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09/01/2009

_La science-fiction_ (DIFFLOTH)

La science-fiction : Gérard DIFFLOTH : Gamma-Presse : 1964 : 90 pages (+ photos) : un petit format trouvable sur le net pour une dizaine d'euros.

La science-fiction (Diffloth).jpg

 

Dans la même logique que Une succursale du fantastique nommée science-fiction, un livre auquel il me semble emprunter beaucoup, il s'agit d'une autre introduction au genre, organisée d'une façon similaire (répondant successivement aux questions : c'est quoi ?, c'est quand ?, c'est bien ?). Cela semble globalement être un peu plus étayé (il y a même les résultats d'un sondage sur les lecteurs de Fiction), mais sans présenter aucune nouveauté, puisque l'on y trouve les mêmes théories, les mêmes exemples et même des têtes de turc identiques. Du coup, cet ouvrage perd le bénéfice de l'antériorité.

On y trouve les mêmes approximations classiques dans perception française de la SF américaine (John W. Campbell ingénieur atomiste, surestimation de l'impact de Unknown sur la SF, Astounding ne s'est appelé Astounding SF que dans les années 40), la seule différence avec Sternberg étant l'établissement d'un lien plus fort entre science et SF.

A noter (voir la couverture) la présence de jolies photos de films SF de l'époque.

Un autre ouvrage d'intérêt historique mais extrêmement peu original.

Note GHOR : 0 étoile

08/01/2009

_Les 100 principaux titres de la science fiction_

Les 100 principaux titres de la science fiction  : Annick BEGUIN : Cosmos 2000 : 1981 : pas d'ISBN : 30 pages : format A5 agrafé avec couverture cartonnée : trouvable par hasard pour un prix variable (visiblement 10 francs pour mon exemplaire).

Les 100 principaux titres de la SF.jpg

 

Cet ouvrage fait partie d'une catégorie assez fréquente, celle des listes de best-of. Ici, comme le titre l'indique clairement, c'est un listing des 100 meilleurs titres de SF (romans ou recueils, obligatoirement traduits et jusqu'en 1980), un format qui sera par exemple repris sous une forme plus restrictive (romans uniquement) par Andrews et Rennison pour leur 100 must-read SF novels.

100 must-read SF novels.jpg

Il s'agit donc de la liste personnelle d'Annick BEGUIN qui animait la librairie Cosmos 2000 à Paris (c'était derrière l'arc de triomphe), le haut-lieu de la SF dans la capitale dans les années 80, il a d'ailleurs même existé un prix Cosmos 2000 (IIRC).

Formellement cette énumération des 100 meilleurs livres se présente sous la forme d'une suite de petits (quelques lignes au plus) résumés de chaque ouvrage quasiment sans avis critique (normal ce sont les meilleurs), le tout étant classé par auteur puis par ordre chronologique.

Les informations bibliographiques fournies sont limités à la date de première parution originale (plus ou moins discutable, par exemple pour les fix-ups) et visiblement aux éditions "accessibles" (par exemple pour Fondation n'est mentionnée que l'édition PdF). Pas de numéro dans la collection, pas d'ISBN, pas de titre original, pas d'indication de type (recueil ou roman). L'appartenance à une série et les autres titres dans le même univers sont (parfois) indiqués. Dans le cas d'un recueil, il arrive que les nouvelles qui le compose soient listées, avec un degré de précision variable.

Fondation (RF 1957).jpg

 
Comme dans tous ces ouvrages, il s'agit d'un choix assumé et qui appelle dès la préface les commentaires sur la sélection présentée.

