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20/03/2015

_Chaos Theory, Asimov's Foundations and Robots, and Herbert's Dune_

Chaos Theory, Asimov's Foundations and Robots, and Herbert's Dune : The Fractal Aesthetic of Epic Science Fiction : Donald E. PALUMBO : 2002 : Greenwood Press (série "Contributions to the study of science fiction and fantasy" #100) : ISBN-10 0-313-31189-7 : x+240 pages (y compris index et bibliographie) : coûtait 70 USD pour un hc non illustré sans jaquette (pour mon exemplaire) qui est l'un des titres les plus difficiles à trouver de la série.

Chaos theory, Asimov's Foundations and robots, and Herbert's Dune.jpg

Dans son introduction, Donald Palumbo (un universitaire que l'on connaît surtout comme co-responsable de la série d'ouvrages de référence édités par McFarland) évoque la constance de la popularité de deux des séries phares de la SF : l'ensemble Robots/Fondation d'Asimov et la séquence autour de Dune de Frank Herbert. Le nombre d'éditions différentes de ces ouvrages et leur disponibilité quasi-permanente (voir par exemple le succès de la reprise chez Denoël des Asimov) atteste bien de la fascination que continuent à exercer ces textes. Pourtant, leurs qualités intrinsèques peuvent parfois (surtout pour le bon docteur) laisser à désirer. La thèse que Palumbo défend dans cet ouvrage est que l'attrait de ces métaséries (c'est son terme) est lié aux choix des auteurs de créer des ensembles de textes s'inspirant des théories du chaos et de proposer des sortes d'oeuvres fractales. La reconnaissance et l'appéciation par les lecteurs de ces éléments mathématiques expliqueraient donc leur popularité constante au sein du monde des amateurs de SF dont on peut penser qu'ils seraient particulièrement réceptifs à une telle démarche.

anglais,3 étoiles

Après une introduction qui se double d'une initiation à la théorie des fractales et à celle des systèmes chaotiques, l'ouvrage se divise en trois parties principales. La première est consacrée aux textes de la sous-série Fondation (en gros la trilogie initiale et les romans des années 50 situés dans l'empire de Trantor). La deuxième étudie les fictions relatives aux robots (nouvelles et romans autour d'E. Baley) puis s'élargit aux procédés d'intégration (essentiellement via plusieurs romans interstitiels) ayant permis à Asimov d'unifier son univers fictif dans les années 80 et 90. La dernière partie, un peu plus courte, se penche sur les textes d'Herbert de la série Dune principalement sous l'angle de leur utilisation du fameux monomythe de Campbell. Le tout dernier chapitre lui est d'ailleurs presque tout entier consacré par le biais d'une démonstration de sa nature intrinsèquement fractale. A noter que des parties du livre semblent avoir été précédemment publiées dans diverses revues d'études sur le genre (SFS, Foundation) et qu'une bibliographie sommaire et un index complètent l'ouvrage.

anglais,3 étoiles

Cet ouvrage forme un ensemble assez jouissif à lire. Il est d'abord toujours agréable de retrouver le chaos et les fractales, symboles de la science mathématique des années 90, même si Palumbo (qui est un professeur d'anglais) tombe parfois dans l'erreur conceptuelle en mélangeant joyeusement les deux, en oubliant que le lien entre ces deux disciplines est plus de l'ordre de l'artefact de visualisation (certaines représentations d'attracteurs chaotiques dans l'espace des phases sont en effet des fractales) que d'une similarité philosophique (il n'y a rien de moins chaotique qu'une courbe de Koch). Voir Palumbo comparer diagrammes à l'appui la structure de la "multilogie" Robots/Empire/Fondation à un ensemble de Cantor (un objet mathématique célèbre que l'on retrouvera chez Egan par exemple) est un grand moment d'émerveillement qui force l'admiration. Sa démonstration de l'existence simultanée dans le corpus étudié d'une esthétique fractale où chaque séquence d'évènements est reproduite à des échelles variées (c'est le principe de l'auto-similarité à la base de la discipline), et d'une structure narrative basée sur la théorie du chaos (et donc de la dépendance forte aux conditions initiales) est un plaisir à lire et s'appuie sur une lecture extrêmement détaillée des textes de base qui, par exemple, pointe clairement chaque répétition d'un même motif (la victoire à la dernière minute, les fausses identités qui dissimulent d'autres fausses identités, etc.) même si celle-ci se fait à des niveaux différents de l'intrigue.

