03/04/2009
_(Re)commended science fiction_
(Re)commended science fiction : Roger ROBINSON : Beccon Publications (série "Beccon publications collector's checklist") : 1997 : ISBN 1-870824-40-7 : 44 pages : 3.50 GBP (un peu plus en Euros) pour un chapbook format A5 avec agrafage central, on peut commander sur leur site : http://www.lxnen.com/rogerbeccon/index.html

Cet ouvrage sans prétention s'inscrit dans la série des publications Beccon à destination des collectionneurs. Ceci implique donc des livres assez basiques et pratiques (taille, poids) comme celui-ci qui peut se mettre dans une (grande) poche. Son but est de présenter une collection de SF (et Fantasy) "de base". Pour ce faire, Robinson a compilé les vainqueurs et les nominés des principaux prix du genre (Hugo, Nebula, Clarke, PKD, Locus) et a croisé cette liste avec les principaux ouvrages de référence (C&N, les Pringle, AoW). La période couverte est celle qui va de 1949 (IFA) à 1997 (la parution de ce livre).

Le résultat de ce travail est une liste de 1200 livres, en sachant que les nouvelles ne peuvent être approchées que par le biais des recueils ou anthologies les contenant qui ont été nominées à des prix qui comportent de telles catégories (comme le Locus).
Cette liste est classée par ordre alphabétique d'auteur (ou d'anthologiste d'une façon séparée) et comporte pour chaque nom la liste des ouvrages de cet auteur ayant eu un prix sous le format suivant : année de parution initiale, titre (avec indication des vt éventuels), liste des prix (victoire en majuscules, nomination en minuscules, indication d'ex-aequo), ouvrages de référence le listant.
Avec ces critères il est amusant de voir que l'on obtient une liste assez différente de ce que l'on pouvait attendre d'un 'best-of' du 'best-of'. En effet, l'auteur qui place le plus de livres dans ce palmarès improvisé par mes soins est Stephen King avec 20 titres (grace à ses nominations au Locus et au WFA), suive de C. J. Cherryh (nominations annuelles au Locus) avec 18 titres, la troisième place revenant à deux ex-aequo avec 15 titres : Robert Silverberg et Gene Wolfe.
Seul repoche, qui faussse d'alleurs ce classement, le fait que les différents Year's best édités par Dozois ou Carr ne soient pas correctement listés puisqu'ils sont groupés avec des dates de parution un peu fantaisistes.

Un petit ouvrage sans fioritures mais simple à utiliser et riche d'enseignements originaux sur les vrais 'chouchous' des prix SF.
Note GHOR : 2 étoiles
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02/04/2009
_Partners in wonder_
Partners in wonder : Women and the birth of science fiction 1926-1965 : Eric Leif DAVIN : Lexington Books : 2006 : ISBN 0-7391-1267-8 : 429 pages (y compris plus d'une centaine de pages d'appendices biographiques et bibliographiques) : une bonne trentaine d'Euros pour un TP qui ne m'apparaît pas comme éminement solide.

Qui n'a pas lu au détour d'un texte sur la SF les phrases suivantes : "Les femmes n'écrivent pas de SF", "Les premiers auteurs féminins étaient forcées de prendre des pseudonymes masculins" ou "La SF est un genre misogyne et raciste". On trouve de telles affirmations tant sous la plume d'ignares que de connaisseurs, ce qui tend à conférer à cette idée le statut d'une vérité absolue. Malgré ce consensus, il s'est toujours élevé des voix pour contester cette vision, y compris chez des auteurs féminins comme Connie Willis dans un fameux guest-éditorial de 1992.

