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10/11/2013

_Imaginaires scientifiques & hard science fiction_

Imaginaires scientifiques & hard science fiction : Ugo BELLAGAMBA & Eric PICHOLLE & Daniel TRON : Editions du Somnium (série "Science & fiction à Peyresq" #4) : 2012 : ISBN-13 978-2-9186960-0-1 : 276 pages (y compris index) : 20 Euros pour un TP illustré (photos N&B), disponible chez l'éditeur ().

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Cet ouvrage est consacré aux minutes des quatrièmes rencontres sciences & fictions de Peyresq (ayant eu lieu en mai 2010), un colloque qui se tient annuellement dans ce village de Haute Provence. Après Heinlein, Kipling et les Subjectivités Collectives (voir d'ailleurs la source du concept), c'est la Hard Science qui était au cœur des débats. Ce sous-genre auquel plusieurs ouvrages ont été consacrés (on pensera au Cosmic Engineers de Westfahl ou à Hard Science Fiction de Slusser & Rabkin) est sans doute central pour la SF tant les œuvres y appartenant sont emblématiques et tant la HS donne l'impression de représenter l'essence même de la SF ou une version purifiée du produit. Cette position particulière qu'elle semble occuper appelle logiquement une analyse spécifique des caractéristiques de la Hard Science, une tâche à laquelle ce colloque s'est attelé.

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Après un émouvant hommage au regretté RCW, le livre se divise en neuf sections qui correspondent à autant de sessions d'échanges entre les participants. Pour chacune d'entre elles, on peut lire un résumé des échanges (écrit par le modérateur) auquel s'ajoute un ou plusieurs articles connexes. Parmi les thèmes abordés on trouvera les diverses images de la science et les façons de l'intégrer à la fiction, la pédagogie des sciences, le durcissement des sciences "molles" ou une comparaison entre (N)SO et HS. Les articles d'accompagnement traitent de sujets aussi divers que la SF en Iran, le concept de Technoscience ou certaines controverses scientifiques. Un index clôture cet ouvrage qui est de plus illustré de nombreuses reproductions de couvertures en N&B et de photographies des participants.

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On peut diviser les essais contenus dans cet ouvrage en deux catégories. La première est celle des comptes-rendus des panels. Il est clair qu'il s'agit là d'un exercice toujours difficile qui peut parfois donner un côté un peu trop schématique au résultat (par exemple l'idée que des textes comme Prométhée en orbite, Les neuf milliards de noms de dieu ou La clé laxiennne appartiennent à la HS mérite visiblement un approfondissement). Il est d'ailleurs dommage que l'idée de joindre un support audio ou vidéo (comme pour le #1 de la série) n'ait pas été reprise, ce qui aurait sans doute mieux rendu la probable richesse des interventions. Quoi qu'il en soit, les pistes de réflexion lancées par les participants sont souvent pertinentes même si elles auraient bien sûr gagné à être développées. On y retrouvera d'ailleurs les dadas de certains participants (Ben Bova pour BC ou Connie Willis pour AA par exemple). La seconde catégorie est celle des articles associés qui sont de bonne tenue (bien que parfois un peu courts comme Dunyach sur le NSO) même s'ils n'ont parfois à peu près aucun rapport avec le sujet (comme le très intéressant et très synthétique texte sur la SF iranienne).

français,2 étoiles

Après, et pour enfourcher mon dada personnel, je trouve à la  limite du foutage de gueule de lire dans un ouvrage qui se veut sérieux une phrase comme "... Greg Egan, auteur australien qui n'a jamais publié dans Analog, ni obtenu aucun prix aux Etats-Unis." (c'est page 43). J'ai du mal à comprendre comment on peut faire l'effort d'écrire de telles affirmations sans se donner la peine de vérifier ses dires, ce qui, en quelques secondes et avec les outils existants (là par exemple), permettrait de moduler son discours. Un autre point un peu gênant est la tendance qui se dessine à un peu "tourner en rond" au fil du temps. Je m'explique : on retrouve dans cet ouvrage un nombre que je juge disproportionné de références et de renvois à des livres du même éditeur (tout son catalogue y est cité plusieurs fois dans les notes de bas de page) ou à des thèmes précis (Heinlein en général, certains de ses textes en particulier, l'enseignement de la science au primaire) qui sont certes chers au cœur des organisateurs (qui ont les ont souvent traités) mais dont la récurrence et la pertinence parfois toute relative peuvent poser question. Au final, le tout est plus une base de départ pour un autre round de discussions que l'étude définitive de ce sous-genre.

français,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles

16/07/2013

_The span of mainstream and science fiction_

The span of mainstream and science fiction : A critical study of a new literary genre : Peter BRIGG : 2002 : McFarland : ISBN-10 0-7864-1304-2 : 212 pages (y compris bibliographie et index) : coûte 35 USD pour un tp non illustré (probablement en POD), disponible chez l'éditeur (là : http://www.mcfarlandpub.com/book-2.php?isbn=0-7864-1304-2).

