07/12/2008
_Science fiction_ (CUNNINGHAM)
Science fiction : Jesse G. CUNNINGHAM : Greenhaven Press (série The Greenhaven Press companion to literary movements and genres) : 2002 : ISBN 0-7377-0572-8 : Ill Frank R. Paul : 224 pages (y compris index, bibliographie & chronologie) : quelques Euros pour un HC fort solide.
Cet ouvrage fait partie d'une série d'ouvrages de niveau lycée ayant pour vocation d'expliciter les divers genres littéraires.
Ne contenant aucun matériel original (si ce n'est l'introduction, les chapeaux et les annexes), c'est un recueil d'essais (autonomes) ou carrément d'extraits de livres, le tout allant des années 60 aux années 90, qui essaie de dresser un état des lieux de la SF.
Il est divisé en cinq parties :
1- "Within the literary tradition" (5 textes) : se livre à l'exercice obligé de la définition (plus ou moins) du genre.
2- "Movements within the genre" (4 textes) : cible certains mouvements (Verne & Wells, les Pulps, la new wave, le cyberpunk) pour les developper.
3- "Genre conventions" (4 textes) : explore certaines icônes de la SF (les dystopies, les paradoxes temporels, l'alien, le robot).
4- "Themes of science fiction" (4 textes) : comme son nom l'indique, traite de thèmes précis tels qu'abordés par la SF : la religion, le féminisme, les AI et la réalité.
5- "Assessing science fiction" (2 textes) : essaie d'aller au delà de la SF vers la prospective/prophétie (le fameux texte de Butor qui propose de situer la SF dans une sorte de "shared world" avant la lettre commun à tous les auteurs de SF et sa réfutation par Blish) ou le mythe (Le Guin).
Recette pour faire un ouvrage de référence (par Jesse G. Cunningham) :
Verser dans un grand récipient des extraits de divers ouvrages :
Vous avez maintenant un ouvrage de qualité (les ingrédients étant généralement bien choisis) que vous pouvez diffuser.
Seule question, qui va manger votre plat ?
- trop court pour des universitaires
- trop réchauffé pour des amateurs un tant soit peu informés.
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05/12/2008
_Les univers de la science-fiction : Essais_
Les univers de la science-fiction : Essais: Stéphane NICOT (coordonnateur) : Galaxies (supplément au numéro 8) : avril 1998 : pas d'ISBN, ISSN 1270-2382 : 222 pages (TP, format identique à celui de la revue Galaxies) : 70 Francs à l'époque, quelques Euros aujourd'hui (quand on le trouve).
Ce numéro spécial de Galaxies est un recueil d'essais qui se divise en trois parties :
1- "Les grands anciens" : 3 essais (W. Irving, le roman d'aventure et non le roman fantastique comme ancêtre de la SF & Merritt).
2- "SF & modernité" : 4 essais (l'uchronie, la religion dans la SF, Dune & 1984).
3- "Confrontations" : 5 essais (la dissolution de la SF par la culture dominante, les traductions du RF, Goimard par lui-même, la SF comme littérature d'idées & l'approche critique de la SF).
Ces essais sont de longueur variable (35 pages pour le plus long, une petite vingtaine en moyenne) et ne sont visiblement pas tous inédits (aucun ?). Je ne peux être plus précis du fait de l'absence quasi-totale d'informations bibliographiques les concernant, ce point étant d'ailleurs relativement désagréable pour l'acheteur.
Leurs dates de rédaction, quand elles sont connues, sont plutôt anciennes (1968 pour le Renard sur la religion) et divers indices internes tendent à indiquer que les textes non-datés sont aussi assez vieux (années 70).
Dans sa préface, S. Nicot se plaint du retard de la réflexion francophone sur la SF et propose modestement ce livre comme point de départ.
En me rappelant cette ambition, je me suis dit, une fois la lecture terminée, que ce retard n'était guère étonnant quand le mieux que l'on puisse faire est un ouvrage comme celui là.
En effet, ce livre est loin d'être au niveau d'un numéro de Foundation ou d'un recueil d'essais "standard" de type (par exemple) de ceux proposés régulièrement par Greenwood Press ou les nombreuses éditions universitaires US ou GB.