anglais,3 étoiles

On pourra aussi sourire en voyant Palumbo se livrer à un grand jeu de réécriture de l'histoire (AMHA ben sûr) quand il implique que, dès l'écriture de la trilogie originale (fin des années 40), Asimov avait déjà fait le choix délibéré d'une esthétique fractale (alors que Mandelbrot finissait à peine ses études). On savait Asimov brillant (et lui-même l'a souvent dit), mais à ce point c'est un exploit, exploit que les éléments bio-bibliographiques existants ne corroborent pas (du moins à ma connaissance). Parfois, l'argumentation de Palumbo pourrait bien se retourner contre lui, tellement elle est précise. En effet, en décortiquant les mécanismes scénaristiques d'Asimov et en montrant qu'ils se réduisent à une poignée de concepts et de situations systématiquement réemployés, il pourrait laisser supposer un certain manque d'originalité. De même le chapitre 6 dévoile assez bien les bricolages auxquels a dû se livrer Asimov pour parvenir à sa grande unification, ce qui donne finalement plus l'impression d'être face à un ensemble conçu après coup qu'à une idée développée sur des décennies, ce qui va à l'encontre de la théorie de l'essayiste.  

anglais,3 étoiles

J'ai personnellement trouvé la partie consacrée à Herbert plus faible, le lien avec la théorie du chaos se limitant le plus souvent au fait que l'écologie est une science du chaos (ah bon !) et la fractalité étant un peu oubliée. Le fil conducteur y est le monomythe Campbellien qui est présenté à la fois comme structure épique universelle (une sorte de couteau suisse) et comme objet fractal. En tout cas, tout cela m'a paru assez vague dans son application à l'univers de Dune qui est pourtant étudié avec force détails. Le dernier chapitre sort lui presque complètement du sujet du livre (les références à la SF se faisant même extrêmement rares au fil de la lecture) et vire quelque peu au fumeux avec les micro trous noirs qui côtoient les avatars de Bouddha et les motifs celtiques. Malgré cette fin un peu faible, c'est un ouvrage avec lequel on vraiment envie de dialoguer (éventuellement en le réfutant)  et qui peut même, de par son argumentation fouillée, éventuellement faire changer l'appréciation artistique d'un lecteur sur Asimov, Herbert et leurs oeuvres.

anglais,3 étoiles

Note GHOR : 3 étoiles

12/03/2015

_The Oxford Handbook of Science Fiction_

The Oxford Handbook of Science Fiction : Rob LATHAM (editor) : 2014 : Oxford University Press : ISBN-13 978-0-19-983884-4 : xv+620 pages (y compris index) : coûte 97 GBP pour un hc avec jaquette et illustré en n&b, disponible en neuf chez l'éditeur ici.

The Oxford handbook of science fiction.jpg

Ce "manuel" (en tout cas telle est la traduction de son titre) est un exemple récent de cette catégorie de livres, souvent issus de presses universitaires, dont la vocation est de présenter le genre d'une façon "sérieuse" (mais voir aussi ici une autre approche du concept de "handbook" qui existait aussi sous forme de guides plus axés sur le côté pratique comme ceux écrits par De Camp). Ce volume, dirigé par Rob Latham (un professeur de littérature américain et un des editors de la revue SFS), fait partie d'une énorme collection qui aborde tous les sujets possibles et comporte plus de 450 titres (comme on peut le voir ici). Dans cet ouvrage qui se présente sous la forme d'un recueil d'essais, Latham s'est entouré de la fine fleur du monde de la réflexion sur le genre. Citons par exemple des gens comme Bould, Butler, Hollinger, Kilgore, Mendlesohn, Roberts, Seed, Westfahl, Wolfe ou Yaszek (et j'en oublie), même si Latham accueille aussi pas mal de nouvelles plumes extérieures au genre.

