qu'être admiratif devant l'érudition de ce dernier et la connaissance vraiment internationale du genre (dans toutes ses composantes) qu'il manifeste, au bémol près (à mon sens) d'une certaine surévaluation de la SF française, à la fois dans son influence sur le genre (Verne excepté) et de sa place réelle au sein de la scène littéraire francophone. En fait, il y a dans cet ouvrage énormément de matière à réflexion et de points qui auraient presque pu faire l'objet d'un livre à eux-seuls, comme par exemple les réflexions de Milner sur les multiples façons (et les motivations associées) dont les débuts du genre ont pu être présentés dans diverses études (des cautions grecques à Gernsback en passant par More et Shelley). Un livre dense, dont la pleine appréciation est sans doute réservée aux experts es critique littéraire académique (que je ne suis pas) mais qui peut apporter à la réflexion de l'amateur (que je suis).

anglais,3 étoiles

Note GHOR : 3 étoiles