C'est donc à la fois une sélection pour partie très classique avec sa proportion habituelle d'ouvrages primés (Hugo & Nebula) ou ses classiques reconnus (Demain les chiens, Fondation, Jack Baron et l'éternité,...) ce qui correspond probablement aux titres les plus représentatifs selon l'auteur, et pour partie plus nettement plus personnelle et beaucoup moins consensuelle. Je placerais dans cette catégorie des titres comme Flûte, flûtes et flûtes, Colonie, Polymath, Ose, La naissance des dieux ou Les gardiens, qui sont tous dans mon expérience des titres peu fréquents dans ce genre de palmarès. Le sommet de l'audace étant certainement l'inclusion dans les 100 meilleurs titres de la SF du terrible (à tous les sens du terme) Ténèbres sur Diamondia, peut-être le Van Vogt le plus jouissif mais aussi le plus fumeux.

The darkness on Diamondia (Ace 1972).jpg

Plus intéressante est l'exclusion de certains ouvrages ou les choix opérés pour certains auteurs. Par exemple (que je choisis explicitement pour faire de l'audience) seuls deux livres de RAH sont dans ce classement : Marionnettes humaines et En terre étrangère, deux livres que je ne mettrais absolument pas dans les meilleurs de l'auteur même si le second est (littéralement) "culte".

The puppet masters (Signet 8th).jpg


On pourrait aussi s'étonner de l'absence de certains auteurs : Niven, Pohl, Kornbluth, Russell, Harrison, Dickson... dont la typologie laisserait penser à un rejet de ce que l'on pourrait caricaturer comme étant l'école Analog (et pourtant il y a Bova).

Le poids relatif des auteurs est parfois particulier puisque Farmer et Van Vogt ont 5 ouvrages sélectionnés chacun (soit 10% des principaux titres du genre), contre 2 à Heinlein ou 1 seul à Williamson.

En tout cas, une vision de la SF cohérente avec son placement temporel (avant les années 80) et avec les ouvrages disponibles à l'époque. Une sélection peut-être plus intéressante par ce qu'elle laisse entrevoir sur une certaine perception de la SF que véritablement par son contenu.

Note GHOR : 1 étoile

07/01/2009

_Une succursale du fantastique nommée science-fiction_

Une succursale du fantastique nommée science-fiction : Jacques STERNBERG : Le Terrain Vague : 1958 : 63 pages (+ photos) : un semi-poche pas forcément évident à trouver vu son âge, acheté pour 15 Euros.

Une succursale du fantastique nommée science-fiction.jpg


Il s'agit là d'un des premiers (si ce n'est le premier, j'ai la flemme de vérifier, voir peut-être La littérature française d'anticipation scientifique de Bridenne qui date aussi de 1958) ouvrage consacré uniquement à la SF, avec le but avoué de faire connaître et apprécier le genre lors de son (re ?) introduction (dans sa variante anglo-saxonne) dans notre pays, à la suite de l'apparition des premières collections clairement estampillées SF (Fleuve Noir Anticipation, Rayon Fantastique, Présence du Futur).

Le livre est assez mince et très aéré, mais avec des jolies photos (en N&B et bizarrement légendées au recto). Structurellement, il se présente d'une façon similaire à ces ouvrages d'introduction. Il commence par tenter de définir la SF (en discutant l'étymologie du terme), chose plus pertinente qu'il n'y parait en 1958, puis il essaie d'en cerner les origines et en montre les qualités (via une suite de résumés des grandes nouvelles de SF).

On notera que la subordination avec le fantastique, implicite dans le titre, est largement ignorée dans le corps du texte.

Vu le peu de matière, il n'y a pas grand chose à dire sur cette étude, si ce n'est qu'elle est cohérente avec l'état de l'art de la réflexion sur la SF des années 50. 

En gros, il y a un certain nombre d'erreurs ou d'approximations, une focalisation bienvenue sur les nouvelles (présentées, AMHA à juste titre, comme le coeur du genre) et un certain nombre d'attaques sur des cibles habituelles : Bradbury (à rebours des goûts littéraires prévalants), le FNA (déjà critiqué pour son populisme à l'époque).

