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16/02/2013

_Locating Science Fiction_

Locating Science Fiction : Andrew MILNER : 2012 : Liverpool University Press (#44 dans la série "Liverpool Science Fiction Texts and Studies") : ISBN-13 978-1-84631-842-9 : x+244 pages (y compris index et bibliographie) : coûte 70 GBP pour un HC non illustré avec jaquette, disponible chez l'éditeur (là : http://www.liverpooluniversitypress.co.uk/index.php?optio...), sera sans doute repris ultérieurement au format TP plus abordable.

Locating science fiction.jpg

Cet ouvrage est le tout dernier paru dans la collection d'ouvrages sur le genre publiée par l'université de Liverpool. Il est écrit par un universitaire australien, professeur d'anglais, spécialiste des théories littéraires mais aussi amateur de SF depuis sa plus tendre enfance. Dans cet ouvrage (dont une partie a déjà été publiée sous une forme différente dans diverses revues littéraires, du champ de la SF ou pas), l'auteur souhaite proposer un nouvel "emplacement" pour la Science Fiction au sein de l'espace de la littérature. Le tout en s'appuyant sur les travaux de chercheurs comme Bourdieu, Moretti ou Raymond Williams (à l'extérieur du genre) ou comme Suvin, Freedman ou Jameson pour les théoriciens plus habituellement associés avec celui-ci.

Critical theory and science fiction.jpg

L'ouvrage est divisé en neuf chapitres d'une vingtaine de pages chacun. Le premier est une sorte d'introduction autobiographique qui nous raconte les premières expériences de l'auteur avec le genre (au milieu des années 50) et montre le côté déjà très multimédia (textes écrits, radio, films, BD) du genre, même à l'époque. Les trois chapitres suivants bâtissent une définition de la SF comme une "selective tradition" (un terme emprunté à Williams) et montre comment ce champ peut se cartographier (avec force diagrammes) et comment il interagit avec le reste de la littérature. Les deux chapitres suivants traitent des rapports du genre avec ses cousins que sont l'Utopie, la Dystopie et la Fantasy. Le septième chapitre brosse une histoire du genre parfois en opposition avec d'autres approches (comme celle d'Adam Roberts développée là : http://ghor.hautetfort.com/archive/2008/09/23/the-history...).  La huitième partie localise le genre comme système "centre-périphérie" (un concept inventé par Moretti) changeant au cours du temps. Le dernier chapitre évoque spécifiquement la SF australienne (essentiellement Shute et Turner) et les usages possibles du genre. Une copieuse bibliographie et un index clôturent l'ouvrage.

The history of science fiction (Roberts).jpg

Voilà un ouvrage qui donne l'agréable impression de se sentir plus intelligent après sa lecture. Même si une partie des points abordés par l'auteur me passent par-dessus la tête, tellement ils nécessitent une parfaite connaissance de tous les systèmes d'analyse littéraire (marxistes, post-modernistes, post-colonialistes, déconstructionnistes, systémiques, etc.), de leurs filiations, évolutions ou oppositions, on termine ce livre en ayant le sentiment (peut-être trompeur) d'avoir réussi à comprendre une partie des choses. L'objectif de "localiser" le genre est à mon sens parfaitement rempli par Milner et se trouve parfaitement résumé par la carte de la page 45 (une carte qui va d'ailleurs resservir à l'auteur), même si j'ai toujours un peu de mal avec des représentations à deux dimensions qui comportent plus de deux axes gradués.

anglais,3 étoiles

S'il est vrai que l'évocation des querelles entre théoriciens de la littérature et/ou du genre et les avis ou petites phrases parfois assez féroces de Milner peuvent surprendre, on ne peut qu'être admiratif devant l'érudition de ce dernier et la connaissance vraiment internationale du genre (dans toutes ses composantes) qu'il manifeste, au bémol près (à mon sens) d'une certaine surévaluation de la SF française, à la fois dans son influence sur le genre (Verne excepté) et de sa place réelle au sein de la scène littéraire francophone. En fait, il y a dans cet ouvrage énormément de matière à réflexion et de points qui auraient presque pu faire l'objet d'un livre à eux-seuls, comme par exemple les réflexions de Milner sur les multiples façons (et les motivations associées) dont les débuts du genre ont pu être présentés dans diverses études (des cautions grecques à Gernsback en passant par More et Shelley). Un livre dense, dont la pleine appréciation est sans doute réservée aux experts es critique littéraire académique (que je ne suis pas) mais qui peut apporter à la réflexion de l'amateur (que je suis).

