Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/07/2012

_The Science Fictionary_

The Science Fictionary : An A-Z guide to the world of SF authors, films, & TV shows : Ed NAHA : 1980 : Seaview Books : ISBN-10 0-87223-619-6 : xii+388 pages (pas d'index ni de bibliographies) : coûtait 17 USD pour un solide hc avec jaquette, illustré en N&B.

The science-fictionary.jpg

Sous la plume d'Ed Naha, un spécialiste de la SF dans les médias visuels (TV & Cinéma), cet ouvrage est, comme son nom l'indique, une sorte d'encyclopédie de la SF tant dans le domaine littéraire que dans celui de l'audiovisuel. Ce type de projet visant à offrir une porte d'entrée rapide pour le genre dans ses principales formes d'expression est d'apparition assez fréquente et revient régulièrement dans les ouvrages de référence. Pour un exemple en VF, on pensera immédiatement à l'encyclopédie de Piton & Schlokoff (voir là : http://ghor.hautetfort.com/archive/2009/11/18/encyclopito...).

L'encyclopédie de la SF (Piton & Schlokoff).jpg

Après une courte préface et une notice explicative, l'auteur a choisi de diviser son guide en trois parties thématiques principales, formant en quelque sorte trois encyclopédies distinctes. La première (et la plus importante avec ses 235 pages) est consacrée aux films de SF, c'est à dire les oeuvres sorties en salle. Pour chaque oeuvre, de Abott and Costello go to Mars à ZZ Operation Rembrandt, on a donc une entrée d'une structure standardisée (données techniques, résumé et évaluation) dont seule la longueur varie de quelques lignes à presque une page. On va retrouver cette organisation pour la deuxième partie qui traite de la télévision (séries mais aussi téléfilms et pilotes) sur une cinquantaine de pages. La troisième partie va lister les principaux auteurs (de Edwin A. Abbott à Roger Zelazny) sous forme de brefs essais d'environ une demi page. L'ouvrage se termine par plusieurs courtes listes thématiques : prix, magazines et principaux thèmes. Le tout est illustré de vignettes en N&B, constituées d'images de films ou de photos d'auteurs.

Flatland (Denoel 1968).jpg

D'une façon assez logique, le principal intérêt de cet ouvrage est constitué par les deux premières parties qui sont le domaine le mieux maîtrisé par l'auteur. On va y trouver, outre les grands classiques ou les films et séries "cultes", une masse d'oeuvres (à vue de nez plus d'un millier pour les seuls films auquels s'ajoutent les téléfilms) très importante puisque listant par exemple de nombreux titres du début du siècle et de toutes origines. Parfois les résumés font frémir à eux seuls tellement l'odeur de navet est forte. De plus, la plume de Naha est parfois assez acérée, même si elle reste toujours très courte. Le seul souci est, une fois alléché par un titre comme The thirty-foot bride of candy rock (tout un programme), de réussir à se voir le film en question.

Planète interdite (RF 1957).jpg

Je serais plus réservé pour la partie consacrée aux auteurs, même si la sélection faite par Naha n'appelle aucun commentaire global, tant elle est classique et consensuelle, au bémol de certaines absences comme par exemple celle de James White, chose étonnante même à l'époque. On sent parfois une certaine approximation (ou un manque de relecture) comme le montre l'existence d'entrées pour Samuel R. DELANEY ou Hilary BAILY. Cette partie reste toutefois parfaitement exploitable pour s'informer rapidement sur les principaux auteurs du genre dans une perception américano centrée du genre datant de la fin des années 70. Au final une mine tentante de films à essayer de voir mais une partie littéraire sans grand relief.

Empire star (Ace Double M-139).jpg

Note GHOR : 2 étoiles

09/07/2012

_Strange divisions and alien territories_

Strange divisions and alien territories : The sub-genres of science fiction : Keith Brooke (editor) : 2012 : Palgrave Macmillan : ISBN-13 978-0-230-24967-7 : xiv+222 pages (y compris index et bibliographie) : coûtait une vingtaine d'Euros pour un tp non illustré qui existe aussi en hc (voir là : http://us.macmillan.com/strangedivisionsandalienterritori...).

Strange divisions & alien territories.jpg

Une des questions que se posent à la fois le néophyte et l'universitaire qui s'intéresse au genre labellisé "Science Fiction" est celui de son exacte taille et de son contenu. A première vue, l'appartenance à un même ensemble de livres aussi variés que Hitler's War (la 2GM en 1938), The Windup Girl (une Terre future affamée), Eifelheim (des ET au Moyen-âge) ou Bringer of Light (des empires galactiques en lutte) peut paraître incompréhensible. C'est cette partition de la SF en sous-genres (avec leurs auteurs spécialistes, leurs clichés, leurs sous-sous-genres) que les contributeurs réunis par Brooke ont décidé d'expliciter et d'illustrer dans cet ouvrage publié par un éditeur universitaire (d'où son prix, excessif surtout en hc).

