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07/07/2012

_Le petit guide à trimbaler de Philip K. Dick_

Le petit guide à trimbaler de Philip K. Dick : Etienne BARILLIER : Les 3 souhaits - Editions ACTU-SF : 2012 : ISBN-13 978-2-917689-37-0 : 183 pages : 6 Euros  chez l'éditeur (http://www.editions-actusf.fr/) pour un petit poche format carré non illustré.

Le petit guide à trimbaler de PKD.jpg

Cet ouvrage au format si particulier est le dernier opus dans la série des guides de poche publiés par les éditions ActuSF, après ceux sur la SF (anglo-saxonne et française), la Fantasy et la Bit-Lit. Vu la réputation quasiment "culte" que possède cet auteur auprès du lectorat français et compte tenu de certains projets éditoriaux en cours, il n'est guère étonnant que PKD soit le premier écrivain à être traité en détail dans cette série. Ce volume s'ajoute donc à la copieuse (toutes proportions gardées) liste de titres en VF consacré à Dick. Son positionnement est par contre différent de la plupart des autres études sur PKD en ce sens qu'il se veut comme un "simple" guide permettant au néophyte de choisir dans la production parfois inégale de l'auteur.

Philip K. Dick,français,

L'ouvrage est divisé en 8 chapitres de taille très variable. Le premier (une dizaine de pages) est une préface qui se présente sous la forme originale de dix questions sur PKD. Il est suivi par la partie la plus importante (presque la moitié du texte) qui est consacrée aux livres (comprendre les romans) de l'auteur. Elle est classée par ordre chronologique et est découpée en époques (des premières années à l'Exégèse). Chaque titre est présenté d'une façon standard avec éléments bibliographiques, synopsis et commentaires, le tout sur une ou deux pages. Le chapitre 3 est une biographie de l'auteur et le 4 traite des adaptations, de fait surtout cinématographiques. Suit une partie sur les influences Dickiennes dans divers médias, un chapitre de deux pages sur jeux vidéo, un autre sur les études existantes sur PKD (incluant des sites web). Les nouvelles sont l'objet du dernier et court (5 pages) chapitre qui est suivi par une sélection de romans, une conclusion lapidaire et un index des titres.

Philip K. Dick,français,

Au risque de paraître m'acharner sur cette maison d'édition, je dois avouer n'avoir guère goûté ce titre. Tout d'abord, on va retrouver dans cet ouvrage un certain nombre de "tics" propres à la bibliographie Dickienne, citons pêle-mêle la mention systématique des titres de travail, celle des dates d'écriture et surtout l'habitude de discuter assez longuement (et vainement) d'oeuvres aujourd'hui disparues que l'on ne connaît que par quelques lignes à leur sujet dans des courriers professionnels, ou de films purement virtuels. Ensuite, l'ensemble de l'entreprise (un guide sur PKD) et son timing semblent assez connectés avec la (re)mise sur le marché des oeuvres de PKD par J'ai Lu. On notera que cet éditeur, d'ailleurs souvent cité en exemple (cf. la préface), s'est justement offert deux pages de publicité dans l'ouvrage. Une synchronicité qui ressemble assez à une sorte de joint-venture.

Philip K. Dick,français,

Mais le point le plus gênant est que cet ouvrage, en tout cas dans son deuxième chapitre, ressemble BEAUCOUP au petit opus consacré à PKD par Andrew M. Butler en 2007 (chez Pocket Essentials, voir là : http://ghor.hautetfort.com/archive/2010/06/18/philip-k-di...). On va non seulement retrouver chez Barillier une présentation des romans qui est visiblement décalquée sur celle de Butler (avec les mêmes informations présentées dans le même ordre), mais aussi retrouver des parties de texte qui sont de simples traductions du travail de Butler. Par exemple dans le cas de The Broken Bubble/La bulle cassée, après des éléments bibliographiques strictement identiques (sauf que Butler donne le jour précis de la fin d'écriture) on va trouver le texte suivant en VO : "Story: July 1956, San Francisco. Jim Briskin is suspended from his radio programme for refusing to read an advert over the air. He meets Art and Rachel Emmanual, a teenaged married couple..." et dans la VF "Synopsis: Juillet 1956, San Francisco. L'animateur de radio Jim Briskin est mis à pied parce qu'il a refusé de lire à l'antenne une publicité ridicule. Il rencontre peu après un très jeune couple, Art et Rachel Emmanual...". Il est certes logique que le synopsis d'un même roman présente des similitudes (après tout c'est le résumé de la même histoire), mais à ce point c'est assez étrange. D'autant plus que ces ressemblances de structure, de tournures de phrases ou de discours sont récurrentes dans tout le deuxième chapitre. Du coup quand Barillier évoque l'ouvrage de Butler par : "Un petit précis dans le même esprit que celui que vous tenez entre vos mains !", un esprit chagrin pourrait penser que ces deux ouvrages ne partagent pas seulement le même esprit. Ces affections bibliographiques, ce mercantilisme et ces emprunts sont au final dommageables à un ouvrage plutôt sympathique et dont certaines parties (on pensera à la biographie, claire et allant à l'essentiel pour aborder l'auteur ou au chapitre sur les adaptations de PKD) sont parfaitement maîtrisées et adaptées à leur but d'initiation à l'univers de Dick.

