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14/12/2021

_Cyberpunk's Not Dead_

Cyberpunk's Not Dead : Laboratoire d'un futur entre technocapitalisme et posthumanité : Yannick RUMPALA : 2021 : Le Bélial' (série "Parallaxe") : ISBN-13 978-2-84344-984-0 (la fiche ISFDB du titre) : 252 pages (y compris bibliographie) : coûte 16.90 Euros pour un petit tp non illustré, disponible chez l'éditeur, existe aussi en ebook (978-2-38163-026-7).

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Je dois avouer que je n'ai pas vraiment saisi le projet qui sous-tend ce livre. À en croire la 4ème de couverture, il s'agit à la fois d'une perspective historique sur ce "mouvement" et d'une sorte de comparaison de ses projections avec la réalité, quarante ans après l'écriture des œuvres étudiées. Dans la pratique, l'ouvrage se révèle plus comme être une sorte de précis sociologique du monde cyberpunk "standard" (avec cowboys de la console, métropoles asiatiques, publicité envahissante, pauvreté endémique  et toute l'imagerie issue de Blade Runner). Outre une introduction et une conclusion qui discute de l'aspect utopique (ou pas) des textes, le livre est divisé en six grands chapitres correspondants à autant de thématiques (l'informatique, le capitalisme, la ville, le corps, le crime et le cyberspace). On notera de copieuses notes (20 pages), une bibliographie rachitique (voir plus bas) et, hélas, l'absence d'index qui rend le livre difficilement utilisable comme référence.

Neuromancer (Ace 59th pb).jpg

Pour être encore plus précis, cet ouvrage peut être en fait considéré comme une sorte de guide touristique (et un peu sociétal) de la trilogie Sprawl de Gibson et plus particulièrement de son premier volume (Neuromancer pour ceux qui ne suivent pas). En effet Rumpala peine particulièrement à couper le cordon avec les mondes Gibsoniens (à la louche une référence sur deux est à Neuromancer et un autre quart concerne les deux autres tomes de la trilogie). Du coup, il les parcourt  en long en large et en travers, presque comme s'ils étaient réels (on y suit par exemple les grandes manœuvres capitalistiques des conglomérats telles qu'interprétées par Rumpala).

Neuromancien (FL 2000-08).jpg

Déjà que j'ai toujours trouvé que le "mouvement" cyberpunk était une énorme baudruche (voir ici par exemple), on ne peut pas dire que le travail de Rumpala m'ait fait changer d'avis. La pauvreté de la bibliographie de cet ouvrage (deux petites pages dont une uniquement de textes de Gibson) est sans doute soit la marque d'une certaine légèreté dans la recherche de sources (ce manque de profondeur est d'ailleurs aussi le cas d'un autre titre de la même série) soit la confirmation que le cyberpunk ne "tient" qu'en une petite dizaine de romans. Il est dommage pour ses théories que Rumpala fasse l'impasse sur un tel nombre d'auteurs moins connus (de lui ?) comme Baird, Platt, Maddox, Laidlaw et tant d'autres.

Neuromancien (JL 2008-03).jpg

Au final, un ensemble beaucoup trop léger qui, même s'il montre que l'auteur a bien digéré ses classiques sur le genre (Suvin, Abbott, Jameson, Vint...), n'apporte pas grand chose de plus que la simple lecture des quelques romans listés dans la bibliographie, si ce n'est un certains nombre de lieux communs (le futur CP c'est pas cool sauf si on est riche, les gens peuvent devenir des drogués de l’ordinateur, le futur sera asiatique...). En tout cas, ce ne sont pas les tics employés par l'auteur (les numéros de chapitres écrits en binaire) qui me rendront l'ensemble plus sympathique. A ce prix là, je m'attendais à mieux.