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Le problème de l'intersection du mainstream (qu'on l'appelle "mundane fiction", littérature générale ou roman réaliste) et de la SF a toujours été présent dans les réflexions sur le genre. Il est d'autant plus d'actualité qu'un nombre toujours plus grand d'auteurs hors de la SF utilisent (certains diront pillent) les conventions ou les concepts propres à celle-ci et qu'en parallèle une frange d'écrivains étiquetés "SF" tentent de se débarrasser de cet encombrant label qui les empêche visiblement de recueillir le succès commercial et critique auxquels ils estiment avoir droit (on pensera à des gens comme Bradbury, Ballard ou Vonnegut). La solution de Brigg (un professeur d'anglais), développée dans cet ouvrage est de créer ex-nihilo un nouveau genre qu'il nomme le Span (traduisible en français par "empan" ou la portée d'un pont, l'image étant complètement pertinente) et qui se situe "entre" la SF et le mainstream en empruntant à la première sa vision scientifique du monde et à une partie du second un ensemble de techniques de distanciation (je schématise bien évidemment).

anglais,1 étoile, span

L'ouvrage de Brigg se divise donc en six chapitres de taille très variable (de moins de dix à plus de soixante-dix pages). Le premier définit donc ce nouveau genre qu'il se propose de déterminer, un genre bâti sur deux piliers : l'utilisation techniques narratives sophistiquées (presque postmodernistes) et la science comme base de perception du monde. Les deux chapitres suivants explorent justement ces deux approches par le biais de deux auteurs représentatifs de chacun de ces points : Doris Lessing pour le premier et Thomas Pynchon pour le second. Le quatrième (le plus long) recense les autres auteurs et oeuvres candidats à l'entrée dans le Span côté mainstream (de Gordimer à McElroy en passant par Crichton, Vonnegut et DeLillo) alors que le cinquième fait de même mais côté SF (une liste plus courte allant de Priest à Russ via Lem). Une courte conclusion récapitule la démonstration de l'auteur et précède les notes, une bibliographie et un index.

anglais,1 étoile, span

Je dois avouer n'avoir pas été vraiment convaincu par la proposition de Brigg. Même si pour s'en défendre, il la cite ironiquement en exergue de son cinquième chapitre, son principe ressemble beaucoup à la vieille antienne "Si c'est bon, ce n'est pas de la SF" dans la mesure ou l'excellence littéraire est en filigrane l'une des caractéristiques des oeuvres que l'auteur place dans le Span. Cela lui permet d'ailleurs de confisquer à son profit la frange la plus "acceptable" des auteurs de Science Fiction (Le Guin, Lem, PKD, Delany, Ballard, Russ) mais ne résout pas vraiment la problématique de la détermination de critères d'inclusion (ou d'exclusion) ce qui laisse son ensemble de textes plutôt flou et d'une profondeur limitée. En effet, malgré le fait que l'auteur évoque une croissance "exponentielle" de son genre, le nombre d'exemples fournis dépasse péniblement la vingtaine.

anglais,1 étoile,span

Du coup, on peut en déduire que ce Span n'est au final que la simple partie de la SF un tant soit peu ambitieuse sur le plan littéraire (avec un prix Nobel dans le lot), ce qui ouvre la voie à une division du genre sur des critères stylistiques purement subjectifs avec le Span au sommet, la SF "normale" au milieu et (si l'on pousse la logique de l'auteur à son terme) la "Sci-Fi" tout en bas. Une telle classification "au mérite" est la seule à pouvoir expliquer pourquoi Brigg met The Alteration de Amis dans le Span (alors qu'il en exclut Pavane de Roberts) alors que ce texte, tel qu'il est présenté par l'auteur, est clairement un ouvrage de pure SF, ce qui n'est pas le cas de certains autres exemples dont l'adhésion aux critères de Brigg semble parfois, au vu des informations fournies, parfois douteuse même si l'enthousiasme de l'auteur est indéniable au point d'inclure des romans dont la contenu SF (voire même simplement scientifique) semble vraiment négligeable. Au final, une tentative d'inventer une über-SF sur des bases peu convaincantes car trop subjectives qui aura visiblement sombré sans laisser de traces.

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Note GHOR : 1 étoile

07/07/2013

_"A better country"_

"A better country" : The worlds of religious Fantasy and Science Fiction : Martha C. SAMMONS : Greenwood Press (série "Contributions to the study of SF & F" #32) : 1988 : ISBN-10 0-313-25746-9 : 168 pages (y compris index et bibliographie) : semble avoir coûté 35 USD pour un HC sans jaquette.