J'ai été gêné par les lauriers insistants (2 pages quand même) tressés par Sternberg à la collection Présence du Futur. Un esprit chagrin comme le mien pourrait y voir un lien avec le fait qu'il y ait été publié. Comme quoi le passage de brosse ou le renvoi d'ascenseur (je te publie et tu parles de moi, je t'édite et tu m'édites) est une pratique qui, dans le microcosme de la SF, a toujours été d'actualité.

Entre deux mondes incertains (Denoel 1973).jpg


Un ouvrage qui ne présente qu'un intérêt historique.

Note GHOR : 1 étoile

22/12/2008

_Solutions non satisfaisantes : Une anatomie de Robert A. Heinlein_

Solutions non satisfaisantes : Une anatomie de Robert A. Heinlein : Ugo BELLAGAMBA & Eric PICHOLLE : Les Moutons Électriques : 2007 : 320 pages (y compris index et bibliographie) : ISBN  978-1-934543-28- : 45 Euros en souscription pour un HC avec jaquette.

Solutions non satisfaisantes.jpg

Lors de l'annonce de ce livre, j'avais cru bêtement qu'il s'agissait d'une étude sur RAH, dans le fil des études habituelles (Borgo, Encrage, Starmont), à savoir une analyse de l'oeuvre de l'auteur, sur la base des textes avec des enrichissements biographiques ou contextuels.

Il s'agit en fait plus d'une biographie commentée de l'auteur, dont le principe est plus proche du livre de Phillips sur Tiptree que de celui de Franklin sur RAH.

L'organisation du livre est à la fois celle d'une anatomie (cela semble vouloir dire que c'est un joyeux mélange d'articles indépendants & multi-angles pour les incultes dans mon genre) et une progression chronologico-thématique. En langage courant cela veut dire que le livre suit la vie de RAH dans un ordre plutôt chronologique mais qu'il n'est pas garanti que l'on va parler du texte X 'à sa place' dans un strict ordre temporel.

Ce choix (en hommage à RAH, je suppose) est un écueil assez perceptible à la facilité de lecture, puisqu'un même ouvrage va être traité à plusieurs endroits, sous des angles très différents. Par exemple, le roman Beyond this horizon (L'enfant de la science en VF) apparaît page 63 (pour l'ordre chronologique), puis pages 106-109 (pour le darwinisme), puis 157-160 (pour la télépathie) et ainsi de suite.

Beyond this horizon (Panther 1974).jpg

L'impression qu'il en ressort est celle d'un certain fouillis, qui pourrait faire voir le livre comme une compilation d'articles parus séparément, avec des redites et des aller-retours fatiguants pour une personne de mon âge. La solution (satisfaisante ?) est peut-être de le lire chapitre par chapitre, avec des pauses entre chaque groupe thématique.

Sur la partie biographique, je n'ai pas grand chose à dire, si ce n'est que je n'ai pas appris grand chose de nouveau sur la vie de RAH qui est un auteur sur lequel pas mal de choses ont été écrites en VO; mais que le lecteur VF a sûrement beaucoup à découvrir. La narration est fluide et plutôt intéressante, même si elle n'évite pas toujours l'emphase et les jugements à l'emporte-pièce, par exemple le couplet sur la première femme de RAH, dont il est dit qu'on ne sait strictement rien mais sur qui les auteurs peuvent dire qu'elle est de "celles qui apprécieraient les avantages du statut de femme d'officier sans vouloir en subir les contraintes", deux propositions assez contradictoires (c'est page 28).

Le point le plus génant de l'option "biographique" est que, encore plus que le livre de Phillips, on a l'impression que la carrière de l'écrivain RAH se passe dans un vide complet. La SF et son histoire sont les grands absents de ce livre, disparaissant durant des pages. Il n'est que très rarement fait de relation entre les évolutions du genre et les choix de l'auteur, qui semble comme complètement indépendant du contexte économique ou social (même si cela devient vrai sur la fin de sa carrière où son succès économique le libère de toute influence). On pourrait croire que RAH, écrivain professionnel d'un genre commercial, n'est pas (ou si peu) touché par des évènerments comme la fin des pulps, la nouvelle vague, l'inflation des avances, l'arrivée des poches... 

