Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/03/2022

_Bob Morane_

Bob Morane : Profession Aventurier : Rémy GALLART & Francis SAINT-MARTIN : 2007 : Encrage (série "Travaux" #51) : ISBN-13 978-2-251-74143-7 (mais aussi 978-2-911576-79-9) (la fiche ISFDB du titre) : 287 pages (y compris bibliographie) : coûte 25.00 Euros pour tp carré légèrement illustré en n&b, disponible chez l'éditeur ().

Bob Morane Profession aventurier.jpg

Héros populaire par excellence, Bob Morane, créé par Henri Vernes dans les années 50, est une icône de la littérature jeunesse. Adapté dans de nombreux médias (livres, nouvelles, disques, BDs, série télévisée...), sa popularité n'a commencé à décliner que récemment. Même si le commandant Morane n'est pas un héros de SF stricto-sensu, une partie non négligeable (un quart au moins) de ses aventures peut se rattacher au genre, d'où ma lecture de cet ouvrage et son évocation dans cet espace.

La prison de l'Ombre Jaune (Mbt T11).jpg

Ce volume de la collection Travaux de chez Encrage (collection dans la quelle figurent par exemple les diverses "Années de la Fiction") est divisé en huit chapitres de taille très variable et quelques annexes. Après une courte introduction, sont abordés successivement la description physique et morale du héros, les personnages récurrents (sauf L'Ombre Jaune), les différents genres littéraires auxquels appartiennent les textes, les parallèles entre Jean Ray et Henri Vernes, L'Ombre Jaune, les précurseurs littéraires de Bob Morane, les "nègres" de Vernes et enfin, format la partie la plus importante, un résumé détaillé (un demie-page écrit petit) des 207 romans existants à l'époque. Plusieurs annexes (lexique, bibliographie, chronologie) complètent l'ensemble qui est illustré d'une petite dizaine de reproductions de couvertures en n&b.

S.S.S. (Mbt T5).jpg

À la lecture, cet ouvrage donne en fait plus l'impression d'être une collection d'articles de taille et d'intérêt variable qu'un ouvrage unitaire. Il est dommage de trouver dans les sept premiers chapitres beaucoup trop de suppositions et d'hypothèses (sur Vernes, ses influences, ses positions, ses nègres...) rapidement rétractées du fait de l’absence d'éléments très probants. De plus les auteurs n'évitent pas toujours les lieux communs et abusent parfois de périphrases répétées (ainsi jean Ray est l’écrivain Gantois, l'ami Gantois, le maître Gantois, l'auteur Gantois...). Par contre la dernière partie (les résumés) est sans doute la raison suffisante pour se procurer cet ouvrage car elle permet au lecteur pressé d'avoir à la fois une bonne vue d'ensemble de la saga Moranienne et de déterminer quels titres, parmi les 207 listés, méritent d'être lus. Au final un ouvrage qui n'est pas exempt de défauts mais qui génère un indiscutable effet "Madeleine de Proust" pour les lecteurs qui ne sont plus tous jeunes.

The dinosaur hunters (Corgi 1966).jpg

Note GHOR : 1 étoile (plus si vous êtes un aficionado de Bob Morane)

07/02/2022

_Dangerous Visions and New Worlds_

Dangerous Visions and New Worlds : Radical Science Fiction, 1950-1985 : Andrew NETTE & Ian McINTYRE (editors) : 2021 : PM Press : ISBN-13 978-1-62963-883-6 (la fiche ISFDB du titre) : 216 pages (y compris index) : coûte 29.95 USD pour grand tp carré illustré en couleurs, disponible chez l'éditeur (), existe aussi en hc et ebook.

