08/12/2008
_The country you have never seen : Essays and reviews_
The country you have never seen : Essays and reviews : Joanna RUSS : Liverpool University Press : 2007 ; ISBN 978-0-85323-869-0 : 305 pages (y compris index) : une trentaine d'Euros pour un TP, assez cher pour un ouvrage d'une qualité de fabrication moyenne.

Ce livre est un recueil de divers types de textes de Jonna Russ, une auteur de SF surtout connue pour ses écritis et positions féministes, principalement le roman The female man.
Il se compose de trois parties inégales :
- "Reviews" (200 pages), rassemble une partie des critiques/chroniques écrites par l'auteur. Il s'agit soit de textes traitant de fictions de SF (datant principalement des années 70) et parues dans The magazine of F&SF, soit des critiques sur des ouvrages théoriques sur le féminisme ou le lesbianisme parues dans divers supports spécialisés. Ces critiques traitent d'un (pour la non SF) ou plusieurs (pour la SF) ouvrages, consacrant à chaque livre évalué une longueur variable allant d'une dizaine de lignes à deux ou trois pages.
- "Essays" (50 pages) contient 6 essais (datant des années 70-80 et ne contenant pas d'inédits) allant de plusieurs textes sur les problématiques du genre (au sens de sexe) dans la SF, à une entrée du Twentieth-century science fiction authors sur Lovecraft (dont on peut se demander pourquoi et comment Russ a été considérée comme une spécilaiste de l'auteur).

- "Letters" (50 pages) contient une vingtaine de lettres (ici encore datant des années 70-80) de Russ à diverses revues, sur des sujets n'ayant généralement aucun rapport avec la SF mais concernant le féminisme ou le lesbianisme. Ces lettres ne sont partiellement contextualisées à l'aide de notes de l'auteur.
Le premier point qui vient à l'esprit après la lecture est qu'il y a certainement tromperie sur la marchandise. Tromperie portant non pas sur sa qualité mais sur sa description. En effet, cet ouvrage est blurbé (et fait d'ailleurs partie d'une collection dédiée) comme étant clairement un ouvrage SUR la SF :
"The Country You Have Never Seen gathers Joanna Russ's most important essays and reviews, revealing the vital part she played over the years in the never-ending conversation among writers and fans about the roles, boundaries, and potential of science fiction. Spanning her entire career, the collection shines a light on Russ's role in the development of new wave science fiction and feminist science fiction, while at the same time providing fascinating insight into her own development as a writer."
Hors, à la lecture, on peut estimer que pas loin de 50% du livre ne sont pas consacrés à la SF mais aux autres sujets qui passionnent Russ : la politique des genres, le féminisme, le lesbianisme. A titre d'exemple, un des ouvrages critiqués à loisir est un livre qui s'intitule Surpassing the love of men : romantic friendship and love between women from the renaissance to the present, ouvrage au sujet clair, certainement très intéressant mais dont l'objet est bien loin de la SF.
Indépendemment de la qualité des livres chroniqués et de celle de la chroniqueuse, ce n'est clairement pas le produit annoncé et, à ce prix (une trentaine d'Euros pour un livre broché, je le rappelle), je ne peux que le regretter. C'est d'autant plus dommage qu'il doit bien exister d'autres textes de Russ qui traitent vraiment de SF et qui restent inédits en volume (les autres chroniques dans F&SF par exemple) et qui auraient naturellement trouvé leur place dans cet ouvrage.
Sur la partie purement SF, si les essais de Russ sont toujours aussi pertinents, et même si le temps et certaines ré-évaluations théoriques ont fait nettement évoluer les problèmes de l'écriture ou de la représentation féminine dans la SF, je n'ai guère était enchanté des critiques d'ouvrages SF.
Ces critiques me semblent à la fois trop lapidaires ("c'est un truc de sale machiste"), trop peu soutenues par des éléments factuels (si ce ne sont de nombreuses citations de phrases soit disant mal écrites, chose qui ne m'a pas parue évidente, mais je ne suis pas locuteur anglais primaire) et concentrées sur des cibles qui en veulent peu la peine.
Par exemple, il est dommage de voir, au détour d'une chronique, que Russ dit de Dune que c'est un "third-rate book" (chose qui peut se défendre) sans aucune justification supplémentaire, alors que cela aurait pu être le début d'une réfutation intéressante, par exemple sous l'angle du rôle et de la position des femmes dans l'univers de Herbert.

