23/03/2014
_Being Gardner Dozois_
Being Gardner Dozois : Michael SWANWICK : Old Earth Books : 2001 : ISBN-10 1-882968-19-0 : 248 pages (y compris bibliographie) : coûtait 25 USD pour un HC non illustré.
On connaît assez peu Gardner Dozois, en particulier dans le monde francophone. Pourtant, et outre le fait d'être un ancien "auteur prometteur" (il a obtenu deux Nébula au début de la décennie 80), c'est l'un des personnages clés de la SF américaine. A la fois par son rôle de rédacteur en chez de la revue Isaac Asimov Science Fiction Magazine (devenue ensuite Asimov's Science Fiction) de 1986 à 2004 et par son travail d'anthologiste avec une série chez Ace (de reprises), au SFBC (avec des textes originaux) et surtout sa série des Year's Best SF annuels depuis 1984 (chez St Martin's), une véritable institution dans le domaine de la fiction courte.
Ce livre, que l'on doit à Michael Swanwick (qui a d'ailleurs écrit un certain nombre de textes en collaboration avec Dozois), fait partie d'une catégorie d'ouvrages peu fréquente, celle des interviews-livres (un des rares autres cas est celle de Moorcock par Greenland, voir là). Le principe choisi par l'interviewer est très simple puisqu'il va dérouler toute la carrière littéraire de Dozois, texte par texte (de The Empty Man en 1966 à A Knight of Ghosts and Shadows en 1999) dans l'ordre chronologique de parution. Swanwick va donc questionner l'auteur sur chaque nouvelle (ainsi que sur les deux romans), abordant les circonstances d'écriture, les thèmes développés ainsi que leur éventuelle histoire éditoriale. Certains textes sont traités en deux ou trois pages alors que d'autres bénéficient d'une place plus importante (allant jusqu'à une dizaine de pages). Une bibliographie des premières parutions clôture un ouvrage qui d'ailleurs ne comporte pas d'index.
Il est clair que ce livre est à réserver aux spécialistes de l'oeuvre littéraire de Dozois, une espèce dont je ne fais pas forcément partie même si j'ai sans doute un certain vernis concernant ses écrits. Du coup certains passages relatifs à des textes mineurs (ou difficilement trouvables) comme The Mayan Variation (uniquement disponible dans ces supports) sont difficilement appréciables faute d'avoir simplement lu le texte qui est évoqué. L'exercice est d'autant plus complexe que les intrigues ne sont parfois même pas résumées un minimum, la base des échanges entre Swanwick et Dozois devenant parfois peu compréhensible.
A la différence du livre sur Moorcock, il est vraiment dommage que seule la carrière d'écrivain de Dozois soit abordée, ses autres activités n'étant même pas mentionnées. En effet, sans vouloir porter un jugement trop hâtif sur le (peu productif) auteur qu'est Gardner Dozois, l'immense majorité de son influence est due à ses autres casquettes qui lui ont sans doute permis d'imprimer sa marque sur le genre. Hélas, ces points ne sont pas du tout traités alors que (en tout cas en ce qui me concerne) ils sont cruciaux pour comprendre Dozois. Du coup, on peut se demander à quoi (ou à qui) sert vraiment cet ouvrage et surtout comment un tel projet a pu être viable économiquement. A noter aussi que la navigation dans le livre n'est pas simple puisque, pour trouver des informations sur un texte précis, il faut se reporter à sa date de première parution et ensuite déterminer (en le feuilletant) dans quelle partie du livre il est traité. Au final un objet assez bizarre et d'un intérêt qui me semble limité.
Note GHOR : 1 étoile
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08/03/2014
_No cure for the future_
No cure for the future : Disease and medecine in Science Fiction and Fantasy : Gary WESTFAHL & George SLUSSER (editors) : Greenwood Press (série "Contributions to the study of SF & F" #102) : 2002 (pour l'édition originale) : ISBN-10 0-313-31707-0 : vi+184 pages (y compris index et bibliographie) : coûte plusieurs dizaines d'Euros d'occasion pour un HC non illustré. Notez que le volume évoqué ici semble être une reproduction tardive et non datée imprimée via un système du type POD, sans doute par ABC-CLIO (voir leur catalogue là) à des tarifs toujours aussi peu réalistes.
Ce volume est l'un des derniers de la série d'ouvrages de référence éditée par Greenwood Press (c'est le 102ème sur une grosse centaine). Comme l'indique son sous-titre, il s'intéresse aux rapports entre la SF (et accessoirement la Fantasy) et la médecine et/ou la maladie. Au vu de la quantité importante de célèbres docteurs (Frankenstein, Jekyll, Who ou Strangelove) qui hantent le genre, il est d'ailleurs logique que cet ouvrage soit plus focalisé sur l'étude des spécificités des personnages qui sont médecins que sur la maladie ou l'épidémie en tant que thème propre (on est plutôt là dans les fins du monde).
