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07/12/2009

_Les faiseurs d'univers : La science-fiction aujourd'hui_

Les faiseurs d'univers : La science-fiction aujourd'hui : Donald A. WOLLHEIM : 1973 : Robert Laffont (collection "Ailleurs & Demain - Essais") : pas d'ISBN : 204 pages (y compris index) : coûtait à l'époque 35 Francs pour un TP à la fameuse couverture métallisée peu solide (ici à dominante orange propre aux essais), se trouve facilement d'occase.

Les faiseurs d'univers.jpg

Partageant malheureusement presque son titre français avec un roman de Farmer, cet ouvrage en diffère par son titre original (The universe makers contre The maker of universes). Il s'agit en effet de la traduction d'un livre américain paru en 1971 sous la plume de Donald Wollheim. On ne présenta plus ce dernier, membre historique des Futurians, auteur de SF de seconde zone (sous pseudonymes comme David Grinnell -d'ailleurs en auto publication- sauf pour ses juveniles) et surtout directeur de collection important, tout d'abord chez Ace et ensuite fondant sa propre maison d'édition (DAW Books) à laquelle il donnera son nom.

Le faiseur d'univers (Lattès 1973).jpg

Traduit par Pierre Versins, ce livre est une sorte d'histoire personnelle de la SF (et un peu de la Fantasy) qui suit la vie de Wollheim et celle du genre (qui sont de toute façon mêlées). Il est constitué de vingt-sept chapitres assez courts (rarement plus de dix pages), qui traitent l'histoire  le genre dans un ordre à peu près chronologique et qui sont généralement basées sur l'étude d'une auteur en particulier (on y croise tout le gratin de l'âge d'or). Il y dessine en quelque sorte une histoire du futur commune dépeinte par la SF. Certains chapitres sont plutôt des digressions où DAW s'en prend à des cibles prévisibles vu son background : le livre de Amis New maps of hell, la New Wave, les traîtres à la cause (Vonnegut, Bradbury). Un index complet (titres et auteurs) clôt l'ouvrage.

The martian missile (Ace Double D-465).jpg

Il est clair que ce livre ne peut en aucune façon prétendre à l'objectivité. Largement consacré aux livres parus sous sa direction, bourré de jugements à l'emporte-pièce, de petits règlements de comptes entre amis (avec Pohl) ou entre collègues (avec les autres éditeurs), il est plus à la fois un manifeste contre les évolutions du genre de l'époque (essentiellement la New Wave et un pessimisme généralisé) et une célébration d'un certain type de SF qu'une histoire raisonnée de la science-fiction. Du coup, c'est plutôt amusant à lire si l'on connaît le contexte et si l'on prend le recul nécessaire (il faut aussi oublier un certain nombre d'affirmations factuelles erronées).

The artifact (DAW 1990).jpg

On pourra aussi savourer les notes de bas de page de Versins, même si son habitude de traduire les titres des ouvrages qui n'étaient pas parus à l'époque force parfois à s'arrêter dans la lecture pour vérifier mentalement de quoi l'on parle, par exemple The long tomorrow de Brackett est traduit -littéralement- par Versins par Le long lendemain alors que ce texte sera finalement sorti en VF comme Le recommencement.

Alpha ou la mort & Le recommencement (OPTA 1976.jpg   The long tomorrow (Ace 1962).jpg

Très lisible et assez décapant, à prendre comme une position très personnelle sur le genre par un acteur majeur de celui-ci.

Le mystère des lunes de Mars (Daniber 1960).jpg

Note GHOR : 1 étoile

18/11/2009

_Encyclopédie visuelle de la Science-Fiction_

Encyclopédie visuelle de la Science-Fiction : Brian ASH : 1979 : Albin-Michel : ISBN-10 2-226-00691-5 : 352 pages (y compris index) : TP largement illustré, se trouve d'occase assez aisément, se trouvait même en neuf il n'y a pas si longtemps.