De plus, j'ai trouvé le ton de Russ assez désagréable, une écriture qui oscille entre le "colloquial", le revendicatif et le théorique et qui, malgré certaines vaines tentatives, manque totalement d'humour (ou d'un humour que je puisse comprendre ou apprécier).
Et puis, écrire dans une revue professionnelle que tel texte lui rappelle tel autre mais qu'elle a la flemme de chercher lequel, cela s'appelle se moquer du lecteur.
En gros, Russ n'est pas Atheling (pas le savoir), Knight (pas la pointe acérée mais juste) ou Clute (pas l'ironie délicieuse).
note GHOR : 1 étoile
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07/12/2008
_Science fiction_ (CUNNINGHAM)
Science fiction : Jesse G. CUNNINGHAM : Greenhaven Press (série The Greenhaven Press companion to literary movements and genres) : 2002 : ISBN 0-7377-0572-8 : Ill Frank R. Paul : 224 pages (y compris index, bibliographie & chronologie) : quelques Euros pour un HC fort solide.

Cet ouvrage fait partie d'une série d'ouvrages de niveau lycée ayant pour vocation d'expliciter les divers genres littéraires.
Ne contenant aucun matériel original (si ce n'est l'introduction, les chapeaux et les annexes), c'est un recueil d'essais (autonomes) ou carrément d'extraits de livres, le tout allant des années 60 aux années 90, qui essaie de dresser un état des lieux de la SF.
Il est divisé en cinq parties :
1- "Within the literary tradition" (5 textes) : se livre à l'exercice obligé de la définition (plus ou moins) du genre.
2- "Movements within the genre" (4 textes) : cible certains mouvements (Verne & Wells, les Pulps, la new wave, le cyberpunk) pour les developper.
3- "Genre conventions" (4 textes) : explore certaines icônes de la SF (les dystopies, les paradoxes temporels, l'alien, le robot).
4- "Themes of science fiction" (4 textes) : comme son nom l'indique, traite de thèmes précis tels qu'abordés par la SF : la religion, le féminisme, les AI et la réalité.
5- "Assessing science fiction" (2 textes) : essaie d'aller au delà de la SF vers la prospective/prophétie (le fameux texte de Butor qui propose de situer la SF dans une sorte de "shared world" avant la lettre commun à tous les auteurs de SF et sa réfutation par Blish) ou le mythe (Le Guin).
Recette pour faire un ouvrage de référence (par Jesse G. Cunningham) :
Verser dans un grand récipient des extraits de divers ouvrages :






Vous avez maintenant un ouvrage de qualité (les ingrédients étant généralement bien choisis) que vous pouvez diffuser.
Seule question, qui va manger votre plat ?
- trop court pour des universitaires
- trop réchauffé pour des amateurs un tant soit peu informés.
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04/12/2008
_Robert Silverberg_
Robert Silverberg : Thomas D. CLARESON : Starmont House (Starmont reader's guide #18) : 1983 : 96 pages (y compris biblio & index) : ISBN 0-916732-48-7 : quelques euros pour un TP qui n'est pas forcément simple à trouver.


Mon exemplaire est un livre qui a été relié de façon plus solide par une bibliothèque universitaire US mais qui a, du coup, perdu sa couverture illustrée.
Cet ouvrage fait partie de la longue (une cinquantaine de volumes) collection éditée par Starmont et consacrée aux auteurs de SF. Logiquement, il en suit le canevas classique.
Écrit par Clareson, un critique et analyste de la SF bien connu, c'est l'une des rares tentatives d'analyse critique consacrée uniquement à Silverberg. A noter que Clareson a aussi compilé une bibliographie de Silverberg (chez G. K. Hall) sur laquelle je n'ai pas encore réussi à mettre la main.

Cet ouvrage se divise en cinq chapitres :
1- "The science fiction factory 1955-1959" qui est consacré aux premières années de l'auteur, marquées par une productivité énorme et une qualité juste convenable. C'est là que commence à se forger la légende du "hack writer" remplissant à lui seul des magazines entiers, chose qui n'a jamais été prouvée.
2- "Transition 1960-1967" consacré à la maturation de l'auteur et aux écrits extra SF, où se dessine lentement, parfois par rewriting d'anciens textes, les forces de l'auteur majeur qui émergera dans les années 70.
3- "The dark side of Silverberg's fiction 1957-1968" opère un retour en arrière pour s'arrêter sur les textes les plus noirs de l'auteur des périodes traitées dans les paragraphes précédents, textes qui sont souvent les meilleurs de ces périodes (Voir l'homme invisible, Flies, Un jeu cruel...).
4- "The major novels 1969-1976" analyse brièvement (en 2 pages !) les 11 romans de cette période (Les monades urbaines, L'oreille interne, La tour de verre, L'homme stochastique...) qui restent indiscutablement et même de nos jours le coeur de l'oeuvre de Silverberg.
5- "Majipoor 1980- " qui traite de l'actualité de l'auteur à l'époque de l'écriture de cet essai, à savoir son grand retour avec la série "Majipoor".
A ces 5 chapitres s'ajoutent une bibliographie primaire (couvrant les romans exclusivement) et une bibliographie secondaire assez complète.