Eric Leif Davin a donc courageusement décidé de voir ce qu'il en était réellement. Pour ce faire, il s'est plongé dans les seules sources pertinentes pour une recherche historique de ce type, les documents d'époque, ici les magazines et autres fanzines des années 20 à 60. Il a donc décortiqué cette masse d'information pour en rétirer des informations véritablement factuelles.
Son ouvrage est organisé en trois parties chronologiques : 1926-1949 (la période où il n'est censé y avoir aucune femme au sein de la SF), 1950-1960 (la première vague féministe) et 1961-1965 (la deuxième vague féministe révisonniste). Suivent deux annexes particulièrement appréciables : une bibliographie des tous les textes d'auteurs féminins sur la période 1926-1965 présentées en une douzaine de tables (par date, par genre, par magazine) et les courtes (mais parfois les seules existantes) biographies de 133 d'auteurs féminins évoqués.
Ce livre est un exercice salutaire et il faut remercier Davin de ses efforts (la somme de travail est impressionnante) et d'avoir réussi à le publier. En effet, il s'agit d'une complète remise à plat de l'histoire des rapports entre la SF et les femmes (qu'elles soient auteurs, éditrices, lectrices) qui bouscule tous les clichés initialement crées pour des raisons idéologiques par les féministes de la deuxième vague, pressées de se débarasser de leurs encombrantes aînées en les rayant de la carte du genre. Le but étant de conférer ainsi un statut d'opprimées et de courageuses pionnières à un groupe d'auteurs qui enfonça (soit-disant) les portes de cette citadelle masculiniste qu'était la SF.
Par exemple et parmi de nombreux autres, on lira avec intérêt l'histoire de Leigh Brackett, présentée par Pohl ou Lefanu comme ayant délibérément choisi un prénom non sexué pour dissumuler le fait qu'elle était une femme alors que 1) Leigh est son véritable prénom et 2) que Campbell dès Juillet 1940 annonçait en toutes lettres dans le plus important magazine du genre (Astounding) que "The 'Leigh' in Leigh Brackett is feminine". Chaque affirmation de ce type est soigneusement démontée par Davin qui trace la source initiale (postérieure) du cliché et qui montre quel était la véritable situation à l'époque.

Bien évidemment, il n'est pas question pour Davin de nier d'une quelconque façon la place inférieure laissée aux femmes dans la société américaine (et britannique), ni de minimiser les combats menés pour tendre à plus d'égalité. Son discours a pour but de rectifier un faux-procés fait au genre en montrant que, dans les limitations de l'époque, il était plutôt accueillant pour des aspirations créatrices féminines. Les 203 auteurs femmes recensés par Davin qui ont publié sous leur propre nom plus d'un millier de textes sont là pour attester de ce fait.
Un très bon ouvrage à la méthodologie difficile à prendre en défaut. Un regard neuf et argumenté sur un pan de l'histoire du genre, objet de multiples fantasmes mais qui n'avait jamais été aussi finement disséqué.
Note GHOR : 3 étoiles
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01/04/2009
_The science of fiction and the fiction of science_
The science of fiction and the fiction of science : Collected essays on SF storytelling and the gnostic imagination : Frank McCONNELL (rassemblés par Gary WESTFAHL) : McFarland (série "Critical explorations in SF&F" #12) : 2009 : ISBN-13 978-0-7864-3722-1 : 222 pages (y compris diverses bibliographies et index) : une trentaine d'Euros pour un TP neuf.

Cet ouvrage rassemble principalement les essais présentés par Frank McConnell lors des "Eaton conferences", un rassemblement annuel d'universitaires autour de la SF. Frank McConnell était un professeur de littérature américain (il est décédé en 1999) et surtout l'un des premiers membres du corps académique à s'être intéressé à la SF pour en dire autre chose que du mal.
Invité régulier et figure marquante des Eaton conférences, ses interventions étaient fort prisées et ont été compilées par Westfahl afin de rendre hommage à leur auteur.
Tout d'abord, on trouve donc dans ce livre 16 essais d'une dizaine de pages chacun correspondant à autant de présentations dont la plupart (toutes ?) ont déjà été publiées dans les divers ouvrages qui compilent les minutes de ces conférences (une bonne partie ayant été évoquée sur ce blog).