Encyclopedie visuelle de la sf.jpg

Comme le Holdstock ou le Nicholls, cet ouvrage fait partie de la rafale d'encyclopédies consacrées au genre parues à la fin des années 70. Paru en Grande-Bretagne en 1977 (il en existe aussi une édition US), il sera publié en France par Albin-Michel en 1979 sous une traduction de Jean-Pierre Galante (aidé de J. P. Fontana). En matière de projet, il est plus proche du premier que du second, à savoir qu'il s'agit plus d'un ouvrage d'initiation au genre mettant l'accent sur les illustrations que d'un outil de recherche.

The planet of the double sun (Ace 1967).jpg

Cette encyclopédie est divisée en quatre parties inégales. La première ("Programme" sur soixante pages) est en fait une chronologie détaillée de l'histoire du genre. Présentée sous forme d'un tableau graphique elle liste année par année (et mois par mois) et en détail les évènements (dans l'édition ou le fandom), les films (et séries TV) et les textes importants (nouvelles au début auxquelles s'ajoutent les romans). Un système d'icônes permet de visualiser les plus marquants (premier texte d'un auteur, lancement ou disparition d'un magazine). Des petites vignettes en sépia en illustrent certains. La deuxième partie ("Les thèmes" sur presque deux cents pages) constitue le coeur de l'ouvrage. Elle rassemble dix-neuf essais (préfacés chacun par un auteur célèbre) qui parcourent les principaux thèmes du genre (des voyages spatiaux à l'espace intérieur en passant par les mondes parallèles). Une importante iconographie (couleur et N&B) mêlant illustrations intérieures, couvertures d'ouvrages ou photos agrémente le texte.

The sunless world (Ace 1967).jpg

La troisième partie ("Interface") est très courte (une grosse vingtaine de pages) et propose trois réflexions plus approfondies sur le genre par Cooper, Turner et Ash. Elle est suivie par l'ultime partie ("Fandom et media" sur soixante-dix pages) qui est elle-même divisée en neuf chapitres de taille variable qui abordent les divers domaines ou modes d'expression de la SF (fandom, magazines, cinéma, télévision, BD, UFO ou cultes marginaux...). Un index clôt l'ouvrage qui comporte aussi un glossaire et un petit index thématique localisés au début.

Space war (Ace 1967).jpg

Comme il s'agit du tout premier ouvrage sur le genre que j'ai possédé et qu'il m'a durablement marqué, mon avis est complètement subjectif. Pour moi ce fut la découverte de l'étendue de la SF, la perception d'un genre en mouvement, possédant un histoire assez longue et opérant une réflexion sur lui-même, la possibilité de me constituer mes premières listes de lectures potentielles (grâce aux pertinentes et exactes indications des TF des textes mentionnés) et surtout un émerveillement devant toutes ces images, tous ces livres aux couvertures à la fois naïves mais aussi tellement prometteuses (ah, les blurbs de la série des Hommes-dieux de Farmer), toutes ces textes que j'avais hâte de pouvoir lire (même en VO comme pour les Sector General de White). C'est sans doute par cet ouvrage que le virus de la collectionnite des livres de SF m'a contaminé d'une façon si virulente que j'en suis encore à amasser des ouvrages que j'ai vu pour la première fois dans cette encyclopédie.

Twin worlds (Ace 1967).jpg

Pour essayer d'être un tant soit peu objectif, il faut reconnaître que la partie thématique n'est pas la meilleure du livre. Elle n'est en effet pas extrêmement originale (mais comment l'être au vu du fonctionnement iconique du genre) même si elle fait une place à des textes peu connus. Plus intéressante malgré son côté rébarbatif est la chronologie qui, pour peu que l'on sy plonge, offre une perspective extrêmement formatrice sur l'histoire du genre et permet de bien en suivre l'évolution en plaçant correctement les divers jalons. De même, les trois essais montrent bien la voie d'une analyse du genre qui va bien plus loin que le simple catalogue thématique.