anglais,3 étoiles

Note GHOR : 3 étoiles

12/02/2013

_Solar flares : Science fiction in the 1970s_

Solar flares : Science fiction in the 1970s : Andrew M. BUTLER : 2012 : Liverpool University Press (#43 dans la série "Liverpool Science Fiction Texts and Studies") : ISBN-13 978-1-84631-834-4 : x+302 pages (y compris index et bibliographie) : coûte 70 GBP pour un HC non illustré avec jaquette, disponible chez l'éditeur (là : http://www.liverpooluniversitypress.co.uk/index.php?optio...), sera sans doute repris ultérieurement au format TP plus abordable.

Solar flares.jpg

En ce qui concerne le genre, son histoire et son évolution, les années 70 apparaissent généralement comme une période "blanche". Schématiquement, cette décennie est en effet située entre le bouillonnement de la New Wave (milieu des années 60) et l'apparition du Cyberpunk (début des années 80). Par contraste avec ces deux phases d'activité, elles ont l'image d'une période où rien de bien important ne s'est passé, voire même d'une relative régression avec un retour aux fondamentaux de la part de la vieille garde. C'est cette idée (reçue ?) qu'Andrew M. BUTLER (auteur de nombreux ouvrages de référence, rédacteur en chef de plusieurs revues d'études et grand connaisseur de la scène SF britannique) a choisi d'étudier plus avant dans cet ouvrage qui fait partie de l'importante collection d'études publiée par l'université de Liverpool (qui accueille d'ailleurs les collections de la SFF).

anglais,1 étoile

Après un prologue qui évoque le traitement de cette décennie dans les principaux ouvrages de référence, le livre est constitué de seize chapitres de taille variable (entre dix et vingt pages). Chaque chapitre va dérouler un thème ou une facette du genre dans l'ordre chronologique. Par exemple, Butler va donc traiter de sujets comme la vieille garde, la montée en puissance de la Fantasy, l'écologie, le féminisme ou l'influence de la guerre du Vietnam sur la SF. Chaque partie évoque un certain nombre d'oeuvres, majoritairement des romans, mais aussi pouvant appartenir à d'autres modes d'expression (pas mal de films, de séries télévisées britanniques mais aussi des oeuvres musicales). Le tout s'appuie sur les oeuvres elles-mêmes mais aussi sur leur réception par le milieu de la SF. Un très bref épilogue conclut l'ouvrage qui propose ensuite une copieuse bibliographie et un index.

anglais,1 étoile

Bien que je sois généralement amateur des travaux de Butler et admiratif devant ses connaissances encyclopédiques, je dois avouer avoir été assez déçu par cet opus. Le fait que l'ensemble soit tronçonné en une succession d'essais sur des thèmes relativement étroits donne paradoxalement l'impression que, malgré le fait que Butler tente de le nier, il ne s'est rien passé de notable dans l'histoire du genre durant les années 70. A aucun moment, l'ouvrage n'arrive à donner de perspective globale de l'évolution de la SF sur la période, donnant plutôt l'impression d'un collage de mouvements et tendances disparates, avec des développements "en cheminée" plutôt qu'une marche d'ensemble. L'absence d'une vraie partie synthétisant les apports des divers chapitres se fait alors cruellement sentir, son rôle étant difficilement tenu par les trois (!) pages de l'épilogue (dont une est de plus uniquement consacrée à "l'affaire Lem").

anglais,1 étoile

Outre ce manque de prise de hauteur, ce livre est parfois rendu pénible à lire en raison d'un certain nombre de choix structurels. Tout d'abord, l'option d'un traitement chronologique pour chaque partie (il y en a donc seize en tout) force le lecteur à "revenir" à chaque fois en 1970 au début de chaque chapitre et à parcourir seize fois la même séquence historique. Personnellement, je trouve aussi que le choix de Butler de ne pas utiliser de notes de bas de page (ou en fin de chapitre/de livre) alourdit inutilement la lecture par la présence dans le corps du texte de fréquents éléments bibliographiques (et encore sont-ils réduits à l'essentiel à ce niveau). Je pense aussi qu'une partie des éléments de contexte historique fournis (Butler nous raconte le Watergate ou la guerre du Vietnam) aurait gagnée à être omise et remplacée par (par exemple), une analyse de l'évolution et de l'influence des magazines de SF sur la décennie, un point qui est complètement éclipsé. Finalement, c'est aussi un ouvrage qui est logiquement très britannique dans sa perception du genre (voir les évocations de séries TV quasiment inconnues), alors que la renaissance de la SF GB se situe véritablement dans son futur. Ceci laisse donc à penser que l'analyse définitive de la période reste encore à écrire.

anglais,1 étoile

Note GHOR : 1 étoile

10/02/2013

_John Brunner_

John Brunner : Jad SMITH : 2012 : University of Illinois Press (série "Modern masters of science fiction") : ISBN-13 978-0-252-07881-1 : xiii+184 pages (y compris bibliographie et index) : coûte 22 USD pour un tp (légèrement illustré en en n&b), disponible chez l'éditeur (là : http://press.illinois.edu/books/catalog/96pne3gh978025203...), existe aussi en hc (-03733-7 pour 80 USD).

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Cet ouvrage, que l'on doit à un professeur d'anglais de l'université de l'Illinois (qui en est d'ailleurs l'éditeur) est une étude consacrée à l'écrivain britannique John Brunner (1934-1995). Il s'agit là, me semble t-il, seulement du deuxième titre consacré à cet écrivain (le premier étant le recueil de De Bolt évoqué ici : http://ghor.hautetfort.com/archive/2010/01/11/brunner.html). Comme Eric Frank Russell, Brunner est un de ces écrivains britanniques qui, de part ses choix littéraires (raconter avant tout une histoire), a eu plus de succès outre-atlantique que dans son propre pays. Parfois en décalage avec le petit monde de la SF (de part son positionnement ou son caractère parfois assez rude) et aussi victime des circonstances, la carrière de Brunner sera loin de se dérouler comme il le méritait, prenant même parfois des tours tragiques avec des périodes d'intense pauvreté, le tout jusqu'à sa mort en pleine convention mondiale à Glasgow.

anglais,brunner,3 étoiles

Relativement court (puisque ne contenant que 140 pages de texte proprement dit), cet ouvrage débute par une introduction qui place Brunner sous le signe des mondes parallèles, à la fois dans son écriture et dans sa place au sein du genre. La partie principale de l'ouvrage est composée de trois longs chapitres (couvrant les périodes 1951-1966, 1967-1975 et 1976-1995) qui détaillent dans l'ordre chronologique les oeuvres et la vie de l'écrivain en s'appuyant sur les textes de fiction eux-mêmes et sur un important paratexte (préfaces, interviews, critiques tant dans des revues professionnelles que dans des fanzines). Une conclusion essaie enfin de réévaluer la place et la perception de l'auteur. Les annexes fournies sont importantes : une longue interview de Brunner parue en 1975 dans Thrust, l'excellent fanzine de Doug Fratz; une bibliographie copieuse de l'auteur (partielle pour la non-fiction, premières parutions seulement); plusieurs pages de notes (essentiellement les références bibliographiques des points évoqués); une longue bibliographie secondaire et un index. A noter qu'une dizaine d'illustrations en N&B (couvertures et photographies de l'auteur) parsèment l'ouvrage.

anglais,brunner,3 étoiles

Il est extrêmement agréable de rencontrer enfin un ouvrage qui propose une vision de Brunner qui sorte des clichés habituels. Il faut remercier Jad Smith pour son analyse solidement étayée qui dépasse le cadre habituel de la seule prise en considération des 4 romans dystopiques (Stand on Zanzibar/The jagged orbit/The sheep look up/The shockwave rider, la "tétralogie noire", un terme inventé et circoncis à certain sites francophones). Smith détaille dans son premier chapitre les oeuvres précédentes (avec les fameux Ace Double) et montre leur qualité et leur importance pour le genre, il ne s'agit pas d'écrits parfaits, souvent à cause de contraintes financières, mais il s'agit d'un ensemble qui témoigne d'une réflexion sur le genre bien plus sophistiquée et intéressante que leurs couvertures criardes ne peuvent le laisser penser. Tout aussi pertinente est l'évocation de la position "parallèle" de Brunner vis à vis de la New Wave britannique, dont les principaux acteurs (Moorcock, Aldiss, Platt) ne ressortent guère grandis de cet ouvrage qui montre leurs petites mesquineries envers Brunner.

anglais,brunner,3 étoiles

On appréciera aussi la partie consacrée à la dernière partie de la carrière de l'auteur. Elle met en valeur un certain nombre de textes dont le mérite est indéniable, du connu The crucible of time au plus confidentiels A maze of stars ou The traveler in black dans un registre Fantasy. D'une façon miséricordieuse, Jad Smith occulte même les tous derniers travaux de Brunner (les nouvelles de vague fantasy chinoise parues dans ASF en 1995), pour évoquer en détail les reprises améliorées par Brunner de certains textes anciens (par exemple Bridge to Azrael/Endless shadow devenant Manshape). Bien sûr, on pourra regretter certaines choses comme la relative brièveté de l'ensemble (qui du coup rend excessif le prix demandé pour l'édition HC); la présence de l'interview de 1975, peu passionnante et dont la raison d'être n'est guère évidente; ou un système de notes trop laconique. Il me paraît aussi important de signaler que la pleine appréciation du travail de Smith nécessite l'accès à une bibliothèque plutôt conséquente, que cela soit en VF ou en VO, avec par exemple une collection quasi-complète des Ace Double, l'intégralité des numéros de certaines revues britanniques ou, pour la VF, des vieux Futurama ou le peu fréquent Le passager de la nuit (FN ou Edito-Service). En tout cas, l'ouvrage de Smith rend le meilleur hommage possible à un auteur malchanceux dans sa carrière mais central, une réussite que l'on aimerait même voir étoffée.

anglais,brunner,3 étoiles

Note GHOR : 3 étoiles

08/02/2013

_Into your tent_

Into your tent : The life, work and family background of Eric Frank Russell : John L. INGHAM : 2010  : Plantech UK : ISBN-13 978-0956457-60-8 : viii+362 pages (y compris bibliographie mais pas d'index) : coûtait 9.99 GBP pour un tp avec quelques illustrations en n&b.

Into your tent.jpg

Publié par un étrange éditeur (puisque Plantech UK est en fait une firme spécialisée dans les composés chimiques issus de plantes), cet ouvrage est une biographie de l'écrivain britannique Eric Frank Russell (1905-1978). Il s'agit là du premier livre consacré à cet auteur si l'on omet les bibliographies "pures" existantes (celle de F. Valéry : http://ghor.hautetfort.com/archive/2009/11/26/russell-val... et les différentes versions parues de celle parue chez GCP/Borgo). Une chose étonnante au vu de la stature d'EFR qui, après avoir été révélé par le Fortéen Sinister Barrier (1939, dans le premier numéro de la revue mythique Unknown), a été l'un des auteurs "phares" des années 1945-1955 avec de nombreuses parutions dans la revue leader Astounding.

Sinister barrier (Fantasy Books).jpg

Après une très courte préface d'A. D. Foster (à qui l'on doit en 1995 l'expansion en roman de la nouvelle Design for Great-Day/The Ultimate Invader), l'ouvrage se compose de dix chapitres de longueur inégale. Les cinq premiers, qui forment l'essentiel de l'ouvrage, déroulent la biographie de l'auteur en la divisant en plusieurs phases, sachant que le premier chapitre (75 pages) est consacré à la l'histoire familiale de l'auteur. On passe ensuite aux premiers écrits, puis à la période de la 2GM (où EFR a servi dans la RAF), la période de maturité et enfin la fin de la carrière de l'auteur, victime d'une sorte de burn-out vis à vis du genre. Les chapitres suivants sont de taille variable : EFR et le cinéma, les écrits de non-fiction de l'auteur, une sorte de conclusion, une bibliographie des textes en anglais et une bibliographie des textes traduits. Le tout est agrémenté de quelques photos en n&b mais bizarrement ne comporte pas d'index.

