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17/09/2022

_Robert A. Heinlein_

Robert A. Heinlein : Rafeeq McGIVERON (editor) : 2015 : Salem Press (série "Critical Insights") : ISBN-13 978-1-61925-826-6 (la fiche ISFDB du titre) : xii+276 pages (y compris index et appendices) : coûtait 105.00 USD pour un hc non illustré, disponible chez l'éditeur, pas simple à trouver d'occase à un prix acceptable.

anglais,1 étoile,heinlein

Malgré un regain d’intérêt suite à la parution de l'énorme (je ne l'ai pas encore attaquée) biographie de Patterson, je ne suis pas sûr que Robert A. Heinlein fasse encore recette dans le monde de la réflexion sur la SF et même dans celui des lecteurs tout court. Hormis une rafale de titres repris par Ace, cela fait assez longtemps que le fonds de l'auteur n'est plus réédité, à la place on a des fonds de tiroir (comme The Pursuit of the Pankera) ou des "collaborations" posthumes (comme Variable Star). Comme en plus d'une qualité littéraire déclinante, les idées exprimées dans les livres de l'auteur ne sont plus trop en phase avec la société actuelle, ce glissement vers l'oubli partagé avec d'autres écrivains de l'âge d'or n'est guère étonnant.

anglais,1 étoile,heinlein

On se doit donc de saluer la tentative de McGiveron (un ancien professeur de littérature américain) pour faire revivre la réflexion autour d'un auteur central pour l'histoire du genre. Il a donc rassemblé dans cet ouvrage seize essais de différents auteurs (certains connus des lecteurs de ces chroniques : Barr, Pierce, Hassler; Westfahl, Reid; d'autres nettement moins : il s'agit de leurs seules publications). L'ouvrage est structuré en quatre parties inégales. Les trois premières regroupent les seize essais et sont titrées "Career, Life and Inluence" (biographique), "Critical Contexts" (autour de la réception ou les circonstance de la production de l’œuvre de RAH) et "Critical Readings" (plus centrée sur les textes eux-mêmes) puis suivent diverses annexes (partie "Resources") : chronologie, bibliographies primaire et secondaire, liste des intervenants et index.

anglais,1 étoile,heinlein

Tout d'abord mon coup de gueule habituel, je trouve que plus d'une centaine d'euros (au cours actuel) pour si peu de pages (et dont certaines comme les six sur les contributeurs sont totalement inutiles sauf pour l'égo de ces derniers) cela fait très cher pour un livre à la présentation assez aérée et à la police de caractère assez grosse. Mais bon, c'est le souvent le cas avec les ouvrages de référence du fait de l'équation petit public = gros prix. Ce qui est plus gênant c'est que, pour ce prix, la qualité des essais est loin d'être au rendez-vous. Outre un ton général particulièrement laudateur (un essais s'intitule modestement Early Genius), les textes rassemblés sont soit de simples redites comme les essais biographiques sur la vie et la carrière de RAH qui n'offrent aucune plus value ni regard neuf ou le n-ième décorticage de By His Bootstraps par Larsen, soit des textes assez fumeux (dont une "analyse intersectionnelle") où l'on essaie de nous démontrer (vainement) que RAH était féministe, pas de droite ou pas vraiment raciste, soit des textes totalement superflus comme le simple résumé (il y quand même aussi en bonus le lieu de parution) de certaines nouvelles de la période 1939-1949.

anglais,1 étoile,heinlein

Sans doute la meilleure illustration du sérieux de cet ouvrage est le diagramme de la page 144 (c'est un "chronotope" de la nouvelle Elsewhen). Je rappelle que le livre est imprimé en n&b mais on a quand même une page d'explications qui nous précisent que le parcours temporel de Helen est en jaune, celui de Robert en vert, d'autres en bleu clair (il y a aussi sensément du bleu foncé) et celui de Howard en gris. Manque de bol, toutes les courbes sont imprimées en gris (voir plus bas)... D'où une lancinante impression d'être pris pour un couill... de payant. Tout cela est bien dommage parce que certains essais sont intéressants (comme le parallèle fait par McGiveron himself entre les deux visions de l'Enfer à 40 ans d'écart dans Magic Inc et Job A Comedy of Justice) ou réclameraient un traitement plus approfondi (RAH contre les critiques, vaste sujet). Finalement une grosse déception, surtout à ces niveaux de prix.