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Au risque d'être partial et lapidaire, cet ouvrage m'est littéralement "tombé des mains" et n'a donc été que parcouru en diagonale. Ecrit par une spécialiste de C. S. Lewis et Tolkien et membre de cercles critiques chrétiens, ce livre est une analyse de la SFF "religieuse". Il est assez révélateur que le terme de "religieux" semble vouloir signifier pour l'auteur "chrétien" (du genre anglo-saxon, mais pas catholique) à l'exclusion de toute autre religion. Le reste est à l'avenant avec une concentration sur un nombre minime d'auteurs (on mange du Tolkien et du Lewis à touttes les pages avec seulement un peu de Chesterton, L'Engle ou Lawhead) et des analyses (comme celle de Cordwainer Smith pages 127 & 128) dont on se demande quel texte a bien pu lire l'auteur.

anglais,0 étoile

Sans forcément faire d'anticléricalisme basique, un ouvrage qui se termine par la phrase suivante : "The similarity between fantasy and the Gospels, perhaps more than any other, gives this genre its legitimacy and true purpose." représente simplement une vision des choses qui m'est totalement étrangère et pour laquelle je n'ai guère de temps.

anglais,0 étoile

Nothe GHOR : 0 étoile (mais ne concerne que moi et peut dépendre de votre inclination religieuse)

01/07/2013

_Science-Fiction et psychanalyse_

Science-Fiction et psychanalyse : L'imaginaire social de la SF : Marcel THAON & Gérard KLEIN & Jacques GOIMARD & Tobie NATHAN & Ednita BARNABEU : 1986 : Dunod (collection "Inconscient & Culture") : ISBN-10 2-04-016475-8 : vi+243 pages (y compris index) : coûtait quelques dizaines de Francs pour un tp non illustré trouvable d'occasion.

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Publié par un éditeur universitaire et paru dans une collection de titres consacrés à la psychanalyse, cet ouvrage n'a pas forcément bénéficié d'une grande visibilité dans le milieu de la SF. Pourtant, les  auteurs mentionnés sur la couverture ainsi que le dessin de Mezières l'ancrent nettement dans le champ des réflexions sur le genre. La SF a en effet parfois intéressé les "psys" de tous bords, soit comme objet d'étude où l'imagination et/ou la fantasme prend une part importante ou comme vivier de cas cliniques tant chez les auteurs que chez les lecteurs. On se souviendra par exemple du fameux texte The Jet-propelled Couch (aisément disponible dans The Fifty Minute Hour) de Lidner qui met en scène un écrivain de SF qui croit vraiment aux mondes qu'il décrit (une anecdote à la base de la BD Souvenirs de l'empire de l'atome).

français

L'ouvrage rassemble sept essais de taille très variable et inédits en VF. Le premier (Thaon) est une très courte introduction centrée sur la problématique posée par le nom même de Science-Fiction. Il est suivi par un autre texte d'une trentaine de pages du même auteur qui nous conte l'histoire du genre sous l'angle psychanalytique. Trames et moirés est le plus long texte de l'ouvrage (une centaine de pages), il s'agit d'un essai de Klein qui a été récemment réédité (et complété) aux éditions du Somnium et qui est l'extension d'un article de 1967, son sujet en est le concept des "Subjectivités Collectives". On trouve ensuite Goimard sur le cinéma de SF puis deux études consacrées à des auteurs précis (Nathan sur Van Vogt, Thaon sur PKD). L'ouvrage se termine par la traduction d'un court article général de Bernabeu qui date de 1957.  Une liste de références bibliographiques est fournie mais il n'y a pas d'index.

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Tout d'abord, on notera l'extrême faiblesse de la qualité "technique" du livre : couverture fragile, reliure faiblarde, nombreux changements de taille de police sans raison apparente, lignes manquantes ou lignes dupliquées, absence d'index. De la part d'un éditeur aussi réputé, tout cela fait peu sérieux. une fois ces critiques sur la forme faites, le fond n'est pas beaucoup plus convaincant. L'essai de Klein, pièce maîtresse de l'ouvrage, peine à convaincre de l'intérêt de ses "SC" (on se croirait chez Banks). Outre la modestie habituelle de l'auteur, le texte tourne plutôt à vide en se regardant parfois écrire et ne commence à évoquer la SF (et encore presque uniquement avec Lovecraft) qu'à partir d'une cinquantaine de pages. Alors que c'est normalement l'une des forces de Klein, l'analyse sociale promise dans le sous-titre de l'ouvrage n'est ici que peu apparente et utilisée.