Design for great-day (Tor 1996).jpg

Il est clair qu'il s'agit là de l'oeuvre maîtresse d'un fan de Russell (il ne semble pas exister d'autres écrits de Ingham) et il faut s'incliner devant le travail fourni. Travail de recherche d'autant plus difficile que Russell semblait beaucoup tenir à sa vie privée et pouvait être plutôt désagréable vis à vis des curieux. Si l'on excepte le (trop, à mon avis) développé premier chapitre qui traite en long et en large des vies des Russell et alliés depuis 1803, la partie biographie est très intéressante à lire et fourmille de détails sur les oeuvres, leur écriture et les diverses modifications qu'elles ont pu subir. De plus, et ce n'est parfois pas le cas dans d'autres biographies, le contexte éditorial du genre est toujours présent dans le récit d'Ingham, comme le sont les nombreux impératifs économiques (droits territoriaux, propriété des textes, spécificités de certains marchés, délais de parution ou de paiement) du domaine; un ensemble de contraintes qui pèsent sur l'écrivain professionnel et ne sont pas sans conséquences sur sa carrière littéraire.

anglais,russell,3 étoiles

Le reste du livre est d'un aussi bon niveau même si la partie sur la non-fiction de Russell n'est pas indispensable du fait de l'extrême difficulté à se procurer les textes en question (y compris pour le biographe lui-même). On appréciera aussi la qualité de la bibliographie, y compris de celle en VF où il est rare de trouver quelqu'un qui a remarqué que, par exemple, les deux variantes de (La) Sentinelle de l'espace au Masque ne portent pas le même titre (et sont d'ailleurs attribuées à Eric Frank Russel, comme la version sérialisée dans Satellite). Hormis la trop longue partie familiale du début (les aventures du petit cousin de la grand-tante de l'auteur), on pourra seulement reprocher à cet ouvrage quelques redites (dans le chapitre 8 par exemple) et une structure chronologique parfois complexe. En tout cas, c'est un ouvrage indispensable à qui veut appréhender la carrière un auteur important du genre.

anglais,russell,3 étoiles

Note GHOR : 3 étoiles

06/02/2013

_An R. A. Lafferty Checklist (New Edition)_

An R. A. Lafferty Checklist (New Edition) : Dan KNIGHT : 1991 : Chris Drumm (série "Drumm Booklet #38") : ISBN-10 0-936055-50-2 : 28 pages : Coûtait 3.50 USD pour un format A5 agrafé au centre qui se trouve assez difficilement d'occasion (comme la plupart des ouvrages de ce type).

anglais,3 étoiles,lafferty

Cette note sera très brève puisque cet ouvrage est en quelque sorte une version 2.0 de la bibliographie de Lafferty initialement compilée par Chris Drumm lui-même en 1983 (voir là : http://ghor.hautetfort.com/archive/2010/06/30/an-r-a-laff.... Elle en reprend les principes tout en se limitant (globalement) aux premières parutions des textes de l'auteur ainsi que les reprises en anthologies (rarement) ou dans les recueils consacrés à Lafferty (si cela n'est pas clair, j'en suis désolé mais la logique de Knight n'est pas évidente).

anglais,2 étoiles,lafferty

Même si des informations sur les oeuvres non publiées de Lafferty sont données, en ce qui me concerne, cette nouvelle version ne s'imposait pas. En effet, ce nouveau format présente, bibliographiquement parlant, un net recul par rapport au travail de Drumm qui compilait toutes les occurrences connues. Un ouvrage certes plus lisible (ça c'était facile) mais moins exploitable. Dommage.

anglais,2 étoiles,lafferty

Note GHOR : 2 étoiles