Ce livre est court (c'est dommage) et dense (c'est heureux). Même s'il n'échappe pas au problème traditionnel de cette série (comment traiter une oeuvre de cette volumétrie en moins de 100 pages ?), Clareson essaie de mêler résumés, analyse thématique et évaluations critiques. Au final, il parvient à un résultat de bonne facture, exempt d'erreurs et correct (AMHA) dans son analyse de l'oeuvre de Silverberg et de son placement dans la SF.
Une bonne introduction à l'auteur qui peut donner des pistes de lecture supplémentaires, même si certains des textes évoqués (surtout les plus anciens) sont quasi-introuvables (y compris en VO), et ce malgré diverses tentatives d'intégrales, tentatives handicapées par la masse du corpus Silverbergien.

On regrettera seulement de ne pas savoir ce qu'aurait pu dire Clareson sur le Silverberg des années 90-00 (du mal ?).
Note GHOR : 2 étoiles (loupe les 3 étoiles pour cause de manque d'actualité).
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02/12/2008
_Anne McCaffrey : A critical companion_
Anne McCaffrey : A critical companion: Robin ROBERTS : Greenwood (série CCTPCW -sic-) : 1996 : ISBN 0-313-29450-X : Ill Photo : 186 pages (y compris biblio primaire roman + secondaire & index) : quelques Euros pour un HC grand format.

Cet ouvrage est organisé en dix chapitres. Les deux premiers sont une sorte de biographie de McCaffrey et une tentative de définition de la SF. Ces chapitres 'introductifs" sont suivis par huit autres s'attachant chacun à une série ou un ouvrage de l'auteur, respectivement Dragonflight, Pern, les vaisseaux, la Rowan, les Sassinak, les Restoree, Doona et la série Powers.
Chacun de ces chapitres nous donne le résumé des composants de la série, chronique le développement des personnages, aborde les principaux thèmes et messages et nous propose une lecture 'alternative' (analyse marxiste, fémiste, mythologique, psychanalytique...) de la série.
A ces considérations sur les oeuvres de McCaffrey s'ajoute une bibliographie primaire sommaire (traitant uniquement les roman), une bibliographie secondaire nettement plus fournie ainsi qu'une liste des critiques existantes des livres abordés.

N'étant pas un gros lecteur de McCaffrey (seulement quelques nouvelles et quelques romans), je n'ai pas été très touché par ce livre. Pour être plus explicite, je veux dire que, à aucun moment, cet ouvrage ne m'a donné envie de me précipiter sur un des livres non-lus de McCaffrey qui sont sur mes étagères, en ce sens, c'est donc AMHA un échec.
Peut-être est-ce dû au ton du livre, qui réussit à être à la fois sans passion communicative, tout en étant très (trop AMHA) laudateur pour les oeuvres discutées (Reconstituée est présenté comme un quasi chef d'oeuvre).

Ou peut-être est-ce dû au niveau de discours qui oscille en permanence entre critique sophistiquée et discours simplifié (le fait que cette série de Greenwood est ciblée pour les lycéens qui ont un devoir à rendre doit en être la raison). Une argumentation qui ramène pour la n-ième fois les vieux poncifs sur le genre, tout en contextualisant peu McCaffrey dans le genre (comme femme ou comme auteur de juveniles) alors que c'est sûrement un axe essentiel. Cette approche est probablement trop technique pour le lecteur cible.
Enfin, peut-être est-ce dû au fait que j'en ai marre de voir dans ce type d'ouvrage des copier-coller (ici par exemple les pages 54 & 104) qui
me donnent l'impression d'être pris pour une truffe.
Autant lire le Brizzi chez Starmont qui, même s'il est plus court, à au moins le mérite d'être un peu moins lisse et plus engageant.
Note GHOR : 1 étoile
10:54 | 10:54 | Etudes mono-auteur | Etudes mono-auteur | Lien permanent | Lien permanent | Commentaires (0) | Commentaires (0) | Tags : sf, science-fiction, référence, mccaffrey, anglais, 1 étoile | Tags : sf, science-fiction, référence, mccaffrey, anglais, 1 étoile
01/12/2008
_Robert Heinlein_ (Stover)
Robert Heinlein: Leon STOVER : Twayne (série TUSAS) : 1987 : ISBN 0-8057-7509-9 : Ill Photo : 147 pages (y compris biblio & index) : quelques Euros pour un HC petit format (avec jaquette).

