05/10/2018
_The Space Odysseys of Arthur C. Clarke_
The Space Odysseys of Arthur C. Clarke : George Edgar SLUSSER : 2006 (mai 2010 pour mon exemplaire, mais la première édition chez Borgo date de 1978) : Wildside Press : ISBN-10 0-893-70212-9 (la fiche ISFDB du titre) : 64 pages (pas d'index ni de bibliographie) : coûte 14.95 USD pour un tp non illustré disponible chez Wildside Press sous forme de POD.
Au risque d'être plutôt lapidaire, cet ouvrage est plutôt un long article publié isolément (un peu comme une novella) qu'un véritable ouvrage sur Clarke (il en existe d'ailleurs un certain nombre, le dernier étant celui de Westfahl). Dans ce long article, Slusser développe donc la théorie que toutes les oeuvres de Clarke sont basées sur le canevas de L'Odyssée (celle d'Homère ou ses variations par les poètes britanniques) et se finissent toujours par un retour soit physiquement sur la planète Terre, soit métaphoriquement vers des valeurs "victoriennes". Le livre est divisé en deux parties, la première exposant cette théorie et la seconde la mettant à l'épreuve de six romans tirés au hasard (sic). A noter l'absence (hélas habituelle pour cette collection) d'index ou de bibliographie.
J'avoue ne pas avoir apprécié du tout cet ouvrage. Tout d'abord, le discours de Slusser m'a semblé brouillon (il est de plus desservi par une mise en page particulièrement monolithique) et la démonstration elle-même de la récurrence de la structure de L'Odyssée dans les oeuvres de Clarke (c'est à dire toute la deuxième partie) n'est absolument pas convaincante. Malgré des observations pertinentes (les différences entre SF US et SF GB) et même si certains points soulignés par Slusser mériteraient sans doute d'être approfondis (par exemple les valeurs de Clarke comme aristocratiques), l'ensemble est mal exécuté et trop léger pour emporter mon adhésion. J'ajoute que, mon appréciation négative de l'ouvrage peut aussi être due au fait que cela fait des décennies que je n'ai pas (re)lu un texte de Clarke.
Note GHOR : 1 étoile (et encore)
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20/09/2018
_The Science Fiction of Iain M. Banks_
The Science Fiction of Iain M. Banks : Nick HUBBLE & Esther McCALLUM-STEWART & Joseph NORMAN (editors) : 2018 : Gylphi (série "SF Story Worlds") : ISBN-13 978-1-78024-054-1 (la fiche ISFDB du titre) : xx+261 pages (y compris index) : coûte 18.99 GBP pour un tp non illustré, disponible chez l'éditeur (là).
Paru chez Gylphi, un éditeur relativement nouveau dans le domaine des ouvrages de référence sur la SF qui propose une petite série de titres (qui sont listés ici), ce livre est consacré à Iain M. Banks (avec le "M" parce qu'il s'agit du Banks auteur de SF en non de celui de littérature générale). La mort de Banks en 2013 a hélas interrompu une riche carrière dans le genre. Sa série de la Culture qui décrit une société galactique utopique a de nombreux fidèles et a généré un grand nombre d'études tant elle fascine. Elle est d'ailleurs d'une façon logique souvent au cœur des divers ouvrages sur Banks qui existent (on pensera à Kincaid sur l'auteur en général) ou en est le seul sujet (comme chez Caroti).
L'ouvrage se présente sous la forme d'un recueil d'une dizaine d'essais (inédits sous cette forme. deux d'entre eux ayant été publiés dans Foundation dans des versions antérieures) d'une vingtaine de pages chacun. Après une chronologie de la carrière de Banks qui bizarrement précède l'introduction, le livre est divisé en quatre parties 1) "Iain M. Banks", plutôt biographique avec un texte de son ami Ken MacLeod et une interview de Banks, 2) "Questions of Genre" reliant son oeuvre avec d'autres genres (le conte de fée), d'autres arts (la musique) ou d'autres auteurs (John Fowles et particulièrement son roman The Magus), 3) "Banks and the playing of games" sur les jeux présents chez l'auteur et la tentative de (re)créer celui d'Azad, 4) "Death and other limit points" sur des thèmes précis (le cannibalisme par exemple). Il n'y a pas de conclusion ni de bibliographie à la fin de l'ouvrage mais seulement un index.