Doomsday on Ajiat (Ace 1968).jpg

On notera aussi l'excellence de l'adaptation française en particulier dans le domaine bibliographique où seules quelques parutions en VF ont échappé aux traducteurs.

A private cosmos (Ace 1968).jpg Behind the walls of Terra (Ace 1970).jpg The gates of creation (Ace 1966).jpg 

Au final, un ouvrage qui mérite une double note GHOR : 4 étoiles pour le coeur et au moins 2 étoiles pour la raison en tenant compte du fait que, par exemple, cet ouvrage est nettement supérieur au Holdstock.

10/11/2009

_Encyclopedia of science fiction_ (Holdstock)

Encyclopedia of science fiction : Robert HOLDSTOCK (consultant editor) : 1978 : Octopus Books : ISBN-10 0-7064-0756-3 : 219 pages (+ index non paginés) : coûtait une dizaine de GBP pour un grand HC (normalement avec jaquette), largement illustré en couleurs.

Encyclopedia of SF (Octopus).jpg

Faisant partie de la vague des encyclopédies sur la SF de la fin des années 70 (voir celles de Ash, Nicholls ou Gunn), cet ouvrage était positionné plus comme un "Beau Livre" que comme un outil pour le chercheur. Il est à remarquer que son éditeur était d'ailleurs inconnu dans le monde de la SF (même si Hamlyn, qui semble faire partie du même groupe en a publié). Sous la direction de Holdstock, il rassemble la plupart des grandes plumes britanniques de la réflexion sur le genre (Ashley, Moore, Edwards) ainsi que des auteurs appelés à être connus (Harrison, Priest, Stableford).

The makeshift rocket (Hamlyn 1978).jpg

A la différence d'autres ouvrages du même type, cette encyclopédie n'est pas organisée par ordre alphabétique. A la place, on y trouve une douzaine d'essais d'au maximum une vingtaine de pages, chaque essai abordant une facette du genre. Une partie d'entre eux sont plus à dominante historique (les débuts du genre, la new wave, l'époque contemporaine de la rédaction de l'ouvrage), certains sont thématiques (les robots, les extraterrestres) et d'autres partent dans diverses directions (les magazines, la sf dans le monde, le cinéma, la prospective). D'une façon assez surprenante pour un tel ouvrage, plusieurs courts articles sont fournis en annexe : sur les collectors du genre, sur le fandom, sur les pseudonymes, les prix, les magazines (sous forme d'une checklist des magazines), les principaux films, les conventions. Un index termine cette encyclopédie.

The mind thing (Hamlyn 1979).jpg

Un aspect essentiel de cet ouvrage est sa remarquable iconographie. Mise en valeur par un papier de qualité et une reproduction sans défauts (certaines pièces étant toutefois reproduites dans une sorte de sépia), celle-ci occupe la moitié du livre avec une alternance de pleines pages et de vignettes de tailles diverses. La proximité des compilateurs avec l'école de l'illustration britannique alors dominante permet aussi de présenter souvent les illustrations telles que créées par les artistes et non telles que reproduites sur les couvertures (c'est à dire débarrassées des éléments externes à l'image). Chacune des illustrations est légendée (mais non indexée).

Norman conquest 2066 (Corgi 1977).jpg

Cet ouvrage n'étant pas une étude pointue du genre, le texte est largement suffisant pour une présentation de la SF à destination d'un public plutôt néophyte. Vu la qualité des auteurs, il réserve même quelques agréables surprises à l'amateur. Pour qui connaît le genre, l'essentiel du plaisir vient de l'iconographie qui est somptueuse même si on peut lui reprocher une orientation britannique très marquée (et accessoirement de ne pas toujours attribuer les illustrations aux ouvrages). Une promenade visuelle très agréable même si elle n'est clairement ni novatrice ni très détaillée.