Philip K. Dick,français,

Note GHOR : 1 étoile

02/06/2012

_La Science Fiction illustrée_

La Science Fiction illustrée - Une histoire de la S.F. : Franz ROTTENSTEINER : 1975 : Seuil : pas d'ISBN : 160 pages (y compris bibliographie) : mon exemplaire affiche un prix de 35 FRF pour un livre grand format à la couverture souple et largement illustré.

La science fiction illustree.jpg

Dû à la plume de Franz Rottensteiner, un auteur/critique/anthologiste/directeur de collection autrichien surtout connu pour avoir été l'agent et l'ardent défenseur de Stanislas Lem, cet ouvrage a été publié en plusieurs langues (il est ici traduit de l'anglais). Il est globalement contemporain de divers projets similaires (Gunn, Kyle) dont les buts étaient une présentation de la SF au fameux "Grand Public" (comme l'indique bien le fait qu'il ait été publié par un éditeur généraliste), en attendant l'arrivée d'encyclopédies plus pointues (Ash, Holdstock).

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L'ouvrage est organisé en une cinquantaine de courts (deux à trois pages en moyenne) chapitres qui abordent un des aspects du genre. On trouvera à la fois des entrées sur des personnages clés de la SF (de Wells à Bok en passant par -surprise !- Lem ou Asimov), sur les grands thèmes du genre (les robots, le premier contact, les contre-utopies...), sur les diverses SF nationales (y compris la SFF) et sur les habituels sujets propres au genre (le fandom, les prix, les pulps...). Chaque chapitre bénéficie d'illustrations (couvertures, photos de films) souvent pleine page, soit en N&B, en couleur (les moins fréquentes) ou dans une sorte de sépia à couleur variable (marron mais aussi violet, bleu ou rose). Une chronologie et une bibliographie secondaire (mais pas d'index) clôturent ce volume.

français,1 étoile

Voilà un livre qui présente de nombreuses qualités même si son objectif (une histoire de la SF en moins de cinquante pages de texte) reste évidemment inatteignable. Les éléments factuels sont maîtrisés, les références sont correctes et l'analyse, même si elle est parfois forcément lapidaire, est généralement pertinente et mesurée (on excusera la pleine page consacrée à un auteur polonais inconnu et l'article sur Lem dont le côté dithyrambique peut faire sourire). De plus, Rottensteiner nous permet de nous rendre compte qu'il existe d'autres SF que l'anglo-saxonne y compris grâce à une iconographie très rarement vue car d'origine allemande, roumaine, polonaise, espagnole ou russe.

français,2 étoiles

En ce qui me concerne, deux aspects formels ont eu tendance à plomber cet ouvrage. Tout d'abord, une organisation trop anarchique au point que le sommaire du livre semble être dû seulement au hasard (avec des articles dans l'ordre suivant Robida=>Poe=>Heinlein=>Zulawski dont la logique m'échappe). Ensuite, je dois avouer que le parti pris artistique de l'ouvrage à base de retranscriptions monochromes, de fonds colorés et d'images colorisées de façon assez étrange peut entraîner un certain rejet (tout cela pour dire que je trouve la mise en page et les choix de couleurs très laids). Feuilleter ce livre est même une expérience assez déplaisante et ne met en tout pas vraiment en valeur le travail des artistes (transcrire Bok en marron et noir ou Finlay en mauve et noir ne me semble pas très pertinent ni très réussi). Au final un livre plutôt bon dans son discours mais que sa présentation n'aide pas vraiment.

français,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles (pour le contenu textuel)

19/03/2012

_La Science-Fiction entre Cassandre et Prométhée_

La Science-Fiction entre Cassandre et Prométhée : Françoise WILLMANN : 2010 : Presses Universitaires de Nancy : ISBN-13 978-2-8143-0030-9 : 169 pages (pas d'index) : coûte 12 Euros pour un TP non illustré disponible en neuf.

La science-fiction entre Cassandre et Prométhée.jpg

Cet ouvrage constitue le recueil des actes d'une journée d'étude interdisciplinaire consacrée à la SF organisée par divers organismes universitaires alsaciens. Il rassemble les écrits d'enseignants et de chercheurs français ou allemands dans des disciplines variées et s'inscrit clairement dans la lignée de ces comptes-rendus de colloques qui permettent à chacun des participants de remplir son quota obligatoire de publications.

