15/01/2021
_La science fiction_
La science fiction : Xavier DOLLO & Djibril MORISSETTE-PHAN : 11-2020 : Critic / Les Humanoïdes Associés (série "Histoire de... En bande dessinée") : ISBN-13 978-2-7316-7600-6 (inconnu de l'ISFDB, la fiche Noosfère du titre) : 216 pages (pas d'index ni de bibliographie) : semble coûter 22 Euros pour un hc sans jaquette (au format d'un petit A4) bien évidemment illustré en couleurs, disponible partout.
Cet ouvrage est un projet d'une grande originalité qui, à ma connaissance, n'a jamais été tenté sur une telle longueur (on se souviendra principalement de quelques planches de Gotlib). Il s'agit donc d'une histoire de la science-fiction (même si l'on y croise des acteurs ayant oeuvré dans d'autres genres) racontée par le Français Xavier Dollo (Thomas Geha) sous la forme d'une bande dessinée illustrée par le Canadien Morissette-Phan. On notera que le livre se consacre essentiellement à SF écrite (le cinéma, la BD font l'objet de seulement quelques annexes) et ce dans le monde entier.
Le livre est organisé d'une façon peu évidente (sans doute à cause du principe même de la bande dessinée) en douze "chapitres" de taille très variable (le plus long étant celui consacré à l'âge d'or de la SF américaine) au milieu desquels sont insérés des sortes d'annexes ou de notes (du type "Cinq incontournables du space opera" ou "Portrait de Frank Herbert" ou "Six romans pour découvrir (ou redécouvrir !) le merveilleux scientifique" qui bizarrement liste cinq ouvrages de référence -dont l'exécrable Bridenne- et un seul omnibus) qui partagent parfois l'espace des pages avec le récit principal. Celui-ci suit tout d'abord une progression chronologique puis bascule d'une façon classique sur une division plutôt géographique afin de suivre l'évolution des diverses SF "nationales" (américaine, britannique, française et "reste du monde"). L'ouvrage propose une préface de Bordage, mais pas de bibliographie (à part quelques lignes en page 4) ni d'index.
J'ai beaucoup de mal à affiner ma réaction face à ce livre qui pourtant est "Recommandé par ActuSF" (c'est ce que dit le sticker sur la couverture) comme si c'était un gage de qualité (sic). A l'évidence, il faut saluer l'audace du concept et la qualité de la réalisation sachant que je ne suis pas en capacité de me prononcer sur le style graphique (même si j'avoue avoir eu du mal à reconnaître certains auteurs et tiqué sur la guillotine anachronique de la page 8) qui m'a paru parfaitement servir le texte de Dollo. En ce qui concerne celui-ci, qui est pour moi le coeur du livre, je n'ai en fait pas grand chose à dire. Il n'y a pas d'erreurs manifestes (même si j'ai bloqué sur les multiples Wolheim), tous les grands auteurs sont cités, l'histoire racontée colle à celle d'une certaine école d'une façon hyper classique (ici, comme chez Aldiss, la SF est enfantée par Mary Shelley), on a bien le chapitre obligatoire sur la SF féminine (ici exclusivement sous l'angle US) dans lequel est enchâssé le couplet -obligatoire aussi- sur les minorités qui nous épargne les leçons de morale de Jeannette Ng au profit de celles de Rebecca Kuang, les conseils et pistes de lectures sont présents (même si un esprit soupçonneux pourrait trouver le nombre de titres publiés par Rivière Blanche qui sont mentionnés extraordinairement élevé) et le tout témoigne d'une recherche certaine.