A martian odyssey (Sphere 1977).jpg

Il est à noter que ce livre sera traduit en français et publié par CIL en 1980 (ISBN 2-7318-0001-1) dans le même format (HC avec jaquette) sous le TF de Encyclopédie de la science-fiction. On remarquera que, pour l'édition française, une partie des annexes a été modifiée avec l'inclusion d'un panorama de la SFF (dû à J. F. Jamoul) qui remplace la partie sur les pseudonymes et les collectors.

Encyclopedie de la sf (Holdstock).jpg

Note GHOR : 1 étoile

29/10/2009

_L'empire du pseudo : Modernités de la science-fiction_

L'empire du pseudo : Modernités de la science-fiction : Richard SAINT-GELAIS : 1999 : Nota bene (collections "Littérature(s)" #16) : ISBN-10 2-89518-034-2 : 299 pages (y compris bibliographie mas pas d'index) : semble coûter en neuf dans les 25 Euros pour un TP.

L'empire du pseudo.jpg

On peut dire que la parution de cet ouvrage en 1999 est l'illustration d'un changement dans la typologie des ouvrages de référence publiés dans notre langue. Cette époque voit en effet l'arrivée de nouveaux acteurs dans la réflexion sur le genre. On passe d'un domaine plutôt réservé à des pratiquants du genre (auteurs, éditeurs) ou à des amateurs (chroniqueurs, fanzineux) à un espace qui est partagé avec des universitaires es lettres dont certains ne sont pas forcément des spécialistes du genre. Même si ce créneau reste extraordinairement étroit (on parle de deux ou trois ouvrages par an), les Langlet, Besson et donc ici Saint-Gelais apportent des outils théoriques et une perspective neuve aux SF Studies francophones.

La science-fiction (Langlet).jpg

Ce livre est divisé en trois parties principales dont certaines composantes ont parfois été précédemment publiées isolément. La première choisit d'approfondir quatre motifs (on pourrait aussi parler de thèmes, d'images ou de sous-genres) : l'anticipation, l'uchronie, la vitesse et le mariage Policier/SF. La deuxième partie se concentre sur la façon de lire la SF, un genre qui impose une forme de lecture différente des autres par la mise en oeuvre d'une xéno-encyclopédie à chaque fois partiellement renouvelée. La dernière section explore l'intersection du genre et de la modernité en évoquant les méta-fictions, les artefacts science-fictionnels (de la non-fiction qui se déploie sur un univers fictif comme certains guides de mondes imaginaires) et les phénomènes de fanfiction. Une bibliographie termine l'ouvrage qui ne comporte pas d'index.

Le guide des cités.jpg

Bien sûr, l'amateur d'ouvrages de référence pourra trouver chez Saint-Gelais des choses qui ont été déjà dites ailleurs, allant des protocoles de lectures propres à la SF chez Disch aux "textual poachers" de Jenkins en passant par le postmodernisme de Broderick (tous ces auteurs figurent d'ailleurs dans la bibliographie fournie). Mais il est vrai qu'il est difficile d'innover totalement et que chaque chercheur bâti ses travaux sur ceux des ses prédécesseurs. L'ouvrage proposé n'en est pas moins d'excellente facture et offre aux lecteurs francophones une véritable idée de ce que peut être une réflexion pointue et actuelle sur le genre.

A guide to the commonwealth.jpg

A ce plaisir de la découverte d'une structure intellectuelle solide, particulièrement dans la partie centrale sur les interactions entre le texte et le lecteur, s'ajoute le sel d'avoir affaire à un connaisseur du genre qui va chercher dans les moindres recoins du genre la matière la plus adaptée à ses démonstrations. Trouver rassemblés sur la même page Elgin, Leinster et les Strougatsky est fort agréable (et qui plus est quand les éléments bibliographiques sont corrects) et ne peut que crédibiliser l'auteur.