anglais,2 étoiles

Après une présentation des nombreux contributeurs et une introduction de Latham qui définit les contours du projet, l'ouvrage se présente sous la forme d'un recueil d'une quarantaine d'essais (inédits) d'une grosse dizaine de pages chacun. Il est divisé en quatre parties qui comportent chacune onze textes. La première : "Science fiction as genre" est (grossièrement) consacrée à une présentation du domaine (histoire, fandom, définition), la deuxième : "Science fiction as medium" explore les divers modes d'expression utilisés (de la littérature à l'architecture en passant par les parcs d'attraction), la troisième : "Science fiction as culture" explore l'interaction du genre avec d'autres domaines culturels ou sociétaux (la science, la sexualité, les UFOs) ou avec certains de ses propres sous-ensembles (Cyberpunk, Steampunk) et la dernière : "Science fiction as worldwiew" couvre les intersections de la SF avec d'autres philosophies ou approches du monde (féminisme, post-colonialisme ou post-humanisme). Chaque essai comporte une courte liste des oeuvres citées et un index clôture l'ensemble. On remarquera dans certains articles un petit nombre d'illustrations en n&b.

anglais,2 étoiles

Comme le dit bien Latham dans son introduction, ce livre n'a pas pour but de présenter un panorama synthétique du genre ni de refléter un éventuel consensus critique. Ceci donne du coup des essais qui sont généralement très pointus et offrent parfois une perspective assez étroite. Consacrer un essai entier aux quelques rares parcs à thèmes SF (dont certains sont même désaffectés depuis des années) est une approche certes originale mais dont la pertinence dans un ouvrage qui se veut quand même assez généraliste (si l'on en croît le matériel publicitaire) peut être aisément discutée. De passer à côté de pans entiers du genre est le risque corollaire de cette approche trop pointilliste. C'est parfois d'autant plus le cas que certains articles (surtout dans la troisième partie) peinent à se raccrocher à la SF (qui en quand même le sujet de l'ouvrage) tellement ils sont impliqués dans leur sujet principal (le design, l'armée ou la cyberculture par exemple).

anglais,2 étoiles

Comme les textes rassemblés sont donc délibérément plus conçus par les auteurs comme des points de départ d'éventuelles discussions que comme des panoramas systématiques, le lecteur un tant soit peu familier avec l'analyse et les écrits sur la SF peut avoir l'impression de lire seulement des ébauches ou des extraits de réflexions plus abouties et plus étoffées. Pour les textes de certains auteurs, j'ai parfois cru (re)lire le premier chapitre (et parfois la conclusion) d'autres ouvrages qu'ils avaient écrit. Roberts sur la philosophie des lumières, Kilgore sur l'astrofuturisme, Westfahl sur Gernsback, Yaszek sur le féminisme, tous ces essais font irrésistiblement penser aux livres entiers écrits par les mêmes auteurs sur les mêmes sujets (ici, , et aussi ). En fait, presque chacun des textes peut être relié ou comparé à un ou plusieurs livres existants (par exemple Resnick & Malzberg sur l'économie du genre ou Sanders sur le fandom) qui abordent le même sujet avec vingt fois plus d'espace. Non pas que les textes regroupés par Latham soient de mauvaise qualité, mais l'ensemble fait quand même "un peu court" et ce d'autant plus si l'on se souvient du prix de l'ouvrage (qui atteint ses 150 Euros). Même si la partie consacrée à la SF non-littéraire est intéressante, l'ouvrage n'offre sans doute pas un immense intérêt en tant que tel mais peut fournir matière à débattre (comme certaines des affirmations dans l'essai consacré aux pulps).

anglais,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles (voire moins en fonction de la taille de sa bibliothèque de référence)

04/03/2015

_The Science of Science-Fiction Writing_

The Science of Science-Fiction Writing : James GUNN : 2000 : The Scarecrow Press : ISBN-10 1-57886-011-3 : ix+232 pages (y compris index) : coûtait une quinzaine d'USD pour un tp non illustré.