Cet ouvrage n'est rien d'autre qu'un collage de textes hétérogènes et parfois antédiluviens, sans index ni bibliographie (sauf une vague page à la fin qui n'obéit à aucune logique apparente) et manquant d'une quelconque construction un tant soit peu réfléchie; il fait par exemple immédiatement suivre un article réfutant la filiation Fantastique-SF par un autre la tenant pour vraie et ce sans laisser penser que c'est autre chose qu'un hasard.
Le premier essai (le plus long aussi) peut logiquement expliquer une certaine désaffection du public pour ce genre d'ouvrage. Ce texte est donc un article sur un roman d'Irving (1809) qui est largement illustré de citations du texte étudié (plusieurs pages). Au final c'est toutefois plus une réflexion sur la critique du colonialisme par Irving qu'une lecture SF propre. Ce type d'essai portant sur un texte inaccessible et datant d'une époque où la SF n'existait même pas n'est, pour le moins, pas très 'sexy' pour la plupart des amateurs potentiels.
Le deuxième essai (Warfa) pose une réflexion pertinente sur la filiation Roman d'aventure-SF et l'oppose à la classique descendance Fantastique-SF.
Le troisième, sur Merritt, n'est pas désagréable, mais n'apporte rien de plus à tout ce qui a été déjà écrit sur l'auteur, surtout sur moins de dix pages.
Le quatrième est extrait de l'anthologie Univers 1986 (donc le plus récent) qui présente l'Uchronie. C'est un bon texte mais sans grandes révélations et qui aurait mérité de clarifier en préambule son objet (les uchronies type 'patrouille du temps' en sont exclues AMHA sans raison valable).
Le cinquième (C. Renard) se lit comme une entrée d'encyclopédie de la SF sur la thème de la Religion, efficace et maitrisée mais plombée par le fait que l'auteur ait écrit ce texte à la fin des années 60, ce qui donne plus une idée archéologique des rapports entre SF & religion qu'une image un tant soit peu actuelle.
Passons sur le sixème : "Dune cela se passe dans le désert" (aucune analyse) et le septième : "1984 expliqué en cinq pages" (trop court, une préface récupérée ?).
Gérard Klein a écrit le huitième, un texte qui détaille les stratégies possibles de l'establishment littéraire pour neutraliser la SF. C'est ironique à souhait mais cela manque de ces exemples croustillants de mépris qui font les délices des amateurs.
Le neuvième (par Gouanvic) est bien trop court à mon goût dans son analyse des traductions du Rayon Fantastique. On reliera ce texte à l'excellent Sociologie de la traduction du même auteur.
Le dixième est une creuse autobiographie de Goimard et le onzième un brouillon de Stolze sur les images dans (et à la source de) la SF (voir en plus fouillé The known and the unknown de Wolfe).
Le dernier texte (Bozzetto) est un article qui part dans tellement de directions (but et place de la SF, inventivité littéraire, images...) qu'il en devient schématique et passablement irritant.
En conclusion, et au risque de me répéter, si cet ensemble de textes parfois médiocres, incomplets ou inexploitables car trop anciens est tout ce que l'on puisse trouver comme base de réflexion sur la SF, on n'est pas encore arrivé.
Note GHOR : 1 étoile
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04/12/2008
_Robert Silverberg_
Robert Silverberg : Thomas D. CLARESON : Starmont House (Starmont reader's guide #18) : 1983 : 96 pages (y compris biblio & index) : ISBN 0-916732-48-7 : quelques euros pour un TP qui n'est pas forcément simple à trouver.
Mon exemplaire est un livre qui a été relié de façon plus solide par une bibliothèque universitaire US mais qui a, du coup, perdu sa couverture illustrée.
Cet ouvrage fait partie de la longue (une cinquantaine de volumes) collection éditée par Starmont et consacrée aux auteurs de SF. Logiquement, il en suit le canevas classique.
Écrit par Clareson, un critique et analyste de la SF bien connu, c'est l'une des rares tentatives d'analyse critique consacrée uniquement à Silverberg. A noter que Clareson a aussi compilé une bibliographie de Silverberg (chez G. K. Hall) sur laquelle je n'ai pas encore réussi à mettre la main.