Neuromancien (JL 2016-01).jpg

Note GHOR : 1 étoile

01/12/2021

_L'art de la fantasy_

L'art de la fantasy : Martin McKENNA : 2008 : Le Pré aux Clercs : ISBN-13 978-2-84228-326-1 : 192 pages (pas d'index ni de bibliographie) : coûtait 29.00 Euros pour un grand hc presque carré illustré en couleurs, disponible d'occase.

français,1 étoile

Ce livre est la traduction d'un ouvrage paru en 2007 chez Collins aux USA (mais sous une autre couverture). Il s'agit d'un "pictorial" c'est à dire d'un livre composé essentiellement d'illustrations reproduites avec soin et en grand format. Ici, le thème choisi par McKenna est celui de fantasy "actuelle" (Fantasy Art Now en VO) en 2007 avec une nette tendance GDW (ou D&D pour les plus anciens). En presque trois cents illustrations rassemblées par thèmes et légèrement légendées, l'auteur brosse un état des lieux de l'illustration fantasy du début des années 2000, un moment où les œuvres numériques commençaient à s'imposer. Le résultat est parfaitement agréable à regarder et devrait ravir l'amateur, mais les elfes, les orques et les dragons ce n'est juste pas ma came.

français,1 étoile

Note GHOR : 1 étoile (mais c'est perso...)

16/09/2021

_L'Antiquité dans l'imaginaire contemporain_

L'Antiquité dans l'imaginaire contemporain : Fantasy, science-fiction, fantastique : Mélanie BOST-FIÉVET & Sandra PROVINI (editors) : 2014 : Classiques Garnier (série "Rencontres" #88) : ISBN-13 978-2-8124-2993-4 (a href=http://www.isfdb.org/cgi-bin/title.cgi?2876713 la fiche ISFDB du titre) : 617 pages (y compris bibliographie et index) : coûte 39.00 Euros pour un tp non illustré, disponible chez l'éditeur (), existe aussi en hc (pour 68.00 Euros) et peut même s'acheter par petits bouts (article par article) en ligne.

français,2 étoiles

Ce livre de belle taille est le recueil des actes d'une conférence universitaire qui s'est tenue en juin 2012 sur le sujet de la présence de l'Antiquité (dans ses mythes, ses images, ses récits ou ses personnages) dans la littérature de l'imaginaire, c'est à dire comme indiqué dans le sous titre dans la fantasy, la science-fiction et le fantastique (ce dernier étant d'ailleurs réduit à la portion congrue par manque de matière). Cette période historique est en effet relativement peu "exploitée" par les auteurs, avec en ce qui concerne la fantasy, un cadre de référence qui est essentiellement celtique et/ou moyenâgeux, d'où l’intérêt de cette étude.

français,2 étoiles

L'ouvrage, une fois passées les multiples introductions et préfaces, est divisé en quatre parties qui rassemblent chacune une demi-douzaine d'essais (assez longs). Sont abordés successivement la réécriture des textes antiques, les mythes, les emprunts et les détournements. Les auteurs sont uniquement des universitaires de plusieurs pays et sont clairement des spécialistes de l'Antiquité plutôt que de l'Imaginaire. Une bibliographie copieuse est fournie ainsi que plusieurs index (auteurs, personnages, lieux, œuvres).

français,2 étoiles

L'ensemble, au vu de du vaste sujet abordé, est forcément éclectique. Il mêle donc tous les genres de l'imaginaire : SF avec la duologie Illium de Dan Simmons, Berthelot ou certains textes de Dick, Fantasy (la majorité) avec Gemmell, Tolkien (plusieurs fois) ou George R. R. Martin, Fantastique avec Neil Gaiman. Il évoque aussi divers média : littérature essentiellement mais aussi cinéma (Harry Potter), séries télévisées (Babylon 5 ou Battlestar Galactica qui semble être une des favorites), dessin animés (Ulysse 31 pour les nostalgiques) voire bande dessinées.