En y réfléchissant, il y a deux aspects de l'ouvrage qui m'ont gêné. Le premier est le fait que, au bout des 216 pages du livre, je n'ai strictement rien appris de nouveau. J'ai souvent eu l'impression de lire une sorte d'article Wikipédia sur la SF avec à peu près le même dosage d'anecdotes (ou de trivia) et de généralités empruntées à des sources fiables. Tout cela donne l'impression d'être simplement du réchauffé superficiel et, pour qui veut s'en donner la peine, serait d'une façon profitable remplacé par des choses autrement roboratives. Si vous voulez connaître l'histoire de l'âge d'or d'Astounding, lisez Nevala-Lee (comme l'a visiblement fait Dollo), si vous voulez connaître l'aventure de New Worlds, lisez Boston & Broderick, Ashley ou directement Moorcock lui-même; si le merveilleux scientifique vous passionne, il existe pas mal de titres récents sur le sujet. Ce côté Wikipedia est d'ailleurs aussi frappant dans la quasi-transparence de l'auteur dont le lecteur est bien en peine de deviner quelles sont les positions personnelles. Mon second souci est lié à la tendance uchroniste (pour ne pas dire révisionniste) que manifeste cet ouvrage au sujet de la SF française de l'entre deux guerres. Comme le font d'autres titres récents, Dollo se complait dans le récit d'une sorte d'uchronie située dans un monde où la SF a émergé en France en même temps (mais en mieux) qu'elle l'a fait aux USA. Avec toujours la même poignée d'auteurs (Renard, Rosny, Spitz...), le même magazine (Sciences et Voyages) et la même collection aux trois volumes dont un américain (Les Hypermondes de Messac), il nous refait le coup du presque avènement de la SF en France. Désolé, mais la SF est non seulement née aux USA en 1926 mais elle est restée au moins jusqu'au années 50 un pur produit américain. Dommage pour notre égo littéraire mais les scénarios imaginaires possibles que l'on peut bâtir et développer à longueur de pages n'effaceront pas cette réalité : la SF n'existait pas en France en tant que genre autonome et structuré avant 1955.
Au final, on est là face à un ouvrage bien fait, relativement classique et mesuré dans son approche historique et qui propose une forme narrative particulièrement originale et réussie. C'est juste que je me suis profondément ennuyé à sa lecture tellement tout m'y était connu et prévisible. Toujours les mêmes jalons (Verne & Wells, PKD, la New Wave), les mêmes exemples rabâchés (Weinbaum le Stendhal de la SF fauché au seuil d'une carrière glorieuse, RAH forçant le marché des slicks) et les mêmes anecdotes lues des milliers de fois : Hugo Gernsback et sa pingrerie, la librairie La Balance, Campbell Hubbard Van Vogt et la scientologie, clichés faciles dont certains nécessiteraient des pages et des pages d'analyse. Après m'être fadé en plus de quarante ans un bon gros millier de livres sur la SF, c'est juste un ouvrage qui n'est pas pour moi, j'ai plus intéressant et plus "creusé" à lire.
Note GHOR : 2 étoiles (pour le concept)
17:26 | 17:26 | Ouvrages généraux sur la SF | Ouvrages généraux sur la SF | Lien permanent | Lien permanent | Commentaires (0) | Commentaires (0) | Tags : français, 2 étoiles | Tags : français, 2 étoiles
10/01/2021
_La Mandchourie oubliée_
La Mandchourie oubliée : Grandeur et démesure de l'art de la guerre soviétique : Jacques SAPIR : 1996 (2020 pour mon édition) : Editions du Rocher (collection "L'art de la guerre") : ISBN-10 2-268-02294-3 : 292 pages (pas d'index ni de bibliographie) : coûte 20.90 € pour un tp illustré en n&b, disponible en ligne.
Tout d'abord, il est à noter que mon exemplaire est en fait probablement une (discrète) version POD de ce livre initialement sorti en 1996 (d'où les pages photographiques de qualité moyenne). Ceci dit, cet ouvrage (qui est donc finalement assez ancien) est un des premiers exemples d'une réévaluation de l'art opératif russe/soviétique/russe qui culminera plus tard avec les travaux de Lopez. Il y en en fait deux livres dans ce livre. Il comporte une partie consacrée aux opérations militaires en Mandchourie qui ont opposés Russes et Japonais en 1904, 1939 et 1945, partie de facture assez classique mais qui abordait des conflits un peu oubliés à l'époque et qui se trouve prise en sandwich au milieu d'une sorte d'étude de la pensée militaire russe (et/ou soviétique) et plus généralement de son imbrication au sein de la société russe (et/ou soviétique). Cela donne un livre assez inégal qui aurait sans doute gagné à être divisé en deux ouvrages distincts dont le plus intéressant (à mon avis) aurait été celui sur les combats eux-mêmes.
16:34 | 16:34 | Non SF - Terrestre & Inter-armes | Non SF - Terrestre & Inter-armes | Lien permanent | Lien permanent | Commentaires (0) | Commentaires (0)
Mes joyeuses aventures dans la noosfère 4- Promenade dans les éditions/tirages/impressions (etc.)