Hitler's war (Hodder 2010).jpg

Keith Brooke, auteur lui-même, a rassemblé une belle brochette d'écrivains de SF (surtout britanniques) dans cet ouvrage qui s'ouvre par une préface de Michael Swanwick. Suivent une douzaine de chapitres consacré chacun à un des principaux sous-genres de la Science Fiction ou à un thème particulier. On va donc aller de la Hard Science (Gary Gibson) au Posthumanisme (Tony Ballantyne) en passant par le Space Opéra (Alastair Reynolds), le Cyberpunk (James Patrick Kelly) ou la religion (Adam Roberts). Chaque essai fait une petite vingtaine de pages et se termine par une liste des lectures recommandées. Après une courte conclusion de Brooke, l'ouvrage est clôturé par une bibliographie par chapitre et un index général.

The windup girl (Night Shade 2009).jpg

Cet ouvrage étant écrit par des pratiquants chevronnés du genre (la moins productive étant Kate Dolan avec quand même neuf livres à son actif), son contenu reflète une grande connaissance de la SF et de son histoire. Logiquement, certains auteurs vont traiter les sujets avec lesquels ils ont le plus d'affinité ou dans lesquels ils oeuvrent habituellement. Par exemple Adam Roberts va évoquer les rapports entre SF et religion, une approche dans le droit fil de son histoire de la SF parue chez le même éditeur (là : http://ghor.hautetfort.com/archive/2008/09/23/the-history...) et Reynolds s'est vu confier le Space Opéra. Le côté négatif de cette approche est le fait que certains auteurs ne peuvent résister à parler de leurs propres textes, même si c'est camouflé sous de l'humour comme pour Di Filippo.

anglais,2 étoiles

Le problème avec cet ouvrage est celui que l'on rencontre avec ces recueils d'essais dus à des contributeurs différents, à savoir une grande hétérogénéité de traitement. Certaines parties sont plutôt synthétiques avec une vision globale, alors que d'autres ressemblent plus à une suite de synopsis d'oeuvres présentant un thème commun. Même si l'on apprécie l'inclusion et l'étude de textes récents ainsi que la qualité individuelle (même si elle est variable) des essais, l'ensemble manque un peu de mise en perspective et d'harmonisation, c'est a dire d'un véritable travail de coordination

anglais,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles

07/07/2012

_Le petit guide à trimbaler de Philip K. Dick_

Le petit guide à trimbaler de Philip K. Dick : Etienne BARILLIER : Les 3 souhaits - Editions ACTU-SF : 2012 : ISBN-13 978-2-917689-37-0 : 183 pages : 6 Euros  chez l'éditeur (http://www.editions-actusf.fr/) pour un petit poche format carré non illustré.

Le petit guide à trimbaler de PKD.jpg

Cet ouvrage au format si particulier est le dernier opus dans la série des guides de poche publiés par les éditions ActuSF, après ceux sur la SF (anglo-saxonne et française), la Fantasy et la Bit-Lit. Vu la réputation quasiment "culte" que possède cet auteur auprès du lectorat français et compte tenu de certains projets éditoriaux en cours, il n'est guère étonnant que PKD soit le premier écrivain à être traité en détail dans cette série. Ce volume s'ajoute donc à la copieuse (toutes proportions gardées) liste de titres en VF consacré à Dick. Son positionnement est par contre différent de la plupart des autres études sur PKD en ce sens qu'il se veut comme un "simple" guide permettant au néophyte de choisir dans la production parfois inégale de l'auteur.

Philip K. Dick,français,

L'ouvrage est divisé en 8 chapitres de taille très variable. Le premier (une dizaine de pages) est une préface qui se présente sous la forme originale de dix questions sur PKD. Il est suivi par la partie la plus importante (presque la moitié du texte) qui est consacrée aux livres (comprendre les romans) de l'auteur. Elle est classée par ordre chronologique et est découpée en époques (des premières années à l'Exégèse). Chaque titre est présenté d'une façon standard avec éléments bibliographiques, synopsis et commentaires, le tout sur une ou deux pages. Le chapitre 3 est une biographie de l'auteur et le 4 traite des adaptations, de fait surtout cinématographiques. Suit une partie sur les influences Dickiennes dans divers médias, un chapitre de deux pages sur jeux vidéo, un autre sur les études existantes sur PKD (incluant des sites web). Les nouvelles sont l'objet du dernier et court (5 pages) chapitre qui est suivi par une sélection de romans, une conclusion lapidaire et un index des titres.