Mon impression au sujet de cet ouvrage est assez mitigée. La première partie est assez peu originale (on a déjà lu MacLeod sur Banks dans d'autres supports) ou pas franchement intéressante (l'interview m'a laissé froid). La seconde partie est un peu meilleure même si la nième réflexion sur l'utopianisme de la Culture et ses parallèles (ou pas) avec notre société n'apporte pas grand chose d'original et finit toujours par les mêmes conclusions. La troisième partie est clairement hors sujet pour une livre qui s'appelle (je le rappelle) The Science Fiction of Iain M. Banks puisqu'elle traite presque uniquement de la théorie du jeu (pas la théorie des jeux) et de la reconstitution du jeu d'Azad lors de Loncon 3 (la convention mondiale de Londres en 2015). Comme j'y étais et que j'ai assisté un peu à la partie, j'ai pu trouver un vague intérêt à la loooongue règle du jeu mas je ne suis pas sûr qu'un lecteur lambda aura le même avis.
La dernière partie est à mon avis la plus intéressante (sûrement parce qu'elle accorde une certaine importance à Excession, roman que je tiens pour le meilleur de son auteur) mais présente malgré tout une certaine tendance à parler d'abord du sujet de prédilection de l'auteur de l'essai (par exemple le cannibalisme ou l'évolution de la notion de Sublime) sur une certaine longueur avant de finalement commencer à évoquer les oeuvres de Banks (c'est d'ailleurs aussi le cas de certains essais des parties précédentes), un travers familier à certains recueils d'essais dont la ligne directrice est soit peu claire soit peu "obligatoire". Au final un ouvrage plutôt décevant (par rapport à celui de Kincaid par exemple) voire même un peu trompeur en ce sens qu'une bonne partie du livre n'est pas vraiment à propos de "la science fiction de Iain M. Banks" (ni même à propos de Banks lui-même). On regrettera aussi l'absence d'une partie bibliographique (primaire ou secondaire) qui aurait pu aider le lecteur à approfondir le sujet.
Note GHOR : 1 étoile
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30/08/2018
_The Heritage of Heinlein_
The Heritage of Heinlein : A Critical Reading of the Fiction : Thomas D. CLARESON & Joe SANDERS : 2014 : McFarland (série "Critical explorations in Science Fiction and Fantasy" #42) : ISBN-13 978-0-7864-7498-1 (la fiche ISFDB du titre): 221 pages (y compris bibliographie et index) : coûte 35.00 USD pour un TP (un peu plus grand que d'habitude) non illustré disponible chez l'éditeur (là).
Malgré une certaine raréfaction au niveau de la disponibilité de ses titres dans les librairies, signe d'une certaine désaffection qui frappe les auteurs de l'âge d'or, Robert A. Heinlein reste toujours l'un des sujets favoris des auteurs d'ouvrages de référence, d'autant plus lorsque ceux-ci sont avant tout des amateurs du genre. On ne compte plus les ouvrages qui lui sont consacrés, de sa massive biographie en deux volumes par Patterson à divers titres en VF par ses épigones locaux en passant par d'autres titres chez le même éditeur. Paru chez McFarland dans cette collection, cet ouvrage est une sorte de collaboration posthume entre Clareson (mort en 1993) et Sanders, ce dernier ayant complété le manuscrit du premier.