français,1 étoile

Le reste des articles est soit de facture honnête (Thaon avec une histoire de la SF d'un classicisme impressionnant pour l'époque et une réflexion sur PKD qui mériterait visiblement plus d'espace, Nathan sur Van Vogt qui souffre du même défaut), soit sans aucun intérêt (Goimard peu inspiré par le cinéma et Barnabeu qui répète joyeusement tous les clichés sur la SF et ses lecteurs). Le fait que la plupart des textes sont visiblement bâtis sur un principe de "sandwich" similaire (une couche de théorie psychanalytique puis une couche de SF sans grand rapport entre elles et on recommence...) permet certes à l'amateur de l'une ou l'autre des disciplines de sauter des pans entiers de texte mais ne rend pas la lecture très intéressante ni le discours très argumenté. Au final le tout forme un ensemble largement dispensable.

français,1 étoile

Note GHOR : 1 étoile

23/06/2013

_The sex is out of this world_

The sex is out of this world : Essays on the carnal side of science fiction : Sherry GINN & Michael G. CORNELIUS (editors) : 2012 : McFarland (série Critical explorations in science fiction and fantasy #36) : ISBN-13 978-0-7864-6685-6 : x+249 pages (y compris index et bibliographies par chapitre) : coûte 40 USD pour un TP non illustré, disponible chez l'éditeur (là : http://www.mcfarlandpub.com/book-2.php?id=978-0-7864-6685-6).

anglais,1 étoile

Les rapports entre sexe et science-fiction ont toujours été un sujet de fascination. En effet, pour un genre d'apparence aussi sexué que la SF (on se souviendra de nombre de couvertures suggestives, de séries "sulfureuses" ou d'auteurs choquants), celui-ci se révèle en pratique bien timide et semble traiter la sexualité comme une pulsion plutôt secondaire. C'est donc pour étudier ces relations que Ginn (à qui l'on doit un ouvrage sur Joss Whedon) et Cornelius (un spécialiste de la littérature populaire) ont entrepris (presque trente ans après les ouvrages précurseurs de Palumbo) de réaliser ce recueil d'essais publié chez le prolifique éditeur académique McFarland.

anglais,1 étoile

Après une introduction de Cornelius, l'ouvrage rassemble une grosse douzaine d'essais allant d'une dizaine à une trentaine de pages. Ceux-ci sont rassemblés en deux parties à peu près égales : la première Alien Sex, est consacré à la sexualité avec des "autres" (qu'ils soient extraterrestres, professionnels ou Oedipiens). On y trouvera un essai de portée générale sur la miscégénation, deux essais sur Butler, deux sur des séries télévisées et un sur les nouvelles fantastiques de Primo Levi. La seconde partie aborde la sexualité transformée par la technologie avec des essais sur Ballard, les primates (pensez à La planète des singes), l'homo-érotisme via la science dans les romans pour garçons, deux textes sur H. G. Wells et l'évolution de la paternité. Un essai final de Ginn brosse un portrait général du sujet et est suivi par une conclusion qui est en fait une introduction qui précise le projet du livre. Un index clôture l'ouvrage et l'on notera que les éléments bibliographiques sont donnés à la fin de chaque essai (ainsi que d'ailleurs les notes).

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Un rapide survol de la liste des contributeurs et de leurs "qualifications" en matière de SF, permet tout de suite de comprendre la raison de l'un des défauts majeurs de l'ouvrage. En effet, on s'aperçoit rapidement que la plupart de ceux-ci sont loin d'être des spécialistes, voire de simples connaisseurs, du genre. On trouvera plutôt en effet au sommaire des experts ou enseignants en "media studies" ou "gender studies". Du coup, cela explique probablement la présence de deux essais dont le rapport avec la SF est négligeable comme celui sur Levi, voire carrément nul comme justement celui de l'un des editors, centré sur les romans d'espionnage pour garçons, dont l'inclusion dans ce recueil reste pour moi un mystère (une sorte d'auto publication ?).

anglais,1 étoile

Hormis ces quelques hors sujet, l'ensemble de l'ouvrage est plutôt terne et nécessite (comme c'est de plus en plus le cas avec les ouvrages de référence récents) de beaucoup regarder la télévision et de posséder à fond certains univers comme Star Trek ou ceux de Wheldon (Firefly & Dollhouse), ce qui permet sans doute d'apprécier l'analyse statistique chiffrée de Porter où l'on apprend par exemple que 1.19 fois par épisode de Firefly on est en présence d'une tenue osée (contre 2.00 fois -notez la précision- dans Dollhouse). En fait, on ne sauvera pas grand chose de l'ensemble, si ce ne sont les articles sur Ballard et Wells et la conclusion de Ginn qui montre ce que l'ouvrage aurait pu être : un survol compétent des liens entre SF et sexualité au lieu d'un assemblage sans grand intérêt de textes sur des points de détail ou n'appartenant pas au genre.

anglais,1 étoile

Note GHOR : 1 étoile