En terme de contenu, ce livre est conforme à la structure habituelle des titres de cet éditeur. Sous la houlette des non moins habituels Westfahl et Slusser, il s'agit d'un recueil d'une quinzaine plutôt courts essais (une petite dizaine de pages en moyenne même si certains sont notablement plus longs) dus aux familiers de l'exercice (Franklin, Hendrix, McConnell, Slusser, Westfahl ou Bear). On y trouvera des textes de portée générale sur la représentation du médecin dans le genre ou à des périodes précises (les années 50) ou sur son évolution dans le temps; des études centrées sur une seule oeuvre (1984, Le Horla ou Heart of Darkness) ou sur une série (Sector General de James White, la série de films Alien) plus quelques textes inclassables (comme celui de McConnell fidèle à son habitude). L'ensemble est complété par une copieuse bibliographie (plus d'une vingtaine de pages sur divers médias) et un index.
Comme c'est habituellement le cas avec cet éditeur, il est clair qu'il est préférable d'éviter de réfléchir trop longtemps au rapport qualité/prix de l'ouvrage. En effet, avec à peine 150 pages de textes (y compris les notes) pour une bonne centaine d'USD, celui-ci est pour le moins médiocre. C'est d'autant plus vrai que le livre est certes visiblement solide mais qu'il est aussi sans grandes fioritures (pas d'illustrations, couverture minimaliste) pour un tel tarif.
La problématique du prix est d'autant plus pertinente que, au final, le résultat est plutôt sans grand relief. On a essentiellement droit à l'évocation des grands textes de proto-SF (en particulier ceux de Shelley et Stevenson mais aussi Verne ou Maupassant) ou des nombreux films de monstres des années cinquante où le mégalomane en blouse blanche était souvent un médecin. Les quelques articles intéressants sont soit ceux qui prennent du recul (Hampton & Mckay, Hinckley) soit ceux qui prennent l'option contraire en se focalisant sur des sujets à la fois relativement récents et pointus (Westfahl sur White, Bear sur ses oeuvres). Malgré tout, ces quelques réussites peinent à tirer vers le haut un ensemble qui, même si son objet d'étude est étroit, réussit à partir dans toutes les directions au gré des intervenants et propose une réflexion somme toute assez fade.
Note GHOR : 1 étoile
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11/11/2013
_War over Lemuria_
War over Lemuria : Richard Shaver, Ray Palmer and the Strangest Chapter of 1940s Science Fiction : Richard TORONTO : 2013 : McFarland : ISBN-13 978-0-7864-7307-6 : viii+256 pages (y compris bibliographie et index) : coûte 45 USD pour un TP agrémenté de quelques photographies en N&B, disponible chez l'éditeur (là).
Par un des ces hasards que seule la synchronicité peut expliquer, cet ouvrage est le deuxième sur le même sujet à paraître dans un laps de temps assez court. Ce sujet est le fameux (du moins pour les anglo-saxons) "Mystère Shaver". Cette publication de récits de fiction présentés comme vrais défraya la chronique des magazines SF dans les années 40 (mais portera les ventes d'Amazing à des niveaux record) magazine et ses échos poursuivront les principaux protagonistes (Raymond A(lfred) Palmer et Richard S(harpe) Shaver) jusqu'à leur décès dans les années 70 (1975 pour Shaver, 1977 pour Palmer). Au mois de juin 2013, Fred Nadis faisait donc paraître son The Man from Mars sur le sujet mais avait été précédé au mois de mai par Richard Toronto (un journaliste spécialiste du sujet) avec l'ouvrage évoqué ici.
L'ouvrage se présente donc comme une sorte de biographie "croisée" qui accorde une place équivalente aux deux protagonistes. Il est divisé en quatre parties d'une cinquantaine de pages chacune. Les deux premières sont consacrées à la vie séparée des personnages jusqu'en 1945, date de leur rencontre. La troisième partie est consacrée au développement du "Mystère Shaver", de son apparition en 1945 à sa quasi-disparition en 1948 (sur ordre de l'éditeur Ziff-Davis). La dernière section voit les deux hommes prendre des chemins différents (toujours l'édition pour Palmer, d'autres théories pour Shaver) en gardant toutefois le contact (et en se brouillant aussi). Le livre se conclut par une bibliographie et un index et comporte une trentaine de photographies N&B, souvent personnelles.
Malgré leurs sujets similaires, les livres de Nadis et de Toronto ne se recoupent finalement qu'assez peu. Le premier s'intéresse plus à la vie de Palmer (et est donc plus en prise sur le milieu SF) alors que le second est nettement plus fasciné par la personnalité visiblement complexe de Shaver (qui semble même parfois être aux limites de la folie comme semble l'indiquer son long séjour en HP) et par le déploiement du Mystère qui porte son nom (alors que Nadis traite plus les UFOs chers à Palmer). On apprend donc pas mal de choses différentes en lisant ces deux biographies ensemble (ou à la suite) ce qui permet d'ailleurs de découvrir certains mêmes épisodes sous des jours antagonistes.
Il y a tout de même quelques scories dans cet ouvrage (comme l'évocation de B-29 bombardant l'Allemagne ou des détails qui clochent sur certains auteurs de SF) qui peuvent inciter à une relative prudence quant aux éléments fournis par l'auteur mais la lecture de l'ensemble est en tout très facile et presque ludique. Outre des détails croustillants sur la naissance des magazines pour hommes (par exemple Playboy et Rogue qui ont été crées par des amis de Palmer) aux USA ou les manigances du FBI de Hoover, on ne pourra qu'admirer la retenue de Toronto qui nous décrit quand même des personnages principaux qui semblent particulièrement "barrés" (surtout Shaver) sans émettre de jugement. C'est paradoxalement ce manque d'un avis personnel du biographe face à des tels délires (comme ces d'images d'Amazones et autres races anciennes que Shaver discernait dans les rochers de sa propriété) que l'on peut parfois regretter tellement Toronto cultive une stricte neutralité.
Note GHOR : 2 étoiles
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04/11/2013
_Walter M. Miller : A reference Guide to His Fiction and His Life_
Walter M. Miller : A reference Guide to His Fiction and His Life : William H. ROBERSON : 2011 : McFarland : ISBN-13 978-0-7864-6361-9 : 208 pages (y compris bibliographie et index) : coûte 40 USD pour un TP non illustré, disponible chez l'éditeur (là : http://www.mcfarlandbooks.com/book-2.php?id=978-0-7864-63...).
L'éditeur américain McFarland a, depuis, quelques années, pris l'habitude de publier des ouvrages consacrés à des auteurs de Science-Fiction modérément connus et parfois en passe d'être oubliés. Ceci comprend des titres sur Kornbluth (Rich), Leinster (Stallings & Evans), Boucher (Marks) ou Piper (Carr). Cet ouvrage est quand à lui consacré à Walter M. Miller, un de ces auteurs dont la réputation ne s'est bâtie que sur une oeuvre : A Canticle for Leibowitz. En effet, hormis ce roman (le seul de lui qui ait été publié), la production de Miller est des plus minces puisque ne dépassant guère la quarantaine de nouvelles disponibles dans plusieurs recueils. Malgré son côté peu prolixe, l'auteur, avec son unique roman, occupe une place importante dans les études sur le genre (c'est d'ailleurs le troisième titre lui étant consacré) et dans le système scolaire américain tant il est devenu l'archétype de l'auteur de textes post-apocalyptiques.
Après une courte préface et une chronologie de la vie de Miller (de sa naissance en 1922 jusqu'à son suicide en 1996), l'ouvrage de Roberson (qui nous avait déjà donné une bio-bibliographie de l'auteur en 1992) est organisé d'une façon originale. Il se présente en effet sous la forme d'un dictionnaire de référence sur Miller et son oeuvre. Pour ce faire, il rassemble un bon millier d'entrées de taille variable (de quelques lignes à plusieurs pages) qui : 1) listent les textes de l'auteur en donnant leur synopsis détaillé, 2) citent et décrivent tous les personnages y apparaissant, 3) traduisent toutes les expressions dans une langue autre que l'anglais (essentiellement le latin mais aussi un peu de français) et 4) définissent tous les concepts (surtout liés à la religion catholique) employés par Miller. Diverses bibliographies (primaire, secondaire et générale) ainsi qu'un index clôturent l'ouvrage.
Après l'ouvrage de Secrest (évoqué là : http://ghor.hautetfort.com/archive/2012/11/03/glorificemu...) qui présente certains points communs avec celui-ci, force est de reconnaître que Walter M. Miller n'est pas vraiment "gâté" en matière d'ouvrages de référence. En effet, on peut légitimement se demander quel est l'intérêt de cet ouvrage. Est-ce un précis de catholicisme ? Un dictionnaire anglais-latin de messe ? Un résumé d'intrigues ? Une liste de personnages qui s'intéresse même à ceux qui ne sont pas décrits ("an unseen character") et/ou qui n'interviennent pas dans le récit ? La réponse de Roberson, qui appelle son livre un "Reference Guide", n'est pas claire et son projet l'est tout aussi peu.