anglais,1 étoile,heinlein

Note GHOR : 1 étoile (à réserver aux fanatiques de RAH, s'il en reste)

22/08/2022

_Brian W. Aldiss_

Brian W. Aldiss : Paul KINCAID : 2022 : University of Illinois Press (série "Modern masters of science fiction") : ISBN-13 978-0-252-08655-7 (la fiche ISFDB du titre) : 200 pages (y compris bibliographie et index) : coûte 25.00 USD pour un tp non illustré, disponible chez l'éditeur (), existe aussi en hc (04448-9) et en ebook (05347-4).

anglais,aldiss,3 étoiles

Même si Sir Brian Aldiss nous a quitté en 2017, force est de constater qu'il avait bien avant sa mort disparu du paysage éditorial de la science fiction. Il est difficile de trouver des éditions de ses textes, que ce soit en VF ou en VO (des deux côtés de l'Atlantique) qui n'aient pas plus de dix ans (il y a bien un titre de PS et quelques e-books et auto-publications vers 2015). On a donc une visible désaffection du lectorat qui n'est même pas compensée par un accroissement de l'intérêt universitaire puisque le précédent ouvrage sur Aldiss (celui de Henighan) date de 1999 et que les articles sur cet auteur (hormis les nécrologies) parus depuis 2000 se comptent sur les doigts des deux mains. C'est hélas un cas de figure qui devient de plus en plus fréquent, les œuvres et les auteurs "patrimoniaux" disparaissant de plus en plus vite du radar des lecteurs faute d'offre (malgré les tentatives de divers éditeurs comme Mnémos en France).

anglais,aldiss,3 étoiles

Mais revenons à Aldiss et à cet ouvrage qui lui est consacré par Paul Kincaid, un habitué de ces colonnes (on lui doit par exemple le livre sur Banks publié dans la même collection). Paru dans la série "Modern masters of science fiction" chez UIP, un ensemble de bonne tenue, le livre est structuré en six chapitres (Warrior, Naturalist, Experimentalist, Historian, Scientist et pour finir Utopian) qui suivent un ordre à la fois chronologique et thématique en se concentrant essentiellement sur certains romans ou cycles (par exemple le chapitre Scientist traite surtout de la trilogie Helliconia). On notera l'absence d'introduction et de conclusion séparées mais la présence, outre d'un index, de bibliographies primaires et secondaires étoffées (mais incomplètes).

anglais,aldiss,3 étoiles

Je ferai tout d'abord mon reproche habituel sur les titres de cette série, à savoir que ceux-ci sont à mon avis en règle générale d'un format trop court pour leur sujet (sauf peut-être pour le Bujold de James). Ici on a péniblement 160 pages de textes ce qui, pour un auteur aussi prolifique qu'Aldiss, est nettement insuffisant (et explique sans doute pourquoi Kincaid a dû sabrer introduction et conclusion). À contrario, un des aspects positifs majeur de ce livre est que Kincaid, même s'il manifeste un grand respect pour Aldiss, garde une distance critique vis-à-vis de son sujet qui est rafraichissante surtout après certains titres de la collection qui donnent parfois l'impression d'être l’œuvre de fanboys ou fangirls (on pensera à celui-ci en particulier).