Du coup, cela centre encore plus le livre sur l'homme RAH et ses opinions politiques, sujet certes intéressant, mais qui ne fait pas vraiment partie des "science-fiction studies" que veulent promouvoir les auteurs et qui pose le problème de la justesse des opinions attribuées à RAH, dans la mesure ou aucun des auteurs n'a pu en avoir confirmation auprès de l'homme lui-même.

Il est tellement écrit dans ce livre que RAH savait se jouer de tous les analystes de ses écrits que ce point pourrait aisément s'appliquer à cet ouvrage.

Double Etoile (RF 1958).jpg

Ces deux points (structure nébuleuse et découplage du genre) sont ceux qui m'ont le plus embêté. Mais, comme je suis un vrai pinailleur et que je sais lire (parait-il, selon un spécialiste de RAH), il y a pas mal d'autres points irritants que je n'ai pas tous notés (ce livre ayant été réédité en poche, il se peut que certaines d'entre elles aient été corrigées depuis) :

- Un index défaillant avec des numéros de pages erronés (essayez Yann Minh ou Trois pas dans l'étrange pour voir).

Trois pas dans l'éternité (Le Masque 1976).jpg


- Une bibliographie qui oublie les deux Slusser (pourtant cités plusieurs fois) dans les livres sur RAH mais qui mentionne le site d'Anouk (http://heinlein.free.fr/), certes incontournable en matière de VF mais dont la fréquence de mise à jour est assez faible.

Robert A Heinlein Stranger in his own land.jpg

- Une confusion sur le sens du terme Hard-Science dont la définition semble être égale à "anticipation spatiale proche" et dont les références sont extraites de The ascent of wonder, anthologie qui a beaucoup fait débat et qui, pour en préciser les positions pour le moins atypiques, est le seul ouvrage qui place Ballard dans la Hard-Science.

- Des choses avancées sans grandes preuves comme le fait que RAH avait décidé d'avoir le Hugo pour Double star. Possible, mais attesté en aucune façon.

- Des avis d'autres spécialistes de la SF insérés sans le contexte nécessaire alors que celui-ci serait important pour corriger des impressions trompeuses : Aldiss assaisonnant Campbell par exemple (ce qui est assez prévisible), ou un extrait de Franklin (sur Sixth column) sans les dures critiques de ce dernier et qui, du coup, semble soutenir l'avis des auteurs alors qu'une lecture de la source montre qu'il n'en n'est rien.

Sixième colonne (Hachette 1951).jpg

- Des parties de texte qui se retrouvent à l'identique dans deux endroits, une fois dans les notes et une fois dans le corps de l'ouvrage (sur Leslyn pages 76 & 85, sur Niven page 31 & 235).

- Des notes de bas de pages qui (pour les domaines que je connais) sont tout simplement erronées :
   * (page 27) le cuirassé Utah ayant été converti à la chauffe au mazout fin 1925 (voir le massif US Navy de Moulin ou l'indispensable dictionnaire des navires de guerre américains), il est difficile à RAH de monter en 1926 sur ce même navire chauffant au charbon. Ce bâtiment devient navire cible ensuite (numéro de coque AG-16) et n'a donc jamais été "bâtiment de défense anti-aérienne", une hérésie pour qui connaît un peu le sujet.
   * (page 275) comparer le Pluton (missile tactique) avec le SS-20 'missile stratégique) en disant que le dernier est 'un peu plus performant' revient à comparer un Solex et une Porsche en disant que cette dernière est un peu plus performante, une évidence qui masque mal une absence de connaissance du sujet puisque la comparaison porte sur deux systèmes d'armes fondamentalement dissemblables.