La lourdeur du principe d'organisation choisi (celle d'un dictionnaire ou d'une encyclopédie) et l'atomisation consécutive du discours de Roberson (qui se trouve alors éclaté sur plusieurs entrées) font que l'ensemble est à peu près impossible à lire comme un tout cohérent et ne peut que se "déguster" que par petites touches qui, même dans ce cadre, restent assez indigestes. Même si le côté catholique de Miller peut être perçu comme exotique par des Américains, une partie des entrées peuvent s'apparenter à du remplissage, d'autant plus quand elles traitent de sujets comme Hiroshima ou Hitler, Adolf. Au final un ensemble qui, de par sa structure, ne permet aucunement d'avoir une vue d'ensemble de l'oeuvre de Miller surtout au vu de l'absence presque totale de contextualisation de ses écrits au sein du genre puisque Roberson donne l'impression que l'auteur écrivait dans un splendide isolement alors que, comme l'ont montré de nombreuses études, le courant post-apocalyptique était à son zénith lors de la période "féconde" de l'écrivain.
Note GHOR : 1 étoile
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31/10/2013
_Past Masters and other Bookish Natterings_
Past Masters and other Bookish Natterings : Bud WEBSTER : 2013 : The Merry Blacksmith Press : ISBN-13 978-0-61548-282-0 : xvi+385 pages (y compris index) : coûte 19.95 USD pour un tp illustré en N&B qui se commande probablement chez l'éditeur (là : http://www.merryblacksmith.com/).
L'une des forces du genre réside dans sa capacité de mémoire, une capacité qui se traduit soit par la mise à disposition de textes indisponibles par certains éditeurs (NESFA, NAB aux USA, Bragelonne en France) soit par le souvenir de la contribution des acteurs du genre, quelle que soit leur renommée. C'est dans cette tradition que s'inscrit l'ouvrage de Bud Webster, un écrivain et fin connaisseur du genre à qui l'on doit aussi (chez le même éditeur) une étude sur les anthologies (Anthopology 101, voir là : http://ghor.hautetfort.com/archive/2011/12/28/anthopology...). Il s'agit essentiellement d'un recueil de portraits d'auteurs qu'André-François Ruaud (qui a longtemps eu une démarche similaire) a appelé les "petits maîtres de la SF".
Après une préface de l'auteur et une introduction de Mike Resnick, l'ouvrage se divise globalement en trois parties. La première (et la plus volumineuse avec près de 300 pages) est un recueil d'essais initialement parus dans divers supports internet (Helix SF, Baen's Online). Ces textes (d'une dizaine de pages chacun, en comptant la bibliographie) sont principalement consacrés à ces fameux petits maîtres du genre. Cela va de quasi-inconnus de nos jours comme Nelson S. Bond ou Edgar Pangborn à des gens qui sont restés assez célèbres (en tout cas en France) comme Clifford D. Simak ou C. M. Kornbluth. La deuxième partie regroupe une dizaine de courtes (deux pages en comptant large) critiques d'ouvrages de série "Z" initialement parues dans F&SF dans les années 2000. La dernière partie compte trois récents entretiens croisés entre Webster et Jerry Pournelle au sujet de l'édition numérique. L'ouvrage se termine par un historique de la revue SFWA Bulletin et un index.
Même si le projet du livre n'est pas d'une originalité folle vu que le travail de mémoire du genre est une constante de celui-ci, il forme un ensemble toujours agréable à lire avec un effet "Madeleine de Proust" incontestable qui nous remémore (pour certains) nos premiers contacts avec la Science-Fiction. De plus la plume de Webster a un indéniable côté sympathique et fait plus penser à une causerie qu'à un exposé théorique. Un autre point fort de l'ouvrage est la grande connaissance de la SF et de ses acteurs (parfois de première main) dont fait preuve l'auteur qui nous régale de moult informations peu connues ou inédites.
Du côté négatif on pourra parfois reprocher à Bud Webster un humour un peu répétitif qui, s'il peut se concevoir et être efficace dans des chroniques destinées à être lues à intervalles régulièrement espacés, passe un peu moins bien dans le cadre plus ramassé d'un tel recueil d'essais. On pourra aussi regretter la place prise par les éléments bibliographiques. En effet, on se trouve face à l'habituel problème du dosage. Ne s'agissant que de bibliographies partielles mais conséquentes (plusieurs pages à chaque fois), elles n'offrent donc pas l'exhaustivité de bases comme l'ISFDB mais occupent une bonne partie de l'espace sans plus-value évidente (par exemple celle de Lafferty fait douze pages mais ne peut se substituer à celle parue chez Drumm). Malgré ces remarques, c'est un livre-hommage qui est d'un intérêt certain pour qui s'intéresse à l'histoire moins connue du genre.
Note GHOR : 2 étoiles
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