En 2020, un nouveau champ a été ajouté dans la base Noosfère, ce champ (qui s'appelle "Edition" lors de la saisie) sert à indiquer en quelque sorte le "rang" du livre considéré dans la suite des versions d'un même ouvrage.
Typiquement, c'est là que l'on pourra indiquer qu'il s'agit de la première édition (ou première publication) d'un livre. Pour l'anecdote, une des premières choses que j'avais pris l'habitude d'indiquer en commentaire (à l'époque) était la mention "Première édition". Hélas, une personne (qui s'occupe depuis vingt ans de la base) s'est à l'époque systématiquement permis de supprimer ce commentaire (bien sûr sans explication ni me prévenir). Comme quoi, il ne fait pas bon avoir raison trop tôt dans le monde merveilleux de la bibliographie à la Noosfère.
Mais revenons à nos moutons. Si l'on se réfère à l'aide telle qu'elle est en ce jour (c'est super important, l'aide), ce champ est à remplir de la façon suivante :
Il existe 4 types d'édition :
-
Première édition : la première édition en langue française d'un livre
-
Réédition : une nouvelle édition différente de la première : changement d'isbn, d'éditeur, de collection, de couverture, nouvelle traduction...
-
Retirage : changement de l'achevé d'imprimer, modification mineure par rapport à la précédente édition...
-
Réédition en volume indépendant : un texte publié indépendamment et déjà paru mais au sein d'une anthologie ou d'un recueil : une nouvelle qui serait publiée individuellement, par exemple, ou un roman précédemment publié en omnibus.
-
Réédition en omnibus : un ensemble de textes déjà parus individuellement, et regroupés en omnibus. Si la part d'inédits est plus importante que la part de reprises (à vue de nez), on le classe en "première édition".
Si vous avez un doute, ne mettez rien !
Pour commencer et malgré mon immense respect pour l'aide, même si c'est parfois du grand n'importe quoi (voir plus bas) et qu'on ne sait pas d'où viennent ces règles (je n'ai jamais vu aucune discussion à ce sujet par exemple, mais sans doute est-ce là un sujet que seuls les chefs autoproclamés peuvent maîtriser), j'avoue qu'un texte qui commence par "Il existe 4 types d'édition" et qui en liste 5 (vous pouvez les compter) ne donne pas trop envie de prendre tout cela au sérieux (bon je sais, c'est un effet facile mais tellement symptomatique).
Dans ces 5 (si, si...) valeurs possibles, un certain nombre ne posent pas de problèmes particuliers même si leur utilisation est largement approximative :
Première édition : rien à dire sur la définition (on verra que c'est la détermination de la première édition qui est plus problématique).
Réédition en volume indépendant : on voit bien que cela ne concerne que quelques cas correspondant à des collections qui publient des textes courts non inédits (on pensera surtout au Dyschroniques du Passager Clandestin, ou au Campbell du Bélial). Du coup, on ne comprend pas trop pourquoi La Chose est indiqué comme étant une Réédition alors que c'est soit ce cas de figure ("Réédition en volume indépendant" si l'on ne tient pas compte de la nouvelle traduction et que l'on considère qu'il s'agit du même texte à la base) ou carrément une "Première édition" (si l'on considère que c'est un "nouveau" texte).
Réédition en omnibus : pareil ici, on arrive à comprendre la logique même si on rencontre des trucs bizarres comme cet omnibus qui est le premier ayant ce contenu qui est pourtant indiqué comme "Réédition" (de quoi ?), une erreur partagée par le Folio SF #528 pour rester sur le même texte.
Ca, c'était la partie simple, venons-en au couple Réédition/Retirage. Si j'en crois la définition du Larousse (là), une édition c'est (entre autres, mais pour le sujet nous concernant) : Ensemble des exemplaires fournis en un seul tirage d'un même ouvrage ou de la même œuvre artistique. Ceci veut donc dire qu'en fait une édition donnée et un tirage donnée c'est exactement la même chose, Ce point est d'ailleurs confirmé par le fait que les éditeurs eux-mêmes, sur les ouvrages qu'ils publient, utilisent les deux termes pour désigner la même chose : Bragelonne et Presses Pocket vont parler de Xème tirage et Le Livre de Poche va mentionner "Edition X". J'ajouterais même que Bragelonne indique sur sa page de copyright des mentions du type : 1ère édition, 2ème tirage, 3ème tirage (etc.) ce qui montre bien l'équivalence des termes (en notant l'absence de la mention 1er tirage).