L'imaginaire médical dans le fantastique et la SF.jpg

Outre une courte introduction qui présente les textes et leur objet, ce recueil comporte huit essais de taille variable (le plus court faisant dix pages, le plus long une trentaine). Les thèmes ou sujets abordés sont successivement les suivants : 1) l'argument de la "pente fatale" dans la SF (surtout au cinéma); 2) une étude comparée des séries de films Alien et Prédator; 3) le roman allemand L'essaim de Frank Schätzing; 4) le film Metropolis de Fritz Lang; 5) l'intelligence artificielle (surtout dans des textes allemands); 6) le Vril chez Bulwer-Lytton; 7) la créativité spécifique de la Speculative Fiction (SpF dabs le texte); 8) 1984 d'Orwell.  A noter l'absence d'index et de bibliographie générale (seuls certains essais en proposent une).

La race à venir (Marabout 1973).jpg

Même si l'initiative est louable, le résultat de cette tentative est conforme à celui habituellement atteint par ce type de publication opportuniste, c'est à dire assez mauvais. Quoi que puissent en penser des universitaires titrés, écrire sur un genre aussi infantile que la SF n'est pas un jeu d'enfant. L'ensemble des essais rassemblés montre globalement une méconnaissance du genre qui, pour la plupart des intervenants, semble se limiter à un petit nombre de films hollywoodiens (Matrix, Alien, Terminator). Cela en est à un tel point qu'il me semble que, sur les 170 pages de l'ouvrage, il n'est pas cité plus de dix auteurs de SF ou fait mention de plus de dix oeuvres appartenant au genre.

Aliens Le retour (JL 1986).jpg

A cette ignorance généralisée, s'ajoutent deux défauts reccurents typiques de ces aventures universitaires dans le caniveau populaire de la SF. Tout d'abord on a de superbes spécimens d'abus de jargon, ce qui nous vaut par exemple un essai comme celui de Jean-Max Noyer avec ses expressions inoubliables ("...leurs sémiotiques comme autant de chréodes narratives...", "entre déterritorialisation/reterritorialisation radicales") et son français grammaticalement original. On rencontre aussi tout au long du livre la stratégie bien au point de l'évitement ou du prétexte. Il s'agit ici de commencer son essai sur la SF et de basculer rapidement sur son domaine de compétence, en livrant au final un discours certes maîtrisé mais sans grand rapport avec le sujet de l'ouvrage (pour lequel le consommateur a quand même payé). On a donc ici droit à diverses dissertations sur les Rosicruciens, l'image des scientifiques dans la littérature, les aventures de Platon, les figures de rhétorique, l'histoire de l'informatique et ainsi de suite. Sans grand intérêt ni originalité au niveau de la réflexion sur le genre, méconnaissant totalement son sujet, riche d'informations sans rapport avec son thème, le seul point positif de cet ouvrage est probablement son prix modique.

1984 (Penguin 1971).jpg

Note GHOR : 0 étoile 

30/12/2011

_Sciences & Science Fiction_

Sciences & Science Fiction : Divers auteurs : 2010 : Editions de la Martinière/Universcience éditions : ISBN-13 978-2-7324-4142-9 : 234 pages (y compris bibliographie) : coûtait 29.90 Euros pour un TP format carré largement illustré en couleur.

Sciences & Science-Fiction.jpg

Cet ouvrage est en fait le catalogue de l'exposition "Science et Fiction, aventures croisés" qui s'est tenue en 2010-2011 à la Cité des sciences et de l'industrie. Le thème de ce grand raout étant de mettre en lumière les rapports étroits qu'entretiennent la SF et les sciences et, par la même occasion (comme le justifie la préface), de présenter le genre sous un aspect plus flatteur que celui de sous-littérature. Une stratégie de légitimation par la culture dominante que l'on voit de plus en plus à l'oeuvre (cf. les tentatives de la BNF qui se positionne sur ce créneau).

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Ce livre est donc découpé en une multitude de courts essais d'une dizaine de pages ou moins qui, vu l'iconographie abondante, ne doivent pas compter plus de la moitié de texte. Venant après une succession de préfaces et autres introductions, ces essais se répartissent en trois thèmes principaux : "L'espace-temps", "L'Homme" et "Les machines". Ils sont de plusieurs sortes : articles de vulgarisation (le laser, la propulsion spatiale), textes de portée générale (histoire du genre, villes du futur) ou se focalisant sur des aspects précis (les capitaines de l'espace dans la BD britannique, les langues dans la SF). Le livre se termine par diverses annexes : chronologie, bibliographie (VF, VO & Web), présentation des auteurs, crédits.