Comme l'indique son sous-titre, cet ouvrage est une lecture "critique" de la fiction de RAH (ses quelques nonfictions sont évoquées à la fin). Il commence par une préface de Pohl (où perce une certaine animosité entre les lignes) et une deuxième de Sanders (expliquant son rapport de lecteur avec l'auteur). L'oeuvre de Heinlein est ensuite abordée dans l'ordre chronologique en sept périodes qui sont autant de chapitres (de taille très variable) soit : 1) le roman perdu For Us, the Living; 2) les premières oeuvres professionnelles (avant le 2GM); 3) les écrits juste après la 2GM; 4) les juvéniles; 5) la période "classique"; 6) Stranger in a Strange Land et 7) la période finale. Une sorte de conclusion compare Heinlein à Kipling puis à Shaw et évoque ses rapports difficiles avec ses critiques. Un index clôture le tout (il n'y a pas de bibliographie, juste une liste des sources utilisées).
Malgré le fait que RAH soit un auteur particulièrement clivant, Clareson et Sanders (on ne détermine pas facilement qui a écrit quoi) ont réussi un guide de lecture relativement neutre qui s'appuie essentiellement sur les écrits de Heinlein en limitant les suppositions quand aux intentions de l'auteur, un jeu qui est toujours dangereux avec un tel auteur qui a toujouts aimé se faire passer au gré des livres pour tenant de telle ou telle différente école. Loin de l'idolâtrie d'un Stover ou d'un Picholle ou de la critique assassine d'un Franklin ou d'un Clute, c'est plus à un exercice de mémoire que le lecteur est convié (une bonne familiarité avec le matériau de base étant nécessaire même si de nombreuses citations sont présentes) avec juste ce qu'il faut d'analyse toujours basée sur des éléments biographiques.
Le ressenti final dépendra donc essentiellement de la perception de RAH qu'a le lecteur de cet ouvrage. C'est d'ailleurs une bonne chose et sans doute ce qu'il aurait voulu tant son attachement au libre arbitre était fort. Donc, en ce qui me concerne, j'ai trouvé que les auteurs étaient parfois vraiment trop "gentils" avec les oeuvres de RAH. J'ai pourtant adoré une bonne partie de ses écrits (ceux des années 50 à 60); trouvé une autre partie sans intérêt majeur (les juvéniles et la plupart des textes composant L'histoire du futur), les percevant comme bien faits mais pas vraiment remarquables et détesté de façon uniforme ses derniers textes (à partir de l'insignifiant Glory Road). Pas forcément pour des motifs politiques ou éthiques (bien que certaines facettes de RAH -une vague pédophilie, des rapports avec le Père pas très sains, un certain attrait pour la dictature des élus et un vague parfum de racisme- m'aient gênés dès les début), mais simplement parce que tous ses derniers pavés sont juste chiants à lire (en tout cas pour moi) et que ce n'est pas parce que ce sont des best-sellers que je dois me colleter de tels pensums où il ne se passe rien du tout (à part des palabres). Comme quoi, RAH ne laisse personne indifférent et c'est là l'une des forces de cet ouvrage que de donner les bases à chacun pour se positionner.
Note GHOR : 2 étoiles
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17/08/2018
_William Gibson_
William Gibson : Gary WESTFAHL : 2013 : University of Illinois Press (série "Modern masters of science fiction" #2) : ISBN-13 978-0-252-07937-5 (la fiche ISFDB du titre) : 211 pages (y compris bibliographie et index) : coûte 25 USD pour un tp non illustré, disponible chez l'éditeur (là), existe aussi en hc (03780-1) et en ebook (09508-5).
Cet ouvrage est en fait le deuxième paru dans la série d'études mono-auteurs édités par les UIP. Sous la plume de Gary WESFAHL, un spécialiste du genre que l'on ne présente plus (il a une vingtaine d'ouvrages de référence à son actif), c'est donc William Gibson qui en est le sujet. Du coup on ne présentera pas non plus Gibson, l'auteur de Neuromancer (un roman qui a même été publié chez France Loisirs) et l'une des figures tutélaires du Cyberpunk (à son coprs défendant semble-t-il). Malgré le fait qu'il existe pléthore de textes sur Gibson et/ou ses oeuvres, allant d'ouvrages entiers (Olsen chez Starmont, le literary companion de Henthorne) à des dizaines d'interviews (ce qui semble être une spécialité de Gibson) en passant par des dizaines d'articles sur des romans précis (logiquement surtout sur les trois premiers), Westfahl estime pouvoir apporter un regard neuf sur l'auteur en s'appuyant sur des sources peu utilisées (ses premières armes dans des fanzines, ses poèmes).