Ce court ouvrage est organisée en une dizaine de chapitres qui suivent dans un ordre plus ou moins chronologique (parfois carrément pas du tout) la carrière de Robert Anson Heinlein. Chaque chapitre prend pour base un texte précis et développe sa thématique propre (nouvelles frontières, sexe, religion, rédemption...) en lui adjoignant d'autres oeuvres de RAH qui partagent les mêmes préoccupations et en faisant le parallèle avec d'autres auteurs américains (Twain, Whitman...).
Il faut savoir que Leon Stover a une conception bien particulière du rôle du critique. En effet, pour lui, le travail du critique n'est pas d'expliquer mais de faire partager les qualités de son sujet d'étude. Fidèle à cet étrange principe qui voit la réflexion comme uniquement destinée à dresser les louanges d'un auteur, on ne trouvera pas ici d'analyse serrée (apppuyée textuellement) ni le moindre jugement un tant soit peu négatif sur l'auteur.
Ce choix nous vaut donc par exemple une histoire personnelle de RAH présentée sous un jour presque biblique, avec l'auteur dans les rôles successifs ou simultanés de saint, guerrier, meneur d'hommes, écrivain stupéfiant, analyste brillant, ingénieur de génie. Stover reprend (ou initie) tous les poncifs et clichés (par exemple l'écriture de son premier texte de SF, une oeuvre géniale sortie de son cerveau en claquant des doigts) que l'on retrouve depuis vingt ans sous la plume des défenseurs du maître.
A la place d'une lecture et d'une mise en situation des textes, on obtient un ouvrage assez proche de celui de Major (Heinlein's children : The juveniles).

C'est donc une sorte de monologue, qui ne fait que s'appuyer sur les oeuvres de RAH pour nous abreuver de commentaires sur le monde actuel (du moins celui des années 85), sur les USA et les maux qui guettent cette merveilleuse démocratie libérale (marxistes, jeunes, noirs musulmans, fénéants, assistés, malpolis, écologistes). C'est agrémenté (sic) de longs couplets sur la 'manifest destiny' US, celle d'un peuple élu (mais uniquement sur green card), défricheur de frontières (après avoir massacré deux ou trois autochtones), gardien de la liberté face aux méchants rouges (ceux qui ont le couteau entre les dents), leaders naturels de l'humanité et représentants du Seigneur sur Terre (amen).
Des pleines pages de prétention, de fanatisme religieux ou patriotique et de haine tout azimut, cette haine que Stover n'arrive pas à confiner à la sphère sociale mais qui déborde dans son analyse de la SF, comme le montrent ses élucubrations sur la SFRA (qui est censée avoir monté une cabbale contre RAH) ou ses attaques sur Franklin (qui pourtant pourrait, au vu des ses états de service, donner des leçons de partiotisme à pas mal de monde) et ses aboiement sur critiques de RAH en général.
Pauvre de nous !
Un point intéressant est de remarquer qu'il s'agit chronologiquement d'une des premières apparitions de la technique de réponse aux critiques de RAH qui deviendra standard (on l'a vu à l'oeuvre sur fr.rec.arts.sf notamment). Cette technique consiste à répondre deux choses à toute personne qui émet une opinion négative sur les livres de Heinlein (en particulier les derniers) :
- "RAH est sur la liste des best-sellers" : qui sous-entend que si des milions de gens ont acheté I will fear no evil c'est bien la preuve qu'il s'agit d'un bon livre. A ce titre, Dan Brown pourrait légitimement prétendre au prochain Nobel.

- "Si tu n'aimes pas ce roman, c'est que tu n'y as rien compris" (Stover emploie l'expression "didn't get the joke"), ce qui permet de mettre le contradicteur en position de faiblesse ("mais si j'ai compris", répond t-il vainement) et permet d'embrayer sur une explication de texte visant à montrer que Le ravin des trénèbres (par exemple) n'est pas la longue liste des fantasmes d'un auteur blanc vieillissant (coucher avec sa jeune secrétaire noire, avoir une relation quasi homosexuelle avec son meilleur ami, pratiquer le triolisme) mais une blague super rigolote sans aucune arrière-pensée, ou prouvant que The number of the beast n'est pas un suite de scènes sans queue ni tête qui se perd dans la mythologie personnelle de l'auteur mais un véritable traité de mécanique quantique qui placerait son auteur au même niveau qu'Einstein.
Dommage que toute cette fange fasse de l'ombre à une lecture de l'oeuvre de RAH comme émanation d'une vision Calviniste, analyse dont les arguments me semblent probants et qui, idéologiquement, se défend (voir aussi Slusser sur ce point).
Ayant pour l'écrivain RAH le respect dû à la grande qualité de ses oeuvres (certaines en tout cas) et à l'homme RAH le respect dû à chaque être humain, j'aurais tendance à penser qu'il serait le premier attristé d'avoir un thuriféraire pareil en la personne de Stover.
Note GHOR : 0 étoile
09:45 | 09:45 | Etudes mono-auteur | Etudes mono-auteur | Lien permanent | Lien permanent | Commentaires (0) | Commentaires (0) | Tags : sf, science-fiction, référence, heinlein, anglais, 0 étoile | Tags : sf, science-fiction, référence, heinlein, anglais, 0 étoile