Même si les conférences avaient chacune un théme imposé (la nourriture, les aliens, la médecine...), McConnell poursuivait dans son style si particulier (passant du coq à l'âne, de La créature du lagon noir à Derrida, de Peanuts à Levi-Strauss) l'approfondissement de ses théories sur la SF. Tout d'abord, il trouvait la notion de genre était inutile, au sens que la seule différence faisable était entre bons et mauvais textes. Ensuite, si on le poussait dans ses derniers retranchements en faisant quand même référence à la SF comme un genre, il la voyait comme l'expression moderne du Gnosticisme (l'idée que nous sommes prisonniers de nos corps et d'un monde imparfait).
Ces textes de McConnell sont suivis de quelques pages d'appréciations posthumes par divers universitaires liés au genre (Benford, Slusser, Rose, Rabkin...) et d'une bibliographie complète (essentiellement des essais et quelques fictions policières).
Je ne voudrais pas passer pour un insensible après la lecture des témoignages si émouvants et si laudatifs de la dernière partie de l'ouvrage, mais la lecture de la prose de McConnell telle qu'elle rassemblée ici me donne une autre vision, moins admirable.

Il m'apparait en fait comme un type de personnage assez classique, celui d'un homme d'une grande culture (capable de citer de tête de nombreux auteurs et de bâtir un discours vraiment multimédia) et d'une grande intelligence, mais qui a choisi d'amuser la galerie plutôt que parler théorie. Une sorte de brillant excentrique capable de mettre les rieurs de côté par des positions outrées ("la SF ça n'existe pas") et de faire le spectacle en racontant ses chutes dans les parkings.
On trouve des gens qui jouent ce rôle dans toutes les conventions et c'est tant mieux parce que leur 'show' vaut toujours le déplacement, on y rit beaucoup et on y est amené à parfois se poser des questions pertinentes.
Hélas, ce genre d'intervention, quand elle devient une méthode systématisée passe difficilement la barrière de l'écrit. C'est le cas ici où la réunion de tant de textes coulés dans le même moule n'est pas flatteuse pour l'auteur.
Outre le fait que la SF ne soit que peu présente dans les discours de McConnell (gênant pour un ouvrage paru dans une collection qui s'intitule "Critical explorations in SF&F"), la juxtaposition des essais fait ressortir les redites (des citations reprises d'une année sur l'autre), les tics de langage et les obsessions (comme la haine de l'école littéraire Française). Surtout, la lecture à tête reposée rend nettement moins sensible au côté pyrotechnique de l'auteur qui apparaît justement comme ce qu'il est, une technique. La trentième mise en relation pseudo-sérieuse de Calvin & Hobbes et Camus ou de la poupée Barbie et Sigmund Freud (ce sont des exemples pris au hasard) n'arrive guère plus qu'à arracher un vague sourire au lecteur.

A cela s'ajoute le fait que l'idée de la SF comme littérature gnostique, le seul vrai apport de l'auteur et probablement le seul sujet qui aurait mérité une analyse approfondie, est presque seulement mentionnée "en passant". Contrairement à ce que pourraient laisser croire le sous-titre du livre, l'introduction et la quatrième de couverture, il n'y a pas plus d'une demi-douzaine de pages sur le sujet.
Il est dommage que la volonté de rendre hommage à l'un des leurs, même s'il était un homme formidable, ait conduit les universitaires proches de la SF à cautionner un tel ouvrage. Les essais de McConnell sont certes aimables, érudits et parfois amusants mais il y a tromperie sur la marchandise puisque ce n'est pas un ouvrage de réflexion sur la SF (ou si peu). A trente euros la plaisanterie, cela fait un peu cher même si certains essais (les premiers par exemple, sur le cinéma ou Wells) montrent un auteur plus focalisé sur l'étude du genre et donc plus percutant.
Note GHOR : 1 étoile
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26/03/2009
_Alien constructions : Science fiction and feminist thought_
Alien constructions : Science fiction and feminist thought : Patricia Melzer : University of Texas Press : 2006 : ISBN 978-0-292-71307-9 : 325 pages (y compris index thématique complet, notes et bibliographie) : une vingtaine d'Euros pour un TP.