Après une brève introduction où Westfahl présente son projet, cet ouvrage est divisé en sept chapitres de longueur variable. On commence par une partie biographique d'une dizaine pages qui est suivie par l'analyse de (presque) tous les textes de Gibson, rassemblés en plusieurs groupes (les parutions de jeunesse dans des fanzines, les nouvelles, la trilogie Sprawl, The Difference Engine et les autres types de textes publiés, la trilogie Bridge et la trilogie Blue Ant). Une courte conclusion (Gibson comme écrivain conformiste) précède une interview et deux copieuses bibliographies (primaire et secondaire) ainsi qu'un index.
Indépendamment de la qualité et la minutie du travail de Westfahl, deux choses m'ont ennuyé dans cet ouvrage. En premier leiu, et au risque de me faire taxer d'hérésie, je ne suis pas convaincu que Gibson soit vraiment un "Modern master of Science Fiction". J'ai toujours perçu cet auteur à la fois comme une "one-hit-wonder" qui ne doit sa place dans le genre que grace à une seule oeuvre marquante (Neuromancer bien évidemment), un peu comme Keyes voire Tolkien. Ce point ressort d'ailleurs en creux dans l'ouvrage de Westfahl qui peine parfois à trouver des qualités à certains livres de Gibson et qui se trouve contraint (AMHA) à faire un peu de délayage au vu de la faible production de l'auteur (une dizaine de romans dont une partie hors-genre et encore moins de nouvelles), Celà l'amène par exemple à discourir longuement sur les dessins de Gibson dans divers fanzines. De plus, la trajectoire éditoriale de Gibson est assez proche de celle de gens comme Vonnegut ou Bradbury, qui, une fois devenu célèbres grace à leur SF, ont renié leur appartenance au caniveau pour embrasser une carrière plus "littéraire". Hormis un indiscutable effet de mode, un ouvrage sur Gibson n'est, pour moi, pas vraiment à inclure dans la catégorie des titres sur le maîtres modernes de la SF.
Le deuxième point qui m'a ennuyé est que, sans doute afin de trouver un angle d'attaque original, Westfahl suppose beaucoup de choses quand aux intentions de Gibson. Il voit souvent le reflet de l'auteur dans certains personnages, détecte certaines influences (Simak par exemple, un point d'ailleurs explicitement nié par Gibson dans l'interview incluse dans l'ouvrage) ou présente certains éléments des romans comme des métaphores de Gibson sur sa position d'écrivain. Hélas, rien ne semble corroborer ces analyses (Gibson étant de plus assez peu dans l'auto-analyse de ses textes) ce qui donne un peu l'impression d'un raisonnement parfois bati sur du sable. Cela donne au final l'impression d'un travail à la fois minutieux (Westfahl adore les listes, un peu comme Gibson) mais aussi un peu trop spéculatif. C'est un peu dommage mais cela peut aussi simplement vouloir dire qu'il n'y a pas assez de matière chez Gibson pour un tel livre. Malgré tout, certains des points avancées par Westfahl (Gibson comme écrivain "petit-bourgeois", sa distance avec le Cyberspace, son désir d'aisance financière) sont pertinents et auraient même mérités d'être plus developpés.
Note GHOR : 2 étoiles
08:53 | 08:53 | Etudes mono-auteur | Etudes mono-auteur | Lien permanent | Lien permanent | Commentaires (0) | Commentaires (0) | Tags : gibson, anglais, 2 étoiles | Tags : gibson, anglais, 2 étoiles
05/08/2018
_Arthur C. Clarke_
Arthur C. Clarke : Gary WESTFAHL : 2018 : University of Illinois Press (série "Modern masters of science fiction") : ISBN-13 978-0-252-08359-4 (la fiche ISFDB du titre) : 217 pages (y compris bibliographie et index) : coûte 25 USD pour un tp non illustré, disponible chez l'éditeur (là), existe aussi en hc (04193-8) et en ebook (05063-3).