Robert Adam's book of alternate worlds (Signet 1987).jpg

Un très bon ouvrage, intéressant et solidement construit qui montre que la SF peut se prêter, même en VF, à des analyses poussées.

 

Note GHOR : 3 étoiles

19/10/2009

_The dreams our stuff is made of : How science fiction conquered the world_

The dreams our stuff is made of : How science fiction conquered the world : Thomas M. DISCH : 2000 : Touchstone : ISBN-10 0-684-85978-5 : 256 pages (y compris index) : coûte 13 USD pour un petit TP,  cette édition étant la reprise d'un HC paru en 1998 chez Simon & Schuster.

The dreams our stuff is made of.jpg

Cet ouvrage, qui a obtenu le Hugo du "best-related book" en 1999, est un recueil d'essais de Thomas Disch. Celui-ci est un auteur peu prolifique et pourtant réputé qui est aussi, comme Delany (un de ses admirateurs), l'une des rares personnes à l'époque a être à dans les deux camps opposés de la création et de la critique. Ce livre explore principalement l'idée que la SF est un genre tellement adapté à l'esprit américain qu'elle est devenue centrale dans le culture populaire des USA. Du coup, la SF exerce une influence importante sur le monde dans lequel vivent les Américains (et nous par ricochet).

Mankind under the leash (Ace Double G-597 1966).jpg

Divisé en une dizaine de long chapitres, ce livre se lit plus comme une succession de textes (qui semblent pourtant être inédits) que comme un tout unifié même si une certaine progression chronologique peut se dessiner. Au fil des pages Disch disserte sur plusieurs sujets, parfois historiques (Poe comme premier auteur de SF, la peur de la bombe, la conquête spatiale), parfois sociétaux (le féminisme, les relations raciales, le militarisme) ou plus proches de l'histoire du genre (les "fringe cults", la Scientologie, le Cyberpunk, Star Trek). Chaque fois il relie ces sujets avec la SF souvent en montrant quelles ont été les interactions réciproques entre eux, la SF influençant la société et les évolutions de cette dernière générant d'autres oeuvres du genre.

On wings of song (Bantam 1980).jpg

Il est important de signaler que cet ouvrage est de ceux qui ne laissent pas indifférent. A la fois plébiscité par une partie de la communauté (cf. le Hugo qu'il a reçu) il a été aussi voué aux gémonies par d'autres acteurs du genre tout aussi légitimes (cf. la critique assassine de Freedman dans SFS). En effet, tout au long de l'ouvrage, Disch tire à boulets rouges sur tout ce qui se présente et qui lui déplait. Tout y passe, des Américains eux-mêmes (une nation de menteurs) aux icônes de la SF (Poe, Heinlein, Le Guin, Campbell, Norman) en passant par les gourous (Hubbard, les initiateurs de la SDI, les théoriciennes du féminisme appliqué à la SF) et plus généralement tout ce qui Disch perçoit comme étant "Politicaly Correct". C'est souvent féroce et parfois assez hilarant avec un humour style "mauvais garçon" qui, grâce à l'intelligence de Disch et à sa connaissance de la SF et de son milieu, est d'autant plus ravageur parce que venant d'un pratiquant reconnu du genre.

The genocides (Panther 1968).jpg

Je me suis donc beaucoup amusé en lisant ce livre, mais la posture parfois caricaturale prise par Disch ne doit pas faire négliger des idées et des analyses souvent pertinentes même si elles sont parfois à contre-courant. Cet ouvrage va plus loin que le simple pamphlet qu'il affecte d'être et je crois que la chasse aux vaches sacrées est une activité salutaire qui devrait être menée plus souvent. Malgré tout, j'aurais quand même aimé un peu plus de rigueur dans la construction qui donne parfois l'impression d'un ouvrage sans plan très précis. Au final une expérience salutaire qui nécessite toutefois un bonne connaissance du genre pour pouvoir être appréciée tant Disch explore de recoins méconnus.

 

Note GHOR : 3 étoiles