Philip K. Dick,français,

Au risque de paraître m'acharner sur cette maison d'édition, je dois avouer n'avoir guère goûté ce titre. Tout d'abord, on va retrouver dans cet ouvrage un certain nombre de "tics" propres à la bibliographie Dickienne, citons pêle-mêle la mention systématique des titres de travail, celle des dates d'écriture et surtout l'habitude de discuter assez longuement (et vainement) d'oeuvres aujourd'hui disparues que l'on ne connaît que par quelques lignes à leur sujet dans des courriers professionnels, ou de films purement virtuels. Ensuite, l'ensemble de l'entreprise (un guide sur PKD) et son timing semblent assez connectés avec la (re)mise sur le marché des oeuvres de PKD par J'ai Lu. On notera que cet éditeur, d'ailleurs souvent cité en exemple (cf. la préface), s'est justement offert deux pages de publicité dans l'ouvrage. Une synchronicité qui ressemble assez à une sorte de joint-venture.

Philip K. Dick,français,

Mais le point le plus gênant est que cet ouvrage, en tout cas dans son deuxième chapitre, ressemble BEAUCOUP au petit opus consacré à PKD par Andrew M. Butler en 2007 (chez Pocket Essentials, voir là : http://ghor.hautetfort.com/archive/2010/06/18/philip-k-di...). On va non seulement retrouver chez Barillier une présentation des romans qui est visiblement décalquée sur celle de Butler (avec les mêmes informations présentées dans le même ordre), mais aussi retrouver des parties de texte qui sont de simples traductions du travail de Butler. Par exemple dans le cas de The Broken Bubble/La bulle cassée, après des éléments bibliographiques strictement identiques (sauf que Butler donne le jour précis de la fin d'écriture) on va trouver le texte suivant en VO : "Story: July 1956, San Francisco. Jim Briskin is suspended from his radio programme for refusing to read an advert over the air. He meets Art and Rachel Emmanual, a teenaged married couple..." et dans la VF "Synopsis: Juillet 1956, San Francisco. L'animateur de radio Jim Briskin est mis à pied parce qu'il a refusé de lire à l'antenne une publicité ridicule. Il rencontre peu après un très jeune couple, Art et Rachel Emmanual...". Il est certes logique que le synopsis d'un même roman présente des similitudes (après tout c'est le résumé de la même histoire), mais à ce point c'est assez étrange. D'autant plus que ces ressemblances de structure, de tournures de phrases ou de discours sont récurrentes dans tout le deuxième chapitre. Du coup quand Barillier évoque l'ouvrage de Butler par : "Un petit précis dans le même esprit que celui que vous tenez entre vos mains !", un esprit chagrin pourrait penser que ces deux ouvrages ne partagent pas seulement le même esprit. Ces affections bibliographiques, ce mercantilisme et ces emprunts sont au final dommageables à un ouvrage plutôt sympathique et dont certaines parties (on pensera à la biographie, claire et allant à l'essentiel pour aborder l'auteur ou au chapitre sur les adaptations de PKD) sont parfaitement maîtrisées et adaptées à leur but d'initiation à l'univers de Dick.

Philip K. Dick,français,

Note GHOR : 1 étoile

04/06/2012

_Science fiction in print: 1985_

Science fiction in print: 1985 : Charles N. BROWN & William G. CONTENTO : 1986 : LOCUS Press : ISBN-10 0-9616629-2-1 : x+237 pages : coûtait 30 USD pour un grand HC sans jaquette et non illustré assez aisément trouvable d'occasion.

SF in print 1985.jpg

Ce fort volume est le premier tome paru (puisque celui consacré à 1984 sera en fait édité en 1990) de la série des "Index Locus", qui couvrira la fin de la décennie 80 avant de basculer dans une certaine mesure sous forme électronique (CD et/ou accès en ligne). Compilé par Brown (l'homme derrière la revue Locus) et Contento (l'homme des anthologies), il recense sous forme analytique les parutions de 1985 reçues par le magazine et détaillées initialement dans la rubrique mensuelle "Books Received" de celui-ci. Est donc couvert uniquement le domaine anglo-saxon avec une dominante américaine.

The 1985 annual world's best SF (DAW 1985).jpg

L'ouvrage commence par l'indication des principes d'organisation retenus et une (longue) liste d'abréviations (aussi reprise en fin de volume). Suit une courte introduction de Brown qui liste les points à retenir de l'année 1985. On attaque ensuite la partie des livres et magazines listés par auteur qui fournit les sommaires et les éléments bibliographiques usuels ainsi que parfois un commentaire lapidaire. Juste après, on va retrouver les mêmes données (relatives aux livres complets) mais triées par titre. La partie suivante recense les parutions originales de 1985 (tous formats) et est suive par la répartition des livres par genre (SF, Fantasy...) ou type (anthologie, recueil...). Suivent deux sections consacrées aux textes courts, un index par auteur et un par titre. Divers appendices correspondant aux résumés de l'année publiés par Locus et une liste d'adresses clôturent l'ouvrage.