On a donc deux valeurs qui veulent dire la même chose. D'une façon confuse (comme d'habitude), il semblerait que l'idée de Noosfère est de différentier des parutions (hors EO) dans des collections différentes (un PdF repris par J'ai Lu), qui seraient plutôt des Rééditions (au sens Noosfère du terme) et des parutions au sein d'une même collection qui seraient alors des Retirages (au sens Noosfère du terme). Sauf que certains changements lors d'une réimpression au sein d'une même collection feraient basculer la qualification d'un livre de l'une à l'autre. Pour achever d'embrouiller le tout, un esprit taquin pourrait arguer du fait que le simple changement de l'AI génère en fait une édition "différente" (et oui, elle n'est pas strictement identique) et donc ce cas devrait être traité comme Réédition ce qui veut dire qu'un Retirage est strictement indiscernable d'un autre et donc est une impossibilité logique dans le système Noosfère.
Comme on le voit, la définition même de cette donnée est d'une approximation totale, sans parler d'une sémantique mal choisie. Il aurait sans doute été mieux de se cantonner à des choses plus basiques comme Edition Originale (la toute première) et autant de Première Edition XXXX (où XXXX est la collection) que nécessaire. Il est assez évident que si le Folio SF#1 de septembre 2000 est la première édition Folio, le Folio SF #1 de Mai 2002 est un retirage/réédition/réimpression sans qu'il y ait besoin de l'écrire. C'est d'autant plus vrai que le rang d'impression est une donnée inconnue dans l'édition française (hormis certains cas comme le LDP) alors que cela permettrait de détecter assez vite les "trous" bibliographiques.
Passons maintenant à la pratique (si tant que l'on puisse parler de pratique avec des instructions aussi fumeuses). Prenons le cas de A la poursuite des Slans de l'immense AEVV :
Si l'on considère l'édition de Janvier 1985, elle est indiquée comme étant un "Retirage", hors elle possède une couverture différente de l'édition précédente (Caza vs. Mascii) ce qui, si l'on suit scrupuleusement l'aide, est inexact puisqu'il s'agit d'une "Réédition" (changement de couverture, voir plus haut pour ceux qui ne suivent pas).
De la même façon, l'édition de Juin 1998 qui possède un nouvel ISBN (2-290 vs. 2-277) devrait être une "Réédition" et non pas un "Retirage" (changement complet d'ISBN).
Idem pour la réédition de Janvier 2019 où on voit que l'illustrateur est différent mais qui n'est gratifiée que d'un simple "Retirage".
Tout cela ne fait quand même pas très sérieux et pose la question de l'intérêt d'édicter des règles qui ne sont même pas suivies par ceux qui les ont rêvées (je soupçonne une sorte de remplissage automatique de ce champ via des updates massifs).
Si l'on ajoute à cela une identification des EO qui est largement perfectible dans certains sous-domaines (la SF jeunesse est particulièrement mal lotie sur ce point) et des affirmations contradictoires (La Horde du Contrevent texte culte qui est donné là comme étant "Première parution : Clamart, France : La Volte, mai 2007." avec une EO en 2004) on a du mal à voir quelle a été la plus-value de rajouter des informations (le champ Edition) pour le peupler avec un tel niveau d'amateurisme.
16:08 | 16:08 | | | Lien permanent | Lien permanent | Commentaires (0) | Commentaires (0)
03/01/2021
_American Secret Projects : Bombers, Attack and Anti-Submarine Aircraft_
American Secret Projects : Bombers, Attack and Anti-Submarine Aircraft : 1945 to 1974 : Tony BUTTLER : 2010 : Midland : ISBN-13 978-1-85780-331-0 : 224 pages (y compris index) : coûtait 24.99 GBP pour un grand hc avec jaquette illustré en n&b et couleur, trouvable d'occase.
Faisant partie de la série "Secret Projects" (chez Midland puis chez Crécy avec parfois des volumes réécrits), ce titre nous présente les projets de bombardiers (et autres appareils d'attaque "lourds" ou ASM) imaginés aux USA entre la fin de la 2GM et la mise en service du B-1. Encore un voyage fascinant dans l'imagination des constructeurs confrontés à des spécifications parfois irréalisables avec les technologies de l'époque ou de maintenant (un avion nucléaire ?). Moins "exotique" que les volumes correspondants sur la Grande Bretagne ou l'URSS, mais à savourer quand même.
17:08 | 17:08 | Non SF - Aviation | Non SF - Aviation | Lien permanent | Lien permanent | Commentaires (0) | Commentaires (0)
Mes joyeuses aventures dans la noosfère 3- "11,0 x 18,0 cm" ou un voyage dans les dimensions
Parmi les données qu'il est possible d'entrer dans la Noosfère, il y a le concept de dimensions du livre (qui s'appelle d'ailleurs "Format" à l'affichage et dans l'aide mais "Taille" à la saisie). C'est un élément bibliographique qui peut avoir une certaine importance. En effet même si l'on ne constate pas autant de variations de taille au sein d'une même collection dans l'édition francophone par rapport à l'américaine, il existe un certain nombre de collections où l'indication de la taille peut aider à "dater" un livre (on pensera à PdF ou à J'ai Lu).
En tout cas, à ma connaissance, les Presses Pocket ont un format/des dimensions constant(es), ce qui nous amène à cette page c'est à dire celle de Les enfants de Dune. Quand on s'intéresse aux format des éditions PP (on pourra faire le même jeu avec les A&D) et que l'on se demande quelle est la taille de ces livres on arrive rapidement à se poser des questions. En effet on trouve pour le PP #5167 les tailles suivantes : 10,8 x 18,0 cm, 10,8 x 17,8 cm, 10,7 x 17,7 cm et (le fameux) 11,0 x 18,0 cm.
Quand on mesure un PP au pied à coulisse (cf. la photo), on trouve une taille réelle entre 10,7 et 10,8 pour la largeur et entre 17,7 et 17,8 cm pour la hauteur (cela dépend de la pression que l'exerce sur la page ou de l'éventuelle déformation au niveau du brochage).
Du coup, quand j'ai commencé à corriger en masse les données de la base et ayant une certaine expérience des discussions que peuvent engendrer un niveau de précision tel que demandé par la Noosfère (au millimètre près), j'ai fait le choix d'indiquer les dimensions au centimètre près, ce qui est suffisant pour différentier deux éditions différentes dans les cas évoqués plus haut.
Pour rester sur le Swastika Night illustré plus haut, J'ai donc entré les dimensions comme étant "11 x 18 cm" c'est à dire que je garantissait une taille comprise entre 10,5 et 11,5 cm pour la largeur et entre 17,5 et 18,5 cm pour la hauteur (au vrai 10.75 x 17.8). Et bien, il se trouve que quelqu'un s'est amusé à changer ces valeurs par "11,0 x 18,0 cm" (c'est la correction #39134 pour ceux qui veulent vérifier). C'est à dire que ce quelqu'un garantissait (sans avoir le livre en main, bien sûr) que le livre avait une largeur comprise entre 10,95 et 11,05 cm pour la largeur et entre 17,95 et 18,05 cm pour la hauteur (c'est de la métrologie de base).
Comme n'importe qui, muni d'un vulgaire double décimètre et d'un exemplaire du livre est capable de s'apercevoir que ces dimensions sont de la pure foutaise, il est heureux que les gens qui ont 20 ans d'expérience de la base ne sont pas employés par exemple dans l'industrie automobile (imaginez des moteurs usinés avec des erreurs de plusieurs millimètres !).
En fait, ce fameux "11,0 x 18,0 cm" (® & © Noosfère) sert à toutes les sauces :
La tanière du mal (un FN LD#37) => 11,0 x 18,0 cm (en fait il fait la taille d'un PP)
Les joueurs du A (J'ai Lu 2007) =>11,0 x 18,0 cm (en fait il fait bien 11cm mais 17,85 en hauteur soit légèrement plus grand qu'un PP)
Martiens, go home ! (PdF 1987) => 11,0 x 18,0 cm (en fait il est aussi haut qu'un PP donc 17.75 mais un poil plus large)
Fondation (Folio SF 2003) =>11,0 x 18,0 cm (lui aussi fait exactement la taille d'un PP)
Du coup, pour simplifier, je propose que le champ Format soit uniformément rempli avec la valeur magique 11,0 x 18,0 cm et ce quelles que soient les dimensions véritables du livre.
Encore une fois ressort ce côté à la fois approximatif et arbitraire qui caractérise la base Noosfère.
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