anglais,aldiss,3 étoiles

En effet Kincaid n'hésite pas à souligner certains travers de l'auteur, notamment une misogynie permanente (dans ses écrits la femme est presque exclusivement un objet sexuel) et d'une façon générale une misanthropie omniprésente. Il n'est aussi pas très tendre avec les œuvres tardives d'Aldiss dont il montre non seulement le décalage croissant avec le Zeitgeist du genre mais aussi la piètre qualité "technique". Ces facteurs expliquent sans doute la baisse de popularité (traduite par une chute des ventes) et d'influence subie par Aldiss qui est en fait littéralement "fini" dès le milieu des années 80 juste après Helliconia. Malgré tout, cette fin un peu triste n'enlève rien à la qualité du travail de Kincaid qui livre là l'un des meilleurs titres de la série.

anglais,aldiss,3 étoiles 
Note GHOR : 3 étoiles

16/05/2022

_Tolkien : Sur les rivages de la terre du milieu_

Tolkien : Sur les rivages de la terre du milieu : Vincent FERRÉ : 2001 : Christian Bourgois : ISBN-10 2-267-01573-0 (la fiche ISFDB du titre) : 354 pages (y compris index, appendices et bibliographie) : coûtait 150 FRF (ou 22.87 Euros) pour un tp non illustré, éventuellement trouvable d'occasion dans cette édition, ou dans sa version en poche chez PP (Agora #241 paru en 2002).

Tolkien Sur les rivages de la terre du milieu.jpg

Publié par l'éditeur "historique" de Tolkien et entendant visiblement à l'époque surfer sur la vague de la prochaine sortie des films de Peter Jackson, cet ouvrage est (je cite) "le premier livre en français consacré au chef-d’œuvre de J.R.R. Tolkien". Même si l'on peut objecter que la biographie de Tolkien par Carpenter (celle-là) a été publiée par le même éditeur une vingtaine d'années auparavant, il s'agit effectivement du premier livre sur ce sujet précis (il en viendra pas mal d'autres par la suite).

La communauté de l'anneau (CB 1985-09).jpg

Dans mon immense mansuétude, j'ai décidé de vous épargner le laïus habituel sur le SdA et les superlatifs qui vont avec (même moi, peu amateur de Fantasy,  je l'ai lu presque à sa sortie). Pour en revenir au livre de Ferré (un des spécialistes français de Tolkien avec plusieurs titres à son actif), il se divise schématiquement en deux parties. La première (la plus importante) est une description de l'univers du SdA (personnages, géographie, structure, construction ou influences). La seconde est une tentative de dégager le thème principal de l’œuvre qui serait, selon Ferré, non pas comme on le professe souvent, le pouvoir mais plutôt la mort (ou son absence, l'immortalité). A ces deux parties, s'ajoutent plusieurs appendices (résumé du cycle, avant-propos non traduits...), une bibliographie sélective et un index.

La fraternité de l'anneau (Bourgeois 2014-10).jpg

Tout d'abord, je dois prévenir que le livre est très "chiant" à lire. Non pas qu'il soit mal écrit ou qu'il soit mal imprimé mais pour chaque page de texte de chaque chapitre il y a presque une page de notes (au hasard, le chapitre III fait 25 pages et il y a 20 pages de notes -il y en a 158-) qui se situent à la fin du chapitre. On doit donc se reporter dix pages plus loin toutes les quelques lignes pour suivre la pensée de l'auteur ou consulter les références. C'est extrêmement pénible lors de la lecture puisque, pour pleinement apprécier le travail de Ferré, il faut dans la pratique deux marque-pages et sauter d'une page à une autre toutes les vingt secondes. C'est quasiment rédhibitoire.

français,Tolkien,2 étoiles

C'est bien dommage parce que l'ensemble forme une bonne porte d'entrée dans le SdA (qu'il faut quand même avoir lu avant) dans sa première partie. Elle permet de simplement se remettre en mémoire le roman. La seconde partie est plus hypothétique mais les arguments de Ferré se tiennent même si l'espace qui leur est consacré est limité (une centaine de pages dont cinquante de notes) par rapport à d'autres analyses ultérieures. Au final un livre plutôt intéressant mais qui est particulièrement frustrant à lire à cause de sa construction idiote.