Cet ouvrage traite de l'intersection des théories féministes et des oeuvres de Science-Fiction. Ecrit par la directrice des Woman's studies d'une université de Philadelphie, il se concentre sur un nombre limité d'oeuvres appartenant au genre : des romans comme Dead Girls de Richard Calder, Shadow (of) man de Melissa Scott; des cycles tels que 'Patternist' ou 'Xenogenesis' d'Octavia Butler et des films récents comme Matrix ou Aliens 3. Ces oeuvres servent de base à une exploration des théories sur l'identité sexuelle qui leur sont sous-jacentes, la démarche de l'auteur conduisant ensuite à une confrontation avec l'état de l'art en matière de théories féministes.

Après une étonnament longue introduction (35 pages) qui sert à la fois de cadre historique très sommaire et de présentation générale des théories manipulées, ce livre est organisé en trois grandes parties. La première est une analyse de l'oeuvre de Butler sous l'angle féministe, la deuxième se concentre sur les films de SF et sur la représentation de la relation ambigüe entre le corps physique et la technologie (essentiellement sous l'angle de la 'cyborgisation' et du fétichisme du corps féminin) et la troisième ouvre vers les possibilités évoquées par le genre de transcender notre identité sexuelle (transexualité, androgynie). Suivent plusieurs (35 !) pages de notes, une bibliographie et un index sophistiqué (par nom et par concept).
De par son approche, ce livre nécessite donc une bonne connaissance des divers courants de pensée qui forment la réflexion féministe théorique et de ses nombreuses chapelles (divisées par exemple sur les différentes attitudes à adopter face à la technologie : l'embrasser pour vaincre, la nier, la subvertir...). Il faut aussi, vu leur très faible quantité et variété, une bonne connaissance des oeuvres discutées.
N'étant dans aucun des deux camps (j'ai juste vu Matrix et lu quelques textes de Calder et Butler), je n'ai guère accroché à l'ouvrage, même si j'ai été impressioné par le fait que l'on arrive à tirer 50 pages (avec photos à l'appui) sur les rapports entre Matrix (le 1 seulement) et le féminisme. L'usage d'un jargon théorique envahissant est un autre point négatif (à mon niveau) qui place ce livre plutôt dans le rayon 'Etude sur le féminisme' que 'Etude sur la SF'.
Le point le plus génant pour l'amateur de SF que je suis est l'impression diffuse que l'auteur n'arrive pas à dépasser le stade de la réflexion sur quelques oeuvres choisies un peu au hasard ou pour faire 'mode'. Ce point étant assez flagrant au vu de la faible contextualisation dans le genre des oeuvres étudiés et de leur très faible nombre. La bibliographie est révélatrice d'une certaine méconnaissance (voulue ou subie) du genre puisque ne listant qu'une minorité (10% tout au plus) de textes de SF.
En fait, au lieu d'une vaste reflexion sur les rapports entre Féminisme & SF considérés comme champs d'étude d'une importance égale, on a plutôt le sentiment que l'auteur (qui n'est effectivement pas du sérail SF) a décidé de se 'farcir' quelques livres ou films de SF pour écrire son quota de publications. Du coup, si la partie 'féministe' semble solide, la partie 'SF' est visiblement négligée ce qui induit un doute sur la validité des démonstrations de l'auteur, démonstrations qui se veulent d'une portée générale mais qui sont basées sur un échantillon non pertinent ou pour le moins incomplet.
D'une façon strictement anecdotique, j'ai été gêné dans ma lecture par les notes qui, reportées en fin de livre, ne facilitent guère la lecture (il faut avoir deux marque-pages) et surtout, vu leur volume (15% du texte de l'essai est constitué de notes), peuvent indiquer une structuration du discours insuffisante.
Note GHOR : 1 étoile.
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25/03/2009
_When the fires burn high and the wind is from the north : The pastoral science fiction of Clifford D Simak_
When the fires burn high and the wind is from the north : The pastoral science fiction of Clifford D Simak : Robert J. Ewald : Borgo Press (série Milford #73) : 2006 : ISBN 1-55742-218-4 : 158 pages (y compris index, bibliographie primaire sommaire, bibliographie secondaire complète et commentée) : une douzaine d'Euros pour un TP.