français,2 étoiles

En terme de qualité, le tout se laisse lire même si la profondeur de l'analyse au niveau "imaginaire" laisse parfois un peu sur sa faim, ce qui n'est pas illogique au vu du pédigrée des intervenants. Il y a quand même un certain nombre de textes qui proposent une approche originale, comme le parallèle fait par Maureen Attali entre les religions imaginaires de Game of Thrones et et les religions romaines de l'Antiquité, celui de Louis L'Allier sur le réemploi de l'Anabase ou le texte d'Anne Berthelot sur les rapports entre Atlantide et Fantasy. On trouvera aussi quelques exercices imposés (l'épopée au féminin) et des choses simplement pas palpitantes, trop jargonnantes (ou peut-être trop pointues pour moi) ou trop éloignées de l'imaginaire. Un ensemble pas désagréable mais assez inégal dans la qualité ou l'intérêt (variable selon le rapport du lecteur au sujet).

français,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles

21/06/2021

_Dune le Mook_

Dune le Mook : Lloyd CHERY (editor) : 2020 : L'Atalante & Leha : pas d'ISBN, EAN-13 9791036000591 : 256 pages (pas d'index ni de bibliographie) : coûte 22.50 Euros pour un grand tp largement illustré en couleurs, disponible un peu partout.

français,herbert,1 étoile

A mon avis, il doit se passer quelque chose autour de Dune en ce moment. Peut-être un film ? Par un canadien ? Mieux que les précédents ? C'est en tout cas visiblement l'occasion rêvée d'écrire sur cette œuvre majeure du genre histoire de profiter de l'aubaine, vu qu'il s'agit là du quatrième livre sur le sujet que je vois passer ces temps-ci (et le premier que j'achète) avec le Allard, le Bélial' et un titre canadien, sans parler des titres "autour" du film lui-même. Même si Herbert (et Dune en particulier) a toujours été un des chouchous des ouvrages de référence, une telle rafale de titres, en VF qui plus est, est exceptionnelle.

français,herbert,1 étoile

Sous la direction de Lloyd Chéry (journaliste et podcasteur) cet ouvrage est en fait un Mook (ça veut dire un Magazine-bOOK) suivant la mode actuelle (cf. cet autre représentant de ce genre hybride). On a donc beaucoup d'articles (pas loin de soixante-dix) et d'interviews (une petite dizaine), d'une taille très limitée (en moyenne deux pages, parfois moins) illustrés et séparés par des illustrations pleine page. L'ensemble est organisé en cinq grandes parties : Frank Herbert, L'univers de Dune, Les personnages de Dune, Les adaptations (ciné, TV, jeux, comics...) et Réflexions (pour aller plus loin). Les intervenants sont multiples (même si certains signent plusieurs articles) et se partagent entre plumes connues et nouveaux venus. On regrettera l'absence de bibliographie et d'index.

français,herbert,1 étoile

Tout d'abord, une confession : je n'ai lu que le premier livre de la série et je l'ai (à l'époque, c'est à dire il y a 40 ans) trouvé extrêmement chiant à lire et du coup je n'ai même pas attaqué Le Messie de Dune. Par contre, j'ai beaucoup joué aux "Dune" sur PC. En ce qui concerne cet ouvrage, je suis au regret de confirmer que je ne suis pas le client idéal pour ce type de produit. J'ai effectivement eu l'impression de lire un magazine du type presse féminine ou people avec des articles (on ne peut pas décemment parler d'essais pour des textes aussi courts) qui ne sont que des survols à très haute altitude. Le plus frappant étant sans doute le texte de Genefort sur les livres-univers qui est une sorte de résumé en une seule page de sa thèse qui en fait deux cents à la base (et qui n'est même pas mentionnée). Quel est l'intérêt de ce genre d'exercice ? Doit-on supposer que les lecteurs potentiels de ce magazine ont la capacité d'attention d'un moineau ? Tout cela m'échappe mais je ne dois pas être assez dans le coup pour apprécier cette culture à la Wikipédia faite de snippets d'information en lieu et place d'une réflexion plus creusée mais moins globalisante.