français,Tolkien,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles (si vous n'avez pas envoyé valser le livre au 246ème renvoi aux notes de fin de chapitre)

25/04/2022

_Ray Bradbury : The Life of Fiction_

Ray Bradbury : The Life of Fiction  : Jonathan R. ELLER & William F. TOUPONCE : 2010 (pour cette édition, 2004 pour l'EO) : Kent State University Press : ISBN-13 978-0-87338-779-8 (la fiche ISFDB du titre) : xxii+570 pages (y compris bibliographie et index) : coûte 45.00 USD pour un hc illustré en n&b avec jaquette disponible chez l'éditeur (), existe aussi en divers formats d'ebooks.

Ray Bradbury The Life of Fiction.jpg

De part son statut de "rare écrivain de SF étant sorti du ghetto" (un peu comme Vonnegut ou Ballard et maintenant Gibson), Bradbury est un auteur à qui ont été consacrés un nombre significatif d'ouvrages. Ont été évoqués ici-même Seed (le plus récent), Slusser, Johnson, Indick (spécifiquement sur le théâtre) et Touponce (l'un des co-auteurs). Du coup, comme je kl'ai déjà fait, cela va me permettre de vous épargner mon laïus habituel sur le positionnement de l'auteur et ses relations parfois tendues avec le genre.

A l'ouest d'octobre (Denoel 1999-05).jpg

L'ouvrage se présente donc sous la forme d'un beau bébé (presque 600 pages) sans fioritures (peu d'illustrations si ce ne sont que quelques copies de pages manuscrites ou de brouillons et divers tableaux) mais un paratexte significatif (quarante pages de notes, appendices bibliographiques détaillées de presque cent pages, index). En terme de structure, le livre est divisé en une longue (50 pages) introduction suivie de huit chapitres balayant les principales œuvres de Bradbury (Dark Carnival/The October Country, The Martian Chronicles, Fahrenheit 451, Something Wicked This Way Comes, Dandelion Wine...) dans un ordre à peu près chronologique. Une des particularités de l'ouvrage est qu'il est en quelque sorte "double". Chaque chapitre se subdivise en effet en une première partie consacrée à l'histoire "éditoriale" du texte considéré (partie écrite par Eller à qui l'on doit aussi les appendices) et une partie d'analyse thématique (et donc plus littéraire) par Touponce (qui a aussi écrit l'introduction et la conclusion) qui place l'ensemble de l’œuvre de Bradbury sous l'angle de la "Carnavalisation" (un terme finalement assez vague et pas vraiment défini par Touponce). 

Bien après minuit (Denoel 1979-02).jpg

Même s'il n'est pas le plus récent des titres consacrés à Bradbury, cet ouvrage est finalement sans doute le meilleur. Soutenu par une quantité impressionnante de travail de recherche de la part des deux auteurs (surtout Eller, me semble-t-il, qui a comparé en détail de nombreuses versions de chaque texte majeur), le lecteur est plongé en plein cœur du processus continu de création de l'auteur. En effet, Bradbury réécrivait plusieurs fois ses textes même après leur parution initiale (on se souviendra des changements de date dans Chroniques martiennes) et modifiait aussi presque en permanence le contenu de ses recueils.

De la poussière à la chair (Denoel 2002-09).jpg

Du coup la partie "technique" de l'ouvrage (celle consacré à la genèse et la publication des textes) se lit parfois comme un roman policier et est parfois franchement passionnante en plus d'être solidement étayée. Par contre, je suis plus réservé sur la partie "thématique" qui emploie à toutes le sauces le concept de carnavalisation. Au bout de plusieurs de pages on arrive à bien comprendre l'idée et à percevoir l'attrait sans doute venu de l'enfance de l'auteur pour le carnaval, les foires et les cirques. Par contre, de là à en faire une sorte de couteau suisse pour expliquer toutes les thématiques déployées par Bradbury tout au long de sa carrière me paraît une démarche un peu réductrice. Malgré ce point que l'on peut discuter, il s'agit à mon sens de la meilleure étude que j'ai lue sur cet auteur important.