Dans ce récent opus de la grandissante série d'études mono-auteurs édités par les UIP, c'est Gary Westfahl, une des pointures de l'étude de la SF qui s'attaque à l'un des "trois grands" (auteurs de l'âge d'or) : Sir Arthur C. Clarke. Le sujet est loin d'être original vu qu'il existe un certain nombre d'autres titres consacrés à cet auteur allant de son autobiographie (Astounding Days), à diverses biographies (comme celle de McAleer qui fait authorité) en passant par un nombre non négligeable d'études spécifiques à cet auteur (on pensera à Reid mais aussi à Hollow, Slusser ou Rabkin). Même si comme Asimov, sa présence au sein du genre est en train de se réduire à une poignée de textes qui restent disponibles, son influence sur l'histoire du genre est indiscutable.
Après une brève introduction, cet ouvrage est divisé en neuf chapitres de longueur variable : une très brève biographie, un survol de ses premiers textes ("de jeunesse"), plusieurs parties analysant les écrits de Clarke sous l'angle de diverses thématiques (les machines, l'appel de l'espace, l'appel de la mer, les extraterrestres, la religion), un chapitre consacré à définir le protagoniste "Clarkien" type et une courte conclusion. Se rajoutent à cela divers appendices : une étude des "collaborations" de Clarke (il s'agit en fait pratiquement des livres sur lesquels il a, moyennant finances, seulement apposé son nom sur la couverture), une bibliographie primaire complète (mais limitée aux premières parutions), une (sans doute partielle) bibliographie secondaire et un index.
Comme pour d'autres ouvrages de cette série, ce qui fait le plus défaut à Westfahl est clairement la place. Avec à peine 180 pages de texte "utile", il est difficile de balayer les 70 ans de la carrière de Clarke. La partie biographique en est sans doute la première victime alors qu'une partie des clés de la compréhension de l'auteur réside sans doute dans les éléments de contexte de sa vie (par exemple son enfance, les barrières sociales qu'il a pu rencontrer ou, chose très intéresssante, son rapport à l'argent). Le chapitre sur les écrits de jeunesse de Clarke n'offre, à mon sens, que peu d'intérêt si ce n'est le fait (assez significatif) que Westfahl est bien en peine de justifier en le montrant le côté humoristique et "marrant" qu'il prête à l'auteur (ou alors c'est que je suis imperméable à l'humour britannique).
Dans la suite, l'étude par grands thèmes est bien menée mais n'apporte pas grand chose de nouveau tellement elle revient sur des évidences (l'attrait de Clarke pour l'espace et la mer, séparément ou ensemble) ou peine à contredire des analyses existantes (le fameux mysticisme de Clarke que Westfahl tente de réfuter). Le chapitre sur le personnage Clarkien ("l'observateur solitaire") est pertinent mais sa conclusion sur le fait que Clarke y prédisait ainsi notre époque actuelle et sa globalisation via internet me semble un peu tirée par les cheveux. On appréciera (du moins les gens qui ont mauvais fond comme moi) le premier appendice qui est un démolissage en règle des "collaborateurs" de Clarke où seul Baxter y est un peu épargné. Au final, et malgré l'introduction de Westfahl qui allume les autres travaux sur Clarke, on ne trouvera pas une grande originalité ni une grande profondeur à cet ouvrage. Du bon boulot mais le tout est loin (à mon avis faute de place plus qu'autre chose) d'être le texte définitif sur cet auteur historiquement important.
Note GHOR : 2 étoiles
20:07 | 20:07 | Etudes mono-auteur | Etudes mono-auteur | Lien permanent | Lien permanent | Commentaires (0) | Commentaires (0) | Tags : anglais, clarke, 2 étoiles | Tags : anglais, clarke, 2 étoiles