Universe 13 (Tor 1985).jpg

S'agissant d'une première version, cet ouvrage présente certains défauts structurels qui seront corrigés par la suite. Par exemple, la liste des contenus dans la première section faisait un peu doublon et sera remplacée par une partie spécifique. De la même façon, la ventilation par sujet sera allégée et intégrée à la liste générale des titres. Par contre, la partie rédactionnelle restera toujours aussi courte et extraite directement de la revue.

anglais,3 étoiles

Plus le temps passe et plus l'information migre sur le net, plus se pose la question de l'utilisation de tels ouvrages, d'autant que certains livres (une partie des réimpressions comme par exemple la troisième reprise du recueil d'Anderson The Psychotechnic League, ou les parutions aux marges du genre) ne sont pas traités dans ce volume. A un peu plus d'un kilogramme le livre (et encore c'est un des plus légers de la série), la maniabilité n'est son fort même si sa durabilité est garantie. Du statut de référence primaire, ces travaux sont maintenant passés à celui de solutions de secours ou de sources de recoupement de données principalement accédées en ligne. Ils n'en restent pas moins des outils indispensables dans toute bibliothèque de recherche.

anglais,3 étoiles

Note GHOR : 3 étoiles

02/06/2012

_La Science Fiction illustrée_

La Science Fiction illustrée - Une histoire de la S.F. : Franz ROTTENSTEINER : 1975 : Seuil : pas d'ISBN : 160 pages (y compris bibliographie) : mon exemplaire affiche un prix de 35 FRF pour un livre grand format à la couverture souple et largement illustré.

La science fiction illustree.jpg

Dû à la plume de Franz Rottensteiner, un auteur/critique/anthologiste/directeur de collection autrichien surtout connu pour avoir été l'agent et l'ardent défenseur de Stanislas Lem, cet ouvrage a été publié en plusieurs langues (il est ici traduit de l'anglais). Il est globalement contemporain de divers projets similaires (Gunn, Kyle) dont les buts étaient une présentation de la SF au fameux "Grand Public" (comme l'indique bien le fait qu'il ait été publié par un éditeur généraliste), en attendant l'arrivée d'encyclopédies plus pointues (Ash, Holdstock).

Encyclopedie visuelle de la sf.jpg

L'ouvrage est organisé en une cinquantaine de courts (deux à trois pages en moyenne) chapitres qui abordent un des aspects du genre. On trouvera à la fois des entrées sur des personnages clés de la SF (de Wells à Bok en passant par -surprise !- Lem ou Asimov), sur les grands thèmes du genre (les robots, le premier contact, les contre-utopies...), sur les diverses SF nationales (y compris la SFF) et sur les habituels sujets propres au genre (le fandom, les prix, les pulps...). Chaque chapitre bénéficie d'illustrations (couvertures, photos de films) souvent pleine page, soit en N&B, en couleur (les moins fréquentes) ou dans une sorte de sépia à couleur variable (marron mais aussi violet, bleu ou rose). Une chronologie et une bibliographie secondaire (mais pas d'index) clôturent ce volume.

français,1 étoile

Voilà un livre qui présente de nombreuses qualités même si son objectif (une histoire de la SF en moins de cinquante pages de texte) reste évidemment inatteignable. Les éléments factuels sont maîtrisés, les références sont correctes et l'analyse, même si elle est parfois forcément lapidaire, est généralement pertinente et mesurée (on excusera la pleine page consacrée à un auteur polonais inconnu et l'article sur Lem dont le côté dithyrambique peut faire sourire). De plus, Rottensteiner nous permet de nous rendre compte qu'il existe d'autres SF que l'anglo-saxonne y compris grâce à une iconographie très rarement vue car d'origine allemande, roumaine, polonaise, espagnole ou russe.

français,2 étoiles

En ce qui me concerne, deux aspects formels ont eu tendance à plomber cet ouvrage. Tout d'abord, une organisation trop anarchique au point que le sommaire du livre semble être dû seulement au hasard (avec des articles dans l'ordre suivant Robida=>Poe=>Heinlein=>Zulawski dont la logique m'échappe). Ensuite, je dois avouer que le parti pris artistique de l'ouvrage à base de retranscriptions monochromes, de fonds colorés et d'images colorisées de façon assez étrange peut entraîner un certain rejet (tout cela pour dire que je trouve la mise en page et les choix de couleurs très laids). Feuilleter ce livre est même une expérience assez déplaisante et ne met en tout pas vraiment en valeur le travail des artistes (transcrire Bok en marron et noir ou Finlay en mauve et noir ne me semble pas très pertinent ni très réussi). Au final un livre plutôt bon dans son discours mais que sa présentation n'aide pas vraiment.

français,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles (pour le contenu textuel)