The science of science fiction writing.jpg

Cet ouvrage est signé par James GUNN un auteur de SF américain (que l'on peut rattacher à l'école Analog) à qui l'on doit pas mal d'ouvrages de référence (dont celui-ci est sans doute le plus connu). Il s'agit ici d'un exemple de cette catégorie de livres destinés à donner à des aspirants au métier d'écrivain un certain nombre de bases, y compris celle spécifiques à l'écriture de textes de science-fiction. Signe de l'existence d'un certain marché pour ce type d'ouvrage (en tout cas dans les pays anglo-saxons), il existe un nombre non négligeable de titres aux objectifs similaires, souvent écrits par des auteurs du genre (Card -le seul traduit en français-, Shaw ou Evans). 

anglais,1 étoile

Ce livre se présente sous la forme d'une suite d'essais de taille variable (dont certains précédemment publiés dans diverses revues) qui sont divisés en trois parties. La première traite de l'écriture de fiction en général en abordant les points "techniques" principaux (les personnages, le décor, le suspense, la critique, etc.). La deuxième partie (plus courte) est axée sur les spécificités de la SF (héros et méchants, worldbuilding) introduites par une présentation générale du genre. La dernière section est consacrée à quatre textes sur des auteurs précis (Wells, Asimov, Heinlein et le couple Kuttner & Moore) sans doute à titre d'exemples à suivre. Deux annexes constituées de notes prises lors d'un atelier d'écriture animé par Gunn et un index clôturent l'ensemble.

anglais,1 étoile

Je passerai très vite sur cet ouvrage, n'étant pas moi-même un aspirant écrivain. Je suppose quand même qu'il est sans doute difficile de devenir auteur de SF avec à peine une centaine de pages de conseils. Le reste de l'ouvrage (les études sur les auteurs) n'offre pas grand intérêt (malgré une qualité certaine) dans la mesure où il s'agit de textes déjà connus et repris d'autres publications. Au final un livre dont le positionnement ("How-to" ou évocation du genre) est trop ambigu et, partant de cela, d'une utilité limitée.

anglais,1 étoile

Note GHOR : 1 étoile

16/02/2015

_Science Fiction, Today and Tomorrow_

Science Fiction, Today and Tomorrow : Reginald BRETNOR (editor) : 1975 (pour cette édition) : Penguin Books : ISBN-10 0-1400-3921-X : ix+342 pages (y compris index) : coûtait 2.95 USD pour un poche non illustré.

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Publié par la branche américaine de l'éditeur britannique Penguin, cet ouvrage est la reprise en poche d'un titre initialement paru en 1974 chez Harper & Row en relié. Sous la houlette de Reginald Bretnor, un touche à tout aux multiples activités dans le genre (auteur de romans et de nouvelles, essayiste, anthologiste) et dans la lignée de son Modern Science Fiction (un livre évoqué ici), cet ouvrage est un recueil d'essais "sur invitation" et avec un sommaire (globalement) prédéterminé par le concepteur de l'ensemble. Le but de Bretnor était, d'après son introduction, de dresser une sorte d'état des lieux du genre comme il l'avait déjà fait en 1953.

The Schimmelhorn file (Ace 1979-02).jpg

On va retrouver dans cet ouvrage une structure similaire à celle de son prédécesseur, à savoir une compilation d'essais originaux dus à des professionnels du genre (et non à des intervenants extérieurs à celui-ci), ici essentiellement des écrivains (seul Bova et Pohl pouvant prétendre à une double casquette). Les quinze articles proposés (d'une vingtaine de pages chacun) sont divisé en trois parties inégales : "Science Fiction Today" (Bova, Pohl & Zebrowski) qui dresse un portrait du genre tel qu'il était en 1974, "Science Fiction, Science and Modern Man" (Herbert, Sturgeon, Scortia, Nourse & Bretnor himself) plus orienté vers les thématiques propres au genre et "The Art and Science of Science Fiction" (Gunn, Panshin, Anderson, Clement, McCaffrey, Dickson & Williamson) qui se focalise sur des aspects plus techniques au niveau de l'écriture. Chaque essai est suivi par une petite présentation bio-bibliographique de son auteur. Une liste d'autres ouvrages de référence (brièvement commentée) et un index clôturent l'ensemble.

anglais,2 étoiles

Comme toujours avec un ouvrage de cet âge canonique (40 ans), il est clair qu'une partie des essais (surtout ceux de la première partie, les conseils marketing de la dernière, les considérations sur l'enseignement de la SF ou les tendances futures du genre) ne peut désormais présenter d'intérêt que dans une approche historique et pour évaluer comment était perçu à l'époque l'état du genre. Les essais de la deuxième partie, d'orientation thématique, gardent une certaine pertinence comme base d'étude sur des problématiques "centrales" de la science-fiction (les catastrophes, l'espace, la religion...), bien évidemment au prix d'une actualisation des références citées.

anglais,2 étoiles

Les articles qui ont sans doute le moins vieilli sont surement ceux de la troisième partie qui se rapportent directement au processus d'écriture de la SF et à ses spécificités. Des essais comme ceux de Anderson et Clement sur la construction de mondes ou d'êtres imaginaires gardent toute leur pertinence (ils sont d'ailleurs parmi les rares à avoir été repris dans les années 90) même si les conseils prodigués se retrouvent souvent dans la multitude des guides pour aspirants-écrivains. Malgré un indéniable côté dépassé, le fait que les essayistes soient des professionnels aguerris confère quand même un certain intérêt à cet ouvrage (outre l'aspect historique), ne serait-ce que parce qu'il était en prise directe avec le genre.

anglais,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles

09/02/2015

_The Fantastic Mirror_

The Fantastic Mirror : Science Fiction Across the Ages : Benjamin APPEL : 1969 : Pantheon Books : ISBN-10 0-394-90981-X : 142 pages (pas d'index ni de bibliographie) : semble se trouver aisément d'occasion à une vingtaine d'USD pour un hc avec jaquette illustré en n&b.

anglais,0 étoile

Bien qu'élogieusement évoqué par Justice dans son recensement des ouvrages de référence (ici), ce volume relativement ancien est un peu aux marges du GHOR. En effet, il s'agit plus d'une sorte d'anthologie d'extraits que d'un ouvrage historique sur le genre. Sous la plume de Benjamin Appel (qui est d'ailleurs plus un écrivain de policiers qu'un spécialiste de la SF), ce volume est une sorte de sandwich qui entoure de quelques (courtes) pages de considérations historiques un (gros) pavé constitué principalement de longs (plusieurs pages) extraits de romans de proto-SF (de Lucien de Samosate à Wells en passant par Kepler, Poe, Verne et d'autres). Les seuls représentants de la SF moderne sont Murray Leinster (avec Propagandist, un texte de 1947) et la soviétique Valentina Zhuraleva (avec The Astronaut qui date de 1960) avec deux nouvelles largement résumées et citées.

anglais

Malgré plusieurs pages d'illustrations généralement anciennes en n&b (on croirait feuilleter le Versins), il est difficile de trouver un quelconque intérêt ou une quelconque justification à cet ouvrage qui est de plus handicapé par une vision de l'histoire du monde plutôt simpliste. Peut-être s'agit-il là d'un ancêtre de nos modernes coffee-table books, un livre plus destiné à l'exposition qu'à la lecture. Un titre à oublier du moins en ce qui concerne la partie référence sur la science-fiction.

anglais

Note GHOR : 0 étoile