La foire des ténèbres (Denoel 1985-03).jpg

Note GHOR : 3 étoiles

21/09/2021

_Art and Idea in the Novels of China Miéville_

Art and Idea in the Novels of China Miéville : Carl FREEDMAN : 2015 : Gylphi (série "SF Story Worlds: Critical Studies in Science Fiction") : ISBN-13 978-1-78024-030-5 (la fiche ISFDB du titre) : xiv+183 pages (y compris index) : coûte 16.99 GBP pour un petit tp non illustré, disponible chez l'éditeur, existe aussi en e-book.

miéville,anglais,2 étoiles

Paru dans une petite collection britannique d'ouvrages de référence qui sort à peu près un titre par an, cet ouvrage est consacré aux romans de China Miéville. Cet auteur, britannique lui-aussi, est un des "apôtres" de la Weird Fiction (ou aussi New Weird), une catégorie aux contours assez flous et dont le maître mot est l'hybridation des divers genres de l'imaginaire. Assez peu productif (moins d'une dizaine de romans et peu de nouvelles en déjà vingt ans de carrière), Miéville est un auteur au palmarès impressionnant et à l'influence sur le genre certaine. Il est aussi un fin connaisseur de celui-ci-ci (on lui doit cet ouvrage en collaboration avec Mark Bould).

miéville,anglais,2 étoiles

Écrit par Carl Freedman (qui n'est pas un inconnu dans le domaine de la réflexion sur le genre), ce court volume est divisé (outre une préface) en sept chapitres. Les six premiers abordent chacun un roman de Miéville (dans l'ordre King Rat, Perdido Street Station, The Scar, Iron Council, The City & The City et Embassytown) et le dernier sert de conclusion à l'ensemble. Dans chacun des chapitres consacrés à une œuvre précise, Freedman tente de faire ressortir ce qu'il pense être le thème de l'ouvrage, thème qui est bien sûr éminemment politique. Malgré l'index, on regrettera l'absence d'une bibliographie secondaire, bibliographie qu'il faut "reconstituer" d'après la vingtaine de pages de notes.

miéville,anglais,2 étoiles

Que le lecteur soit prévenu, avec Miéville et Freedman on est dans la pure mouvance marxiste, de la tendance dure qui ne fait aucun cadeau au système capitaliste. C'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé cette philosophie politique et surtout ce type d'analyse essentiellement politique des textes, une approche qui est très peu fréquente dans les écrits théoriques sur le genre qui sont au mieux d'une tiédeur toute bourgeoise. Freedman (et Miéville aussi comme le premier le démontre bien) maîtrisent parfaitement leurs bases idéologiques ce qui permet une analyse politique de textes qui se révèlent être d'une richesse insoupçonnée. 

miéville,anglais,2 étoiles

Bien sûr, parmi les six romans évoqués, l'analyse marxiste de Freedman est la plus pertinente quand elle opère sur la "trilogie" Bas-Lag et encore plus quand il traite du plus "politique" des trois, à savoir Iron Council. On sent l’auteur moins à l'aise avec les autres romans de Miéville et en particulier avec la thématique plus linguistique que sociale de Embassytown. C'est en tout cas un ensemble assez jouissif et d'une approche tellement rare qu'elle excuse une certaine emphase de la part de Freedman qui semble parfois un peu surévaluer l'auteur (Miéville c'est plus mieux que Tolkien) mais qui, et c'est ce qui compte, peut donner envie de lire ces romans à celui qui ne l'a pas déjà fait.

miéville,anglais,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles (au moins)