anglais,2 étoiles

Cet ouvrage est publié par PM Press, une maison d'édition qui se définit comme "radicale" (pour les USA s'entend) et qui est connu dans le milieu de la SF pour sa série de petits recueils de la série "Outspoken Authors". Ce titre semble faire partie d'un ensemble consacré à la littérature populaire par les mêmes auteurs. Comme il se doit pour cet éditeur, le sujet de cet ouvrage est la SF radicale des années 50 à 85 et plus particulièrement un thème qui revient à la mode avec le revival des seventies, la New Wave (et son pendant US). Période parfois fantasmée qui aurait, sous l'impulsion de quelques visionnaires (Moorcock, Ballard, Merril, Ellison) complètement bouleversé le genre en lui apportant tout ce qui lui manquait depuis tant d'années, de la conscience sociale à la perfection littéraire en passant par la prise en compte des minorités, une focalisation sur l'espace intérieur et la découverte du sexe et des gros mots.

anglais,2 étoiles

En matière d'organisation, le livre est un recueil de deux types d'essais. Les plus nombreux sont des essais de fond thématiques d'une petite dizaine de pages. Sous des plumes parfois connues (Latham, Sussex) ou pas, ils abordent des sujets très divers, allant d'un auteur traité d'un façon globale (PKD, les Strugatski, Butler, Merril, Mick Farren), à des œuvres spécifiques (Damnation Alley de Zelazny, The Black Commandos de Joseph Denis Jacskon, Afro-6 de Hank Lopez, Andra de Louise Lawrence ou Heavenly Breakfast de Delany) en passant par des essais sur des domaines précis (Essex House, un éditeur de SF pornographique dont on retrouvera une partie des titre chez Champ Libre, la SF gay des années 70 ou la série Qhe ! de William Bloom). Entre ces essais on trouve des choses plus légères de deux à trois pages essentiellement orientées "thématique" (New Worlds, les drogues, les éco-catastrophes, les animaux, les novélisations de Doctor Who...) et surtout largement illustrées de couvertures de livres de l'époque au look si particulier (comme les Penguin), à noter que ces sections sont écrites par Nette et McIntyre. L'ouvrage ne propose pas de bibliographie mais un index en plus de l’habituelle liste des contributeurs.

anglais,2 étoiles

Si l'on excepte les derniers essais à la tonalité que j'ai trouvé un peu trop stridente à mon goût (trois fois "white male", une fois "white men" et une fois "caucasian male" en deux paragraphes, j'ai bien compris le message), l'ensemble forme un livre agréable à lire à la maquette aérée et aux illustrations particulièrement séduisantes et nombreuses (pour tout dire cela m'a rappelé ma propre bibliothèque), correctement identifiées (on regrettera juste l'absence totale de la mention de l'illustrateur). On appréciera particulièrement certains essais qui abordent des sujets que je n'ai jamais vu étudiés, qu'ils fassent partie du cœur du genre (Mick Farren ou Essex House) ou qu'ils soient un peu périphériques (Bloom ou Lopez). Ce côté un peu butinage de sujets est une des forces d'un livre qui ne se prend pas trop au sérieux tout en fournissant un travail de qualité.

anglais,2 étoiles

Paradoxalement, c'est ce côté un peu light qui ne m'a pas totalement convaincu. Je m'explique : du fait de mes lectures sur le genre, je peux mettre en parallèle avec presque chacun des essais "détaillés", un (ou souvent plusieurs) ouvrage(s) de référence qui abordent le même thème mais d'une façon bien plus approfondie et surtout bien plus contextualisée. Par exemple, le texte sur le féminisme de Wyndham par Curcio fait immédiatement penser à Hidden Wyndham, celui sur la SF de Merril de Clay à Better to Have Loved et à Judith Merril : A Critical Study, celui sur la SF d'Ira Levin par Nette à ce titre de la série Starmont, celui sur Damnation Alley par Roberts fait écho aux passages correspondants des multiples livres sur Zelazny dont celui écrit par Cox est le plus récent, et ainsi de suite pour Dick, Ballard, Butler, Woman on the Edge of Time, Tiptree/Sheldon... Du coup c'est, en ce qui me concerne, un livre agréable à lire mais qui, hormis sur quelques points précis, n'affutera pas ma perception de l'histoire du genre comme ont pu le faire Greenland (avec son ouvrage incontournable sur la sur la New Wave) ou Ashley ou Broderick (sur New Worlds)

anglais,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles (en ce qui me concerne)

25/01/2022

_Alien abduction_

Alien abduction : L'enlèvement extraterrestre de la fiction à la croyance : Michel MEURGER : 1995 : Encrage (série "Interface" et/ou revue "ScientifictionS #1-1") : ISBN-10 2-906389-62-5 (la fiche ISFDB du titre) : 253 pages (y compris index) : coûtait 250 Francs pour un petit hc illustré en n&b, parfois trouvable d'occase.

français,2 étoiles

Cet ouvrage est donc un objet un peu hybride, à la fois ouvrage de référence et numéro d'une revue (qui n'aura visiblement que deux numéros). Dans la pratique, il s'agit d'une étude complète sur les interactions entre la SF et les croyances "soucoupistes" (en fait tout ce qui est relatif aux visites extraterrestres sur Terre). Meurger déroule donc l'histoire de ce type de récits d'enlèvements d'hommes par des créatures autres, que cela soit d'abord par des fées (ou des lutins ou de trolls ou des dieux) ou par la suite perpétrés par des petits hommes verts (ou gris) avec examens médicaux et tout le folklore des "abductees". Pour chacune de ces vagues de superstitions, il montre comment elle sont généralement l'écho d'une imagerie préexistante qui trouve sa source dans la SF légèrement antérieure (les "airships" après Jules Verne, les Martiens après Wells, les vaisseaux en forme de soucoupes après les pulps des années 30 et les civilisations souterraines nous influençant d'une façon maléfique après Palmer). Le tout en une dizaine de chapitres bourrées de notes de bas de page, illustrés et ordonnancés dans l'ordre chronologique. On notera l'absence d'une bibliographie regroupée (les références doivent se prendre à la volée en bas de page) et la présence d'un index qui n'est hélas que thématique.

français,2 étoiles

À la lecture, on ne peut qu'être fasciné par l'érudition de l'auteur, que cela soit dans le domaine de des para-sciences que dans celui de la SF (en VO ou en VF). L'ensemble est très dense (c'est écrit assez petit !) et nécessite une certaine attention à la lecture. De plus, la thèse de Meurger, à savoir que les récits d'enlèvements ont de nombreux points communs avec les récits SF caractéristiques de chaque époque, est parfaitement étayée et démontrée par de nombreux rapprochements.

français,2 étoiles

Là où je suis moins enthousiaste, c'est sur une certaine dérive "Moskowitzienne" de l'auteur. Comme Moskowitz, Meurger partage un peu le célèbre travers de l'érudit américain qui est de détecter des influences entre textes de SF (pour Moskowitz) ou entre fictions et récits pour Meurger en se basant uniquement sur des ressemblances dans les descriptions (on trouve dans X presque le même ET/vaisseau/mode opératoire que dans Y, donc Y, qui est postérieur, a dû lire X) sans aller beaucoup plus loin (par exemple en se basant sur des recoupements ou des informations sur les auteurs, informations qui sont effectivement presque inexistantes). En gros (et AMHA), ce n'est pas parce que Kenneth a parlé de soucoupes volantes qu'il a "péché" cette idée dans tel ou tel numéro de magazine de SF (par exemple celui qui illustre la couverture de l'ouvrage). On apprend seulement que une petite partie des "contactees" ou des "abductees" sont des amateurs de SF, ce qui est assez mince pour en tirer une relation de cause à effet. Du coup, j'ai bien plus apprécié le côté historique extrêmement détaillé de l'ouvrage plutôt que sa partie plus analytique.

français,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles (pour le travail de fourmi et le côté un peu "barré" du sujet)

20/01/2022

_Science Fiction and Catholicism_

Science Fiction and Catholicism : The Rise and Fall of the Robot Papacy : Jim CLARKE : 2019 : Gylphi (série "SF Story Worlds: Critical Studies in Science Fictio") : ISBN-13 978-1-78024-084-8 (la fiche ISFDB du titre) : x+281 pages (y compris index et bibliographie) : coûte 17.99 GBP pour un petit tp non illustré, disponible chez l'éditeur.

anglais,3 étoiles

Paru dans l'intéressante (et plutôt britannico-centrée) collection d'ouvrages de références de Gylphi, ce récent ouvrage part du constat fait par Clarke qu'une partie disproportionnée des textes de SF comporte comme acteurs des prêtres ou l'institution catholique elle-même dans sa structure ou ses symboles. En effet, sur ces thématiques viennent immédiatement à l'esprit de nombreux exemples avec des textes d'auteurs comme Simak, Silverberg, Farmer, Blish, Clarke, Simmons ou Mary Doria Russell. Il faut noter que cette présence très forte du catholicisme est sans plus surprenante pour des anglo-saxons (on va dire plutôt chrétiens mais pas forcément catholiques) que pour des latins, d'où le constat de Clarke.

anglais,3 étoiles

L'ouvrage s'ouvre par en une longue introduction qui détaille un peu l'historique des rapports entre SF et catholicisme sous l'angle des territoires culturels ou sociétaux (le futur, le sublime...) que ces deux entités se discutent depuis longtemps. Suivent ensuite quatre longs (une cinquantaine de pages) chapitres qui abordent successivement 1) l'opposition entre les deux, l'une étant qualifiée de "counter-narrative" de l'autre; 2) les rapports entre le catholicisme et la question de l'intelligence ou l'âme de la machine ou de l'ordinateur (ce qui mène aux robots-papes du sous-titre de l'ouvrage); 3) la même problématique mais vis-à-vis des extraterrestres et 4) le cas particulier des uchronies (souvent dystopiques) décrivant des sociétés catholiques. Une très courte conclusion, une bibliographie globale et un index complètent l'ensemble.

anglais,3 étoiles

Après un début que j'ai parfois trouvé un peu trop wikipediesque sur l'histoire croisée de la SF et du catholicisme, j'ai rapidement été séduit par les thèses de Clarke. Il reprend en gros la position développée par Adam Roberts dans cet ouvrage, à savoir que la SF, même si elle est culturellement chrétienne, est plus protestante (ou anglicane ou réformiste) que catholique, à l'inverse de la fantasy. Comme dans la culture et la société anglo-saxonne il semble y avoir en permanence une espèce de peur d'un complot catholique pour reprendre le contrôle et que la SF est un genre lui-aussi anglo-saxon (n'en déplaise à une certaine frange d'universitaires français), il s'est presque naturellement créé un antagonisme entre les deux, chacun jouant le repoussoir pour l'autre (obscurantisme fanatique contre athéisme iconoclaste).

anglais,3 étoiles

En ce qui me concerne, outre la pertinence du discours de l'auteur, que je trouve très juste, j'ai aussi été séduit par la vaste culture SF de Clarke (on y croise même Charles Duits) et par une focalisation sur la SF écrite qui nous change agréablement des auteurs dont l'érudition s'arrête à Dune ou Star Trek (même si Clarke fait référence aux deux dans son livre). Sur le fond, on pourrait sans doute argumenter que la position de la SF face au catholicisme est plutôt celle d'une superbe ignorance (ou d'une certaine incompréhension) que d'une détestation active telle que la postule l'auteur. En tout cas, une jolie démonstration dans laquelle il est agréable de se plonger même si certains élans mystiques peuvent surprendre l'athée que je suis.

anglais,3 étoiles

Note GHOR : 3 étoiles

14/12/2021

_Cyberpunk's Not Dead_

Cyberpunk's Not Dead : Laboratoire d'un futur entre technocapitalisme et posthumanité : Yannick RUMPALA : 2021 : Le Bélial' (série "Parallaxe") : ISBN-13 978-2-84344-984-0 (la fiche ISFDB du titre) : 252 pages (y compris bibliographie) : coûte 16.90 Euros pour un petit tp non illustré, disponible chez l'éditeur, existe aussi en ebook (978-2-38163-026-7).

Cyberpunk's not dead.jpg

Je dois avouer que je n'ai pas vraiment saisi le projet qui sous-tend ce livre. À en croire la 4ème de couverture, il s'agit à la fois d'une perspective historique sur ce "mouvement" et d'une sorte de comparaison de ses projections avec la réalité, quarante ans après l'écriture des œuvres étudiées. Dans la pratique, l'ouvrage se révèle plus comme être une sorte de précis sociologique du monde cyberpunk "standard" (avec cowboys de la console, métropoles asiatiques, publicité envahissante, pauvreté endémique  et toute l'imagerie issue de Blade Runner). Outre une introduction et une conclusion qui discute de l'aspect utopique (ou pas) des textes, le livre est divisé en six grands chapitres correspondants à autant de thématiques (l'informatique, le capitalisme, la ville, le corps, le crime et le cyberspace). On notera de copieuses notes (20 pages), une bibliographie rachitique (voir plus bas) et, hélas, l'absence d'index qui rend le livre difficilement utilisable comme référence.

Neuromancer (Ace 59th pb).jpg

Pour être encore plus précis, cet ouvrage peut être en fait considéré comme une sorte de guide touristique (et un peu sociétal) de la trilogie Sprawl de Gibson et plus particulièrement de son premier volume (Neuromancer pour ceux qui ne suivent pas). En effet Rumpala peine particulièrement à couper le cordon avec les mondes Gibsoniens (à la louche une référence sur deux est à Neuromancer et un autre quart concerne les deux autres tomes de la trilogie). Du coup, il les parcourt  en long en large et en travers, presque comme s'ils étaient réels (on y suit par exemple les grandes manœuvres capitalistiques des conglomérats telles qu'interprétées par Rumpala).

Neuromancien (FL 2000-08).jpg

Déjà que j'ai toujours trouvé que le "mouvement" cyberpunk était une énorme baudruche (voir ici par exemple), on ne peut pas dire que le travail de Rumpala m'ait fait changer d'avis. La pauvreté de la bibliographie de cet ouvrage (deux petites pages dont une uniquement de textes de Gibson) est sans doute soit la marque d'une certaine légèreté dans la recherche de sources (ce manque de profondeur est d'ailleurs aussi le cas d'un autre titre de la même série) soit la confirmation que le cyberpunk ne "tient" qu'en une petite dizaine de romans. Il est dommage pour ses théories que Rumpala fasse l'impasse sur un tel nombre d'auteurs moins connus (de lui ?) comme Baird, Platt, Maddox, Laidlaw et tant d'autres.

Neuromancien (JL 2008-03).jpg

Au final, un ensemble beaucoup trop léger qui, même s'il montre que l'auteur a bien digéré ses classiques sur le genre (Suvin, Abbott, Jameson, Vint...), n'apporte pas grand chose de plus que la simple lecture des quelques romans listés dans la bibliographie, si ce n'est un certains nombre de lieux communs (le futur CP c'est pas cool sauf si on est riche, les gens peuvent devenir des drogués de l’ordinateur, le futur sera asiatique...). En tout cas, ce ne sont pas les tics employés par l'auteur (les numéros de chapitres écrits en binaire) qui me rendront l'ensemble plus sympathique. A ce prix là, je m'attendais à mieux.

Neuromancien (JL 2016-01).jpg

Note GHOR : 1 étoile