Cet ouvrage se divise en cinq chapitres :
1- "The science fiction factory 1955-1959" qui est consacré aux premières années de l'auteur, marquées par une productivité énorme et une qualité juste convenable. C'est là que commence à se forger la légende du "hack writer" remplissant à lui seul des magazines entiers, chose qui n'a jamais été prouvée.
2- "Transition 1960-1967" consacré à la maturation de l'auteur et aux écrits extra SF, où se dessine lentement, parfois par rewriting d'anciens textes, les forces de l'auteur majeur qui émergera dans les années 70.
3- "The dark side of Silverberg's fiction 1957-1968" opère un retour en arrière pour s'arrêter sur les textes les plus noirs de l'auteur des périodes traitées dans les paragraphes précédents, textes qui sont souvent les meilleurs de ces périodes (Voir l'homme invisible, Flies, Un jeu cruel...).
4- "The major novels 1969-1976" analyse brièvement (en 2 pages !) les 11 romans de cette période (Les monades urbaines, L'oreille interne, La tour de verre, L'homme stochastique...) qui restent indiscutablement et même de nos jours le coeur de l'oeuvre de Silverberg.
5- "Majipoor 1980- " qui traite de l'actualité de l'auteur à l'époque de l'écriture de cet essai, à savoir son grand retour avec la série "Majipoor".
A ces 5 chapitres s'ajoutent une bibliographie primaire (couvrant les romans exclusivement) et une bibliographie secondaire assez complète.
Ce livre est court (c'est dommage) et dense (c'est heureux). Même s'il n'échappe pas au problème traditionnel de cette série (comment traiter une oeuvre de cette volumétrie en moins de 100 pages ?), Clareson essaie de mêler résumés, analyse thématique et évaluations critiques. Au final, il parvient à un résultat de bonne facture, exempt d'erreurs et correct (AMHA) dans son analyse de l'oeuvre de Silverberg et de son placement dans la SF.
Une bonne introduction à l'auteur qui peut donner des pistes de lecture supplémentaires, même si certains des textes évoqués (surtout les plus anciens) sont quasi-introuvables (y compris en VO), et ce malgré diverses tentatives d'intégrales, tentatives handicapées par la masse du corpus Silverbergien.
On regrettera seulement de ne pas savoir ce qu'aurait pu dire Clareson sur le Silverberg des années 90-00 (du mal ?).
Note GHOR : 2 étoiles (loupe les 3 étoiles pour cause de manque d'actualité).
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03/12/2008
_Colloque de Cérisy : Science-fiction et imaginaires contemporains
Colloque de Cérisy : Science-fiction et imaginaires contemporains: Francis BERTHELOT & Philippe CLERMONT : Bragelonne (collection Essais) : 2007 : ISBN 978-2-35294-094-4 : Ill Sarry LONG : 465 pages (y compris publicité mais c'est tout) : 40 Euros pour un TPB pas très solide.
Cet ouvrage est le recueil (intégral ?) des communications faites lors du colloque de Cérisy 2006.
Il se divise en trois parties d'égale importance (150 pages et une petite dizaine d'essais chacune) que JE (parce que je n'ai pas trouvé tout cela très clair) définirais ainsi :
1- "Représentations" : c'est la partie consacrée à la SF littéraire, abordée sous des angles thématiques variés (l'immortalité virtuelle, Mars, KSR, femmes artificielles, SF jeunesse, deux représentations de la ville en SF...).
2- "Transgressions" : on sort de la SF classique pour aborder la Fantasy (Lawhead), le Fantastique (les vampires) ou le dernier truc à la mode, les fameuses transfictions chères à Berthelot (La maison des feuilles).
3- "Transpositions" : on retourne à ce qui est clairement la SF, mais telle qu'elle est traitée par d'autres médias, le cinéma (comparaison des trois versions de Invasion of the body snatchers, les films de P. Verheoven, Star wars), les comics (Spiderman) ou la photographie.
Comme d'habitude, avec ce genre d'ouvrage (recueil de contributions par des auteurs différents sans limitation de sujet autre qu'un très vague titre de colloque), il y en a pour tous les goûts, chacun pouvant apprécier plus particulièrement telle ou telle partie.
En ce qui me concerne, j'ai d'abord relevé un certain nombre de textes dont la présence me semble justifiée uniquement par la difficulté de trouver des gens capables de pondre des essais sur la SF en VF, d'où l'inclusion de l'article sur la prospective chez France Telecom (qui ne présente aucun intérêt pour le rapport avec la SF), ou celui sur la réalité virtuelle dont les élans philosophiques et le vocabulaire riche m'ont surtout fait sourire : "Elle (la Réalité Virtuelle) est un dispositif destiné à faire échec à toutes les dynamiques désirantes, à toutes les tentatives de libération de la subjectivité.".
Il y a d'autres textes dont la présence semble principalement due au poids de l'intervenant dans le genre : Goimard dans un court texte sur la psychanalyse dont seule la dernière page offre un rapport avec le SF ou Vonarburg dans un texte tellement peu developpé qu'il ne parvient qu'à être une sorte de listing brut des types de femmes artificielles de la SF.
L'inclusion des transfictions est aussi un point qui a une certaine tendance à m'énerver, même si, pour le coup, on est clairement dans la thématique du colloque. Mais le buzz permanent sur ce thème dans notre pays (on a connu le même qu'il y a quelques années aux USA) me parait potentiellement préjudiciable à l'évolution de la SF dans notre pays. Le risque étant que les ouvrages "borderline" (voire n'appartenant pas du tout au genre comme cela semble être le cas pour La maison des feuilles) de par la publicité qui leur est faite en viennent à se substituer au 'pure product' SF (celui qui traite de toutes ces choses infantiles : robots, calmars ou fusées). De plus, autant l'essai de Berthelot est clair, autant celui de Coupry est fumeux (un symptôme de la confusion mentale qu'engendrent les transfictions ?).
Je ne voudrais toutefois pas donner l'impression que ces quelques scories (AMHA) font de ce livre un ouvrage de mauvaise qualité. La plupart des textes sont de bon niveau, avec des analyses fines, poussées et étayées, capables de me faire m'intéresser à des sujets pour lesquels je n'ai que peu d'attirance (les comics US par exemple). Le seul échec étant (il est vrai que l'exercice est partculièrement casse-gueule) l'article sur l'art photographique qui tient sur 10 pages sans montrer AUCUNE des photos qu'il analyse.
Passons maintenant à la partie chipotage, purement formelle :
- l'utilisation des initiales des oeuvres étudiées à la place des titres (ou de périphrases dans le corps du texte) est un tic assez pénible, particulièrement quand elles sont au nombre très limité de 4 (et par 3 auteurs différents). Par exemple la formulation "Ainsi dans CO le..." gagnerait à être remplacée par "Ainsi dans Le canal Ophitele..." ou "Ainsi dans le roman de Varley le..." pour faciliter la lecture.
- même chez les meilleurs (ici Besson), il reste toujours ce petit manque de recherche qui se manifeste dans les notes (IIRC l'erreur d'ailleurs est déjà présente dans son étude sur les cycles). La phrase (à propos de la série Diplomacy Guild) "consistait à porposer à de jeunes auteurs d'écrire des nouvelles dans un univers commun (The diplomacy guild 1990, Phases in chaos 1991, Unnatural diplomacy1992)" contient trois erreurs en une ligne (jeunes auteurs = Anderson, Clement, Silverberg, Brin, Sheckley; nouvelles = il faut ajouter les deux romans Fossil & Murder at the galactic writer's society; biblio donc incomplète). Dommage pour la crédibilité du reste.
- l'usage propre à cet ouvrage d'écrire le nom de l'éditeur Tor en majuscules (TOR) alors que HarperCollins est écrit en minucules, laisserait penser que le compilateur croit qu'il s'agit d'un acronyme (comme NEL ou CLA) alors que ce n'est pas le cas, m'arrête net chaque fois dans ma lecture.
Le point le plus génant est quand même celui du rapport qualité-prix. Je connais l'économie de ce genre d'ouvrage (le cercle vicieux : peu de lecteurs => ouvrage cher => encore moins de lecteurs => encore plus cher) mais je pense que, pour un TPB à 40 Euros, Bragelonne aurait pu se payer :
1- un correcteur orthographique ou grammatical ("les même fonctionnements"), il y en a de très bons.
2- un détecteur de répétitions : un paragraphe est repris à l'identique dans les pages 224 et 231 (mais c'est peut-être un effet de l'écriture à quatre mains, voir un autre ouvrage de référence récent qui souffre du même défaut).
3- un typographe qui connaît un peu la SF, ce qui nous éviterait les tonnes de coquilles dans les noms propres : Charles Strauss (le compositeur ?), Simack, Lukas, Turne et le plus massacré de tous : Archer/Ascher/Asher (celui qui a écrit L'écorscheur ?).
Que tout cela ne vous dissuade pas d'acheter ce livre, l'initiative de Bragelonne est louable et mérite d'être soutenue (air connu, mais néanmoins trop vrai), les quelques impressions négatives étant soit liées à la structure même de l'ouvrage (on ne peut que difficilement aimer l'intégralité d'un tel ouvrage qui mêle de nombreuses voix et sujets) soit des problèmes purement techniques (coquilles), corrigeables avec un peu d'efforts.
Note GHOR : 2 étoiles et demie (^_^)
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02/12/2008
_Anne McCaffrey : A critical companion_
Anne McCaffrey : A critical companion: Robin ROBERTS : Greenwood (série CCTPCW -sic-) : 1996 : ISBN 0-313-29450-X : Ill Photo : 186 pages (y compris biblio primaire roman + secondaire & index) : quelques Euros pour un HC grand format.
Cet ouvrage est organisé en dix chapitres. Les deux premiers sont une sorte de biographie de McCaffrey et une tentative de définition de la SF. Ces chapitres 'introductifs" sont suivis par huit autres s'attachant chacun à une série ou un ouvrage de l'auteur, respectivement Dragonflight, Pern, les vaisseaux, la Rowan, les Sassinak, les Restoree, Doona et la série Powers.
Chacun de ces chapitres nous donne le résumé des composants de la série, chronique le développement des personnages, aborde les principaux thèmes et messages et nous propose une lecture 'alternative' (analyse marxiste, fémiste, mythologique, psychanalytique...) de la série.
A ces considérations sur les oeuvres de McCaffrey s'ajoute une bibliographie primaire sommaire (traitant uniquement les roman), une bibliographie secondaire nettement plus fournie ainsi qu'une liste des critiques existantes des livres abordés.
N'étant pas un gros lecteur de McCaffrey (seulement quelques nouvelles et quelques romans), je n'ai pas été très touché par ce livre. Pour être plus explicite, je veux dire que, à aucun moment, cet ouvrage ne m'a donné envie de me précipiter sur un des livres non-lus de McCaffrey qui sont sur mes étagères, en ce sens, c'est donc AMHA un échec.
Peut-être est-ce dû au ton du livre, qui réussit à être à la fois sans passion communicative, tout en étant très (trop AMHA) laudateur pour les oeuvres discutées (Reconstituée est présenté comme un quasi chef d'oeuvre).
Ou peut-être est-ce dû au niveau de discours qui oscille en permanence entre critique sophistiquée et discours simplifié (le fait que cette série de Greenwood est ciblée pour les lycéens qui ont un devoir à rendre doit en être la raison). Une argumentation qui ramène pour la n-ième fois les vieux poncifs sur le genre, tout en contextualisant peu McCaffrey dans le genre (comme femme ou comme auteur de juveniles) alors que c'est sûrement un axe essentiel. Cette approche est probablement trop technique pour le lecteur cible.
Enfin, peut-être est-ce dû au fait que j'en ai marre de voir dans ce type d'ouvrage des copier-coller (ici par exemple les pages 54 & 104) qui
me donnent l'impression d'être pris pour une truffe.
Autant lire le Brizzi chez Starmont qui, même s'il est plus court, à au moins le mérite d'être un peu moins lisse et plus engageant.
Note GHOR : 1 étoile
10:54 | 10:54 | Etudes mono-auteur | Etudes mono-auteur | Lien permanent | Lien permanent | Commentaires (0) | Commentaires (0) | Tags : sf, science-fiction, référence, mccaffrey, anglais, 1 étoile | Tags : sf, science-fiction, référence, mccaffrey, anglais, 1 étoile