US Navy T1.jpg


Du coup, je me demande pourquoi les auteurs ont pris la peine d'insérer de telles notes (qui n'apportent strictement rien au texte proprement dit et sont sans rapport avec RAH), si ce n'est pour faire 'sérieux'. Du fait de leur inexactitude, je suis en droit de me demander quel crédit apporter aux dires des auteurs sur des domaines que je connais moins.

Au final, l'expérience est intéressante et se doit d'être soutenue si les amateurs du genre veulent avoir un appareil critique et analytique autochtone, mais ce livre n'est pas au top de sa catégorie.

Note GHOR : 2 étoiles

15/12/2008

_10 Catastrophes_ & _10 Récits sur le temps_

10 Catastrophes: Fréderick BAAS & Alain GARGUIR & Yves MOUQUET : Maison de la Fiction : 1988 : ISBN -10 2-87765-000-6 : 43 pages : quelques Euros en neuf via e-bay pour un chapbook.

10 Récits sur le temps: Fréderick BAAS & Alain GARGUIR & Yves MOUQUET : Maison de la Fiction : 1988 : ISBN -10 2-87765-001-4 : 43 pages : quelques Euros en neuf via e-bay pour un chapbook.

10 Catastrophes.jpg       10 Récits sur le temps.jpg

Ces deux petits ouvrages sont donc des guides de lectures destinés (je paraphrase) à aider les lecteurs ou les intervenants littéraires à se retrouver dans le maquis de la SF et à constituer une bibliothèque de base sur les thèmes abordés.

Ils partagent la même architecture :
- Une introduction sur le principe des ces guides.
- Un mode d'emploi.
- Une présentation du thème (2 pages).
- 10 fiches de lecture comprenant une sorte de fiche technique (style carte d'index de bibliothèque) et une courte fiche de lecture (1 page).
- Un lexique.
- Une bibliographie annexe (une vingtaine de titres supplémentaires).

Pas grand chose à dire sur ces ouvrages. La sélection des textes étudiés est classique. On va  de Anderson à Wells pour le temps et de Ballard à Wylie pour les catastrophes. Le mélange entre textes récents  et anciens est correct (de Barjavel à Powers) et les équilibres nationaux respectés (30% de francophones + 1 allemand).

La fin du rêve (OPTA 1976).jpg

Les notes de lectures sont très brèves (une quarantaine de lignes au total) et se bornent à un résumé du texte suivi d'un paragraphe d'évaluation. Dans la pratique ce sont donc plutôt des notules et leur côté hyper-schématique vaut aussi pour le reste des guides (les présentations par exemple).

Ajoutons quelques bugs dans les fiches techniques et on obtient des ouvrages dont la plus-value me parait bien mince et l'objectif peu clair.

Une porte sur l'été (JL 1978).jpg


En fait, le point le plus intéressant est, en ce qui me concerne, la tentative que l'on voit transparaître au fil des pages d'une codification des genres de la SF. Ce projet de taxonomie du genre est un serpent de mer qui resurgit périodiquement et auquel tout fan s'est attelé au moins un fois dans sa vie. C'est un vieux rêve que de pouvoir classer tout ouvrage de SF dans un schéma global et bien ordonné.

Comme souvent, cela vire à l'usine à gaz géante avec une multiplication des critères pour pouvoir rendre compte des caractéristiques de chaque oeuvre.

Ici, on a donc pour chaque texte (entre parathèses les valeurs pour un des titres) les critères suivants : un thème (Temps) et un sous-thème (Voyage), un cas (Ramification), un genre (Time-opéra) un genre-bis (Aventure), une caractéristique (Maîtrise), un type (Machine) et une forme (R<N).
Pour info cet ensemble de critères permet de définir La patrouille du temps.

La patrouille du temps (Marabout).jpg

Trop complexe, cette brillante construction intellectuelle s'effondre sous son propre poids en à peine 20 oeuvres, sans atteindre les 42210 univers de la SF de l'inénarable Guy Bouchard.

Note GHOR : 1 étoile (pour le côté sympathique de cette entreprise fanzinesque)