français,herbert,1 étoile

Il est clair que l'ouvrage est séduisant avec une profusion d'illustrations dont certaines (qui semblent originales) sont particulièrement réussies. Même s'il s'appuie un peu trop, à mon avis, sur le -inédit pour l'instant- film de Villeneuve (quatre pages sur le casting, c'est sans grand rapport avec Dune), la multiplicité des angles d'attaque donne un bon aperçu de l'immensité de l'ensemble fictionnel créé par Herbert. Hélas, tout cela, à cause de ce côté butineur, peine à aller plus loin que des banalités lues des milliers de fois (par exemple sur l'écologie ou le pouvoir) ailleurs et qui sont répétées à de nombreuses reprises dans le mook.  Si vous en voulez plus, on vous renvoie gentiment à des (vrais ?) livres où l'on peut trouver "la version longue" des articles (en fait c'est un peu comme un numéro de Sélection du Reader's Digest). En ce qui concerne la qualité des analyses, on peut sans doute être plus rigoureux en évitant les affirmations du genre "Herbert/Dune était féministe" qui ne sont que des maladroites tentatives de récupération pour être dans l'air du temps. Pour tout dire, Dune est tellement un texte féministe que que Villeneuve s'est senti obligé de changer le sexe d'un des principaux protagonistes. Pour revenir au factuel, outre une qualité de production plutôt moyenne (pour 22.50 € la couverture se vrille et le dos ne semble pas d'une solidité à toute épreuve), je n'ai pas trop apprécié la lecture de textes en marron clair sur blanc et je déplore l'absence de bibliographie (même si j'en ai une vague idée) et surtout d'un index. Globalement, je suis assez déçu du résultat. C'est un produit parfaitement bien packagé, mais qui est bien trop superficiel pour moi qui attend de mes lectures sur le genre des réflexions un peu plus roboratives. Tout cela veut sans doute dire que je ne suis pas vraiment dans la cible des clients pour ce type d'ouvrage (qui m'a aussi fait penser à celui-là) parce que je suis clairement bien plus Book que Magazine. 

français,herbert,1 étoile

Note GHOR : 1 étoile (plus si vous aimez lire Closer, Gala ou Première -on y trouve le même cirage des pompes de Villeneuve-)

français,herbert,1 étoile

NdA : Il y a quelque temps, l'association Noosfère (que recommande à tous ceux qui ne veulent pas faire de bibliographie sérieuse) m'a demandé de fournir des scans en haute définition de certains ouvrages que je détenais (des titres en VO et des numéros d'Analog) sans doute parce qu'il n'en existe pas des dizaines de copies accessibles en France. J'ai donc farfouillé dans ma collection et numérisé divers ouvrages intéressants. Les résultats peuvent (je le pense) se retrouver en pages 12, 13 et 14 (pour les Analog) et possiblement en pages 250 et 251 (pour les prequels) de ce mook. Je tiens particulièrement à souligner ici l'immense élégance des créateurs de cet ouvrage qui n'ont JAMAIS pris la peine de me remercier sous quelle forme que ce soit pour le (petit) coup de main que j'ai apporté à leur entreprise. Jolie preuve de savoir-vivre et de respect. 

04/02/2021

_Cyberpunk_

Cyberpunk : Histoire(s) d'un futur imminent : Stéphanie CHAPTAL & Jean ZEID & Sylvain Nawrocki : 2020 : Ynnis Editions : ISBN-13 978-2-37697-189-4 : 208 pages (y compris bibliographie "sélective" et index) : coûte 29.90 Euros pour un grand tp au format carré largement illustré en couleurs, disponible chez l'éditeur.

français,cyberpunk,2 étoiles

Ah, le Cyperpunk ! Comme le Steampunk, ce sous-genre éphémère a toujours eu la grosse cote auprès des amateurs francophones au point même que l'on a pu parfois penser que, pour certains, la SF n'a été à un moment donné constituée que de textes d'inspiration CP. Sans doute est-ce là l'expression de l'inconfort fondamental de la culture française vis-à-vis de ce pur produit US qu'est la Science Fiction.