Cet ouvrage au titre à rallonge (la citation est extraite de City) est probablement le premier ouvrage d'une taille significative consacré exclusivement à C D Simak.
Il fait partie de la série "Milford" éditée par Borgo Press, une longue série d'ouvrages consacrés aux écrivains populaires (et le plus souvent de SF). L'optique de cette série est plus celle d'un ouvrage de découverte d'un auteur que d'une étude en profondeur. D'une certaine façon, ceci est logique vu qu'il parait assez illusoire de vouloir disséquer un auteur comme Simak, qui a écrit plusieurs dizaines de nouvelles et de romans, en 130 pages d'analyse.

On retrouve donc dans ce livre le canevas habituel de la série, avec une chronologie de la vie de l'auteur, un premier chapitre plutôt biographique puis un traitement globalement chronologique de l'oeuvre de Simak. Cette promenade est assez complète, puisqu'elle parvient à traiter tous les romans de l'auteur (en au moins une page) ainsi que la plupart des nouvelles importantes.
Les compléments sont intéressants. La bibliographie primaire est sommaire (premières éditions pour les romans, une simple sélection de nouvelles et de recueils) mais elle est annotée. Pour les puristes, il existe des bibliographies "pures" de Simak (celle de Stephensen-Payne chez GCP et celle de Becker, plus ancienne, chez G. K. Hall). La bibliographie secondaire est un plus par ses commentaires sur les appréciations de Simak par les ouvrages de référence standards.

Comme il est dit plus haut, il est clair que, dans le format choisi, la place manque pour une analyse serrée et exhaustive des textes. Ceci conduit Ewald à nous donner seulement un résumé (parfois un peu trop détaillé) de l'intrigue ainsi qu'une simple idée des thèmes abordés et de leur placement dans l'évolution de Simak.
Sur un plan plus critique, Ewald tente parfois de réfuter les reproches adressés à Simak, à la fois sur sa thématique (généralement pastorale et humaniste) souvent perçue comme un peu limitée alors que c'est un choix de l'auteur et sur ses romans plutôt inférieurs de la fin de sa carrière. Personnellement, je ne l'ai trouvé guère convaincant dans cet exercice, particumièrement sur le deuxième point, peut-être parce qu'il n'y a pas grand chose à sauver de ces oeuvres et que le Simak de la fin ne pouvait que s'auto-parodier.

C'est un livre d'une lecture très agréable pour qui connait déjà une partie des écrits de l'auteur, proche dans son exécution de certaines préfaces des livres d'or de Presse Pocket. Pas de grandes dissections fouillées et impitoyables de l'oeuvre de l'auteur mais une ballade pastorale et sympathique dans les écrits d'un personnage lui aussi pastoral et sympathique, l'auteur de livres qui restent longtemps dans la mémoire de ceux qui les ont lus.

Un livre non pas indispensable car forcément trop superficiel mais très agréable, qui permet de faire revivre un auteur important dont l'oeuvre est en train de disparaître : Laissez-vous tenter.
Note GHOR : 3 étoiles
10:09 | 10:09 | Etudes mono-auteur | Etudes mono-auteur | Lien permanent | Lien permanent | Commentaires (0) | Commentaires (0) | Tags : anglais, 3 étoiles, simak | Tags : anglais, 3 étoiles, simak