Le piège diabolique.jpg

Il est indéniable que ce livre est agréable à feuilleter à cause de son iconographie très abondante (au minimum une illustration couleur par page) et de qualité (grâce à une reproduction maîtrisée). De plus, l'originalité de certains choix permet d'admirer des travaux peu connus (comme les couvertures de magazines britanniques des années 60), même si une partie de l'ensemble a souvent été vue (en particulier les images tirées de films). Le texte en lui-même est beaucoup plus classique (avec très peu d'erreurs factuelles) et n'apportera guère d'informations à qui connaît un tant soit peu le genre.

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En fait, c'est plus le manque d'unité qui peut être gênant. Tout d'abord, la cohabitation entre les disciplines (sérieuses) de la prospective et de la vulgarisation et la Science-Fiction (pas sérieuse) a toujours été un art délicat et les changements de ton entre des essais consécutifs sont parfois brutaux, sans parler des perspectives différentes. Ensuite, certains sujets auraient, à mon avis, pu être éliminés, soit parce qu'ils sont trop pointus (par exemple l'article de F. Valéry) ou parce qu'ils sont du domaine du marronnier ou de la caricature (comme celui sur les soucoupes volantes). Cette hétérogénéité est sans doute du à un cercle de collaborateurs plutôt restreint et que l'on retrouve dans la plupart des projets de ce type. Au final un joli livre à feuilleter mais qui ne fera guère date et que l'on pourra aisément oublier une fois l'exposition qui lui sert de support terminée.

français,1 étoile

Note GHOR : 1 étoile 

02/04/2011

_L'année de la fiction 1998, polar, S. F., fantastique, espionnage Volume 10_

L'année de la fiction 1998, polar, S. F., fantastique, espionnage Volume 10 : Jean-Claude ALIZET (et al.) : Encrage (collection "Travaux" #39) : 2001 : ISBN-10 2-251-74108-9 : 415 pages (y compris plusieurs index) : 45 Euros en neuf pour un HC non illustré, parfois trouvable en neuf, plus rarement d'occase pour une vingtaine d'Euros.

L'année de la fiction 10.jpg

Ce volume fait donc partie de la série des annuels édités par Encrage, un ensemble qui brosse depuis plus de vingt ans le portrait des genres cousins que sont le Policier/Espionnage et la SF/Fantasy/Horreur (voir pour un autre avis ici http://ghor.hautetfort.com/archive/2009/06/05/l-annee-de-...). Ce titre, chronologiquement le dixième, couvre les parutions de l'année 1998 et semble, si l'on en croît la préface, avoir failli ne pas paraître, visiblement à cause de la somme de travail qu'il représente.

Le projet Nimbus (Lefrancq 1998).jpg

Logiquement, il conserve la structure de ses prédécesseurs, à savoir qu'il se compose de : 1) une courte (une quinzaine de pages) revue de l'année dans les genres étudiés qui se concentre surtout sur l'angle éditorial (vie des collections et des éditeurs); 2) le corps de l'ouvrage, un ensemble de près de 1600 notules de longueur variable (d'une dizaine de lignes à une demi page) organisé par type (fiction, études, revues); 3) divers index (titres, éditeurs, auteurs non classés).

Naufrage dans le néant (FN 1998).jpg

Au risque de manquer d'originalité, je dois dire que mon avis sur cette série n'a pas changé. En ce qui me concerne, je ne comprends toujours pas quelle est la cible visée et reste sceptique quand au fait qu'il existe un public pour un ouvrage si "technique" (et quand même assez cher) mais qui couvre tant de genres avec une immense majorité de lecteurs qui ne s'intéressent pas à tous. Il est d'ailleurs symptomatique de voir qu'un client "logique" comme moi se les soit procurés tardivement et en occasion au lieu des les acheter dès leur sortie.

français,1 étoile

A ce problème de positionnement s'ajoutent un certain nombre de défauts assez irritants pour un titre vendu à un tel tarif : des erreurs de TO, des choses assez surprenantes (on y apprend que Card est l'auteur de la série Omnivore/Ox) et des fautes de recopie (j'y ai trouvé un bel "Hervé Hawk" comme traducteur). Même si tout le monde peut se tromper, un nombre aussi élevé de scories relevées à la volée dans les domaines que je connais ne me rassure pas pour ceux que j'ignore et ne cadre pas avec les prétentions de l'ouvrage. De plus, on retrouve dans cet ouvrage la même hiérarchisation implicite des textes (par la simple mesure de l'espace qui leur est alloué) qui conduit à donner une importance exagérée et trompeuse à des séries comme Perry Rhodan, Brigade Mondaine ou SAS (avec par exemple 10 lignes pour Rédemption de Brin contre quatre-vingts pour Illusions stellaires de Scheer & Darlton). Au final un livre que l'on voudrait bien apprécier mais qui se révèle inutile.

français,1 étoile

Note GHOR : 1 étoile