français,cyberpunk,2 étoiles

C'est donc à une promenade dans cette sous-section de la SF que nous convient les trois auteurs (inconnus) de cet ouvrage qui joue clairement dans la catégorie des "beaux livres". Pour toucher un large public, la structure de l'ouvrage est parfaitement claire avec une division en sept parties de taille variable (la partie littérature étant la plus fournie, la partie musique la moins riche) : les origines du Cyberpunk (qui sont essentiellement littéraires), le CP à l'écrit (y compris en BD/mangas/Comics), le CP à la télévision, le CP au cinéma, le CP dans le jeu (surtout vidéo), le CP dans la musique et enfin une conclusion sur le futur du CP. Le tout est très richement illustré (mais pauvrement légendé) et propose un nombre significatif d'interviews de divers acteurs. Un index (trop léger pour être exploitable) et une bibliographie "sélective" (c'est à dire réduite à une petite dizaine de références) complètent l'ensemble.

français,cyberpunk,2 étoiles

Le résultat est sans doute conforme au cahier des charges que l'on peut supposer avoir été celui des auteurs : présenter le Cyberpunk dans ses multiples expressions et montrer visuellement sa présence indiscutable dans la culture geek actuelle. C'est parfaitement flashy, d'une mise en page sans doute branchée (la lisibilité est un autre problème), très largement illustré (mais comme d'habitude dans l'édition française sans aucun détail) et assez facile à lire. J'avoue que j'ai quand même eu un gros instant de doute dès les premières pages quand j'ai lu que Van Vogt écrivait de la Hard Science et que Flow My tears de PKD était la suite de Blade Runner. Heureusement, l'ensemble s'est ensuite révélé d'une facture beaucoup plus sérieuse avec des recherches un peu plus approfondies même si quelques membres du "club" CP ont été un peu laissés de côté (on pensera à Pat Cadigan ou à Wilhelmina Baird).

français,cyberpunk,2 étoiles

Conceptuellement, il y a deux problèmes avec les positions de cet ouvrage. Tout d'abord, et comme de nombreux interviewés le soulignent, le Cyberpunk est une branche de la SF qui est morte depuis longtemps en tant que mouvement autonome et structuré. Il est donc assez trompeur de vouloir en dresser une chronologie qui s'étend jusqu'en 2020. Comme d'autres mouvements/clubs/courants/sous-genres avant et après lui (de la New Wave à la climato-fiction en passant par le Steampunk ou les mouvements féministes), les spécificités de ce mouvement (ses thématiques, son "ton", ses techniques narratives voire même ses stéréotypes) ont fini par être intégrées dans le discours "général" de la SF et ne sont plus au mieux qu'un des "modes" du genre (et au pire une étiquette commerciale). Du coup, et face à un mouvement défunt, la tentation est parfois de coller systématiquement l'étiquette CP sur tout ce qui passe et qui comporte un ordinateur (ou des bas-fonds). C'est ce choix de "ratisser large" qui a été visiblement fait par les auteurs. Pour eux, un texte CP doit : 1) être situé dans le futur, 2) contenir des ordinateurs et/ou des robots et 3) explorer la thématique d'un monde inégalitaire (souvent suivant l'axe Riches vs. Pauvres). Ces critères particulièrement généraux expliquent comment une large partie de la SF se trouve rattachée au CP par les auteurs. C'est aussi la raison pour laquelle on peut trouver dans cet ouvrage des essais aussi incongrus que ceux sur John Scalzi, Red Dwarf ou Une créature de rêve qui sont respectivement présentés comme un auteur CP, une série télévisée "d'inspiration" CP et un film CP. Au final un ensemble plutôt intéressant et pas mal exécuté (même si un peu fouillis) mais qui donne parfois l'impression dans son désir d'annexer la majorité du genre que la grenouille Cyberpunk a voulu se faire aussi grosse que le bœuf Science Fiction.

français,cyberpunk,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles