18/11/2009
_Encyclopédie visuelle de la Science-Fiction_
Encyclopédie visuelle de la Science-Fiction : Brian ASH : 1979 : Albin-Michel : ISBN-10 2-226-00691-5 : 352 pages (y compris index) : TP largement illustré, se trouve d'occase assez aisément, se trouvait même en neuf il n'y a pas si longtemps.

Comme le Holdstock ou le Nicholls, cet ouvrage fait partie de la rafale d'encyclopédies consacrées au genre parues à la fin des années 70. Paru en Grande-Bretagne en 1977 (il en existe aussi une édition US), il sera publié en France par Albin-Michel en 1979 sous une traduction de Jean-Pierre Galante (aidé de J. P. Fontana). En matière de projet, il est plus proche du premier que du second, à savoir qu'il s'agit plus d'un ouvrage d'initiation au genre mettant l'accent sur les illustrations que d'un outil de recherche.

Cette encyclopédie est divisée en quatre parties inégales. La première ("Programme" sur soixante pages) est en fait une chronologie détaillée de l'histoire du genre. Présentée sous forme d'un tableau graphique elle liste année par année (et mois par mois) et en détail les évènements (dans l'édition ou le fandom), les films (et séries TV) et les textes importants (nouvelles au début auxquelles s'ajoutent les romans). Un système d'icônes permet de visualiser les plus marquants (premier texte d'un auteur, lancement ou disparition d'un magazine). Des petites vignettes en sépia en illustrent certains. La deuxième partie ("Les thèmes" sur presque deux cents pages) constitue le coeur de l'ouvrage. Elle rassemble dix-neuf essais (préfacés chacun par un auteur célèbre) qui parcourent les principaux thèmes du genre (des voyages spatiaux à l'espace intérieur en passant par les mondes parallèles). Une importante iconographie (couleur et N&B) mêlant illustrations intérieures, couvertures d'ouvrages ou photos agrémente le texte.

La troisième partie ("Interface") est très courte (une grosse vingtaine de pages) et propose trois réflexions plus approfondies sur le genre par Cooper, Turner et Ash. Elle est suivie par l'ultime partie ("Fandom et media" sur soixante-dix pages) qui est elle-même divisée en neuf chapitres de taille variable qui abordent les divers domaines ou modes d'expression de la SF (fandom, magazines, cinéma, télévision, BD, UFO ou cultes marginaux...). Un index clôt l'ouvrage qui comporte aussi un glossaire et un petit index thématique localisés au début.

Comme il s'agit du tout premier ouvrage sur le genre que j'ai possédé et qu'il m'a durablement marqué, mon avis est complètement subjectif. Pour moi ce fut la découverte de l'étendue de la SF, la perception d'un genre en mouvement, possédant un histoire assez longue et opérant une réflexion sur lui-même, la possibilité de me constituer mes premières listes de lectures potentielles (grâce aux pertinentes et exactes indications des TF des textes mentionnés) et surtout un émerveillement devant toutes ces images, tous ces livres aux couvertures à la fois naïves mais aussi tellement prometteuses (ah, les blurbs de la série des Hommes-dieux de Farmer), toutes ces textes que j'avais hâte de pouvoir lire (même en VO comme pour les Sector General de White). C'est sans doute par cet ouvrage que le virus de la collectionnite des livres de SF m'a contaminé d'une façon si virulente que j'en suis encore à amasser des ouvrages que j'ai vu pour la première fois dans cette encyclopédie.
Pour essayer d'être un tant soit peu objectif, il faut reconnaître que la partie thématique n'est pas la meilleure du livre. Elle n'est en effet pas extrêmement originale (mais comment l'être au vu du fonctionnement iconique du genre) même si elle fait une place à des textes peu connus. Plus intéressante malgré son côté rébarbatif est la chronologie qui, pour peu que l'on sy plonge, offre une perspective extrêmement formatrice sur l'histoire du genre et permet de bien en suivre l'évolution en plaçant correctement les divers jalons. De même, les trois essais montrent bien la voie d'une analyse du genre qui va bien plus loin que le simple catalogue thématique.

On notera aussi l'excellence de l'adaptation française en particulier dans le domaine bibliographique où seules quelques parutions en VF ont échappé aux traducteurs.



Au final, un ouvrage qui mérite une double note GHOR : 4 étoiles pour le coeur et au moins 2 étoiles pour la raison en tenant compte du fait que, par exemple, cet ouvrage est nettement supérieur au Holdstock.
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10/11/2009
_Encyclopedia of science fiction_ (Holdstock)
Encyclopedia of science fiction : Robert HOLDSTOCK (consultant editor) : 1978 : Octopus Books : ISBN-10 0-7064-0756-3 : 219 pages (+ index non paginés) : coûtait une dizaine de GBP pour un grand HC (normalement avec jaquette), largement illustré en couleurs.

Faisant partie de la vague des encyclopédies sur la SF de la fin des années 70 (voir celles de Ash, Nicholls ou Gunn), cet ouvrage était positionné plus comme un "Beau Livre" que comme un outil pour le chercheur. Il est à remarquer que son éditeur était d'ailleurs inconnu dans le monde de la SF (même si Hamlyn, qui semble faire partie du même groupe en a publié). Sous la direction de Holdstock, il rassemble la plupart des grandes plumes britanniques de la réflexion sur le genre (Ashley, Moore, Edwards) ainsi que des auteurs appelés à être connus (Harrison, Priest, Stableford).

A la différence d'autres ouvrages du même type, cette encyclopédie n'est pas organisée par ordre alphabétique. A la place, on y trouve une douzaine d'essais d'au maximum une vingtaine de pages, chaque essai abordant une facette du genre. Une partie d'entre eux sont plus à dominante historique (les débuts du genre, la new wave, l'époque contemporaine de la rédaction de l'ouvrage), certains sont thématiques (les robots, les extraterrestres) et d'autres partent dans diverses directions (les magazines, la sf dans le monde, le cinéma, la prospective). D'une façon assez surprenante pour un tel ouvrage, plusieurs courts articles sont fournis en annexe : sur les collectors du genre, sur le fandom, sur les pseudonymes, les prix, les magazines (sous forme d'une checklist des magazines), les principaux films, les conventions. Un index termine cette encyclopédie.

Un aspect essentiel de cet ouvrage est sa remarquable iconographie. Mise en valeur par un papier de qualité et une reproduction sans défauts (certaines pièces étant toutefois reproduites dans une sorte de sépia), celle-ci occupe la moitié du livre avec une alternance de pleines pages et de vignettes de tailles diverses. La proximité des compilateurs avec l'école de l'illustration britannique alors dominante permet aussi de présenter souvent les illustrations telles que créées par les artistes et non telles que reproduites sur les couvertures (c'est à dire débarrassées des éléments externes à l'image). Chacune des illustrations est légendée (mais non indexée).

Cet ouvrage n'étant pas une étude pointue du genre, le texte est largement suffisant pour une présentation de la SF à destination d'un public plutôt néophyte. Vu la qualité des auteurs, il réserve même quelques agréables surprises à l'amateur. Pour qui connaît le genre, l'essentiel du plaisir vient de l'iconographie qui est somptueuse même si on peut lui reprocher une orientation britannique très marquée (et accessoirement de ne pas toujours attribuer les illustrations aux ouvrages). Une promenade visuelle très agréable même si elle n'est clairement ni novatrice ni très détaillée.

Il est à noter que ce livre sera traduit en français et publié par CIL en 1980 (ISBN 2-7318-0001-1) dans le même format (HC avec jaquette) sous le TF de Encyclopédie de la science-fiction. On remarquera que, pour l'édition française, une partie des annexes a été modifiée avec l'inclusion d'un panorama de la SFF (dû à J. F. Jamoul) qui remplace la partie sur les pseudonymes et les collectors.

Note GHOR : 1 étoile
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29/10/2009
_L'empire du pseudo : Modernités de la science-fiction_
L'empire du pseudo : Modernités de la science-fiction : Richard SAINT-GELAIS : 1999 : Nota bene (collections "Littérature(s)" #16) : ISBN-10 2-89518-034-2 : 299 pages (y compris bibliographie mas pas d'index) : semble coûter en neuf dans les 25 Euros pour un TP.

On peut dire que la parution de cet ouvrage en 1999 est l'illustration d'un changement dans la typologie des ouvrages de référence publiés dans notre langue. Cette époque voit en effet l'arrivée de nouveaux acteurs dans la réflexion sur le genre. On passe d'un domaine plutôt réservé à des pratiquants du genre (auteurs, éditeurs) ou à des amateurs (chroniqueurs, fanzineux) à un espace qui est partagé avec des universitaires es lettres dont certains ne sont pas forcément des spécialistes du genre. Même si ce créneau reste extraordinairement étroit (on parle de deux ou trois ouvrages par an), les Langlet, Besson et donc ici Saint-Gelais apportent des outils théoriques et une perspective neuve aux SF Studies francophones.

Ce livre est divisé en trois parties principales dont certaines composantes ont parfois été précédemment publiées isolément. La première choisit d'approfondir quatre motifs (on pourrait aussi parler de thèmes, d'images ou de sous-genres) : l'anticipation, l'uchronie, la vitesse et le mariage Policier/SF. La deuxième partie se concentre sur la façon de lire la SF, un genre qui impose une forme de lecture différente des autres par la mise en oeuvre d'une xéno-encyclopédie à chaque fois partiellement renouvelée. La dernière section explore l'intersection du genre et de la modernité en évoquant les méta-fictions, les artefacts science-fictionnels (de la non-fiction qui se déploie sur un univers fictif comme certains guides de mondes imaginaires) et les phénomènes de fanfiction. Une bibliographie termine l'ouvrage qui ne comporte pas d'index.
Bien sûr, l'amateur d'ouvrages de référence pourra trouver chez Saint-Gelais des choses qui ont été déjà dites ailleurs, allant des protocoles de lectures propres à la SF chez Disch aux "textual poachers" de Jenkins en passant par le postmodernisme de Broderick (tous ces auteurs figurent d'ailleurs dans la bibliographie fournie). Mais il est vrai qu'il est difficile d'innover totalement et que chaque chercheur bâti ses travaux sur ceux des ses prédécesseurs. L'ouvrage proposé n'en est pas moins d'excellente facture et offre aux lecteurs francophones une véritable idée de ce que peut être une réflexion pointue et actuelle sur le genre.

A ce plaisir de la découverte d'une structure intellectuelle solide, particulièrement dans la partie centrale sur les interactions entre le texte et le lecteur, s'ajoute le sel d'avoir affaire à un connaisseur du genre qui va chercher dans les moindres recoins du genre la matière la plus adaptée à ses démonstrations. Trouver rassemblés sur la même page Elgin, Leinster et les Strougatsky est fort agréable (et qui plus est quand les éléments bibliographiques sont corrects) et ne peut que crédibiliser l'auteur.

Un très bon ouvrage, intéressant et solidement construit qui montre que la SF peut se prêter, même en VF, à des analyses poussées.
Note GHOR : 3 étoiles
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19/10/2009
_The dreams our stuff is made of : How science fiction conquered the world_
The dreams our stuff is made of : How science fiction conquered the world : Thomas M. DISCH : 2000 : Touchstone : ISBN-10 0-684-85978-5 : 256 pages (y compris index) : coûte 13 USD pour un petit TP, cette édition étant la reprise d'un HC paru en 1998 chez Simon & Schuster.

Cet ouvrage, qui a obtenu le Hugo du "best-related book" en 1999, est un recueil d'essais de Thomas Disch. Celui-ci est un auteur peu prolifique et pourtant réputé qui est aussi, comme Delany (un de ses admirateurs), l'une des rares personnes à l'époque a être à dans les deux camps opposés de la création et de la critique. Ce livre explore principalement l'idée que la SF est un genre tellement adapté à l'esprit américain qu'elle est devenue centrale dans le culture populaire des USA. Du coup, la SF exerce une influence importante sur le monde dans lequel vivent les Américains (et nous par ricochet).

Divisé en une dizaine de long chapitres, ce livre se lit plus comme une succession de textes (qui semblent pourtant être inédits) que comme un tout unifié même si une certaine progression chronologique peut se dessiner. Au fil des pages Disch disserte sur plusieurs sujets, parfois historiques (Poe comme premier auteur de SF, la peur de la bombe, la conquête spatiale), parfois sociétaux (le féminisme, les relations raciales, le militarisme) ou plus proches de l'histoire du genre (les "fringe cults", la Scientologie, le Cyberpunk, Star Trek). Chaque fois il relie ces sujets avec la SF souvent en montrant quelles ont été les interactions réciproques entre eux, la SF influençant la société et les évolutions de cette dernière générant d'autres oeuvres du genre.

Il est important de signaler que cet ouvrage est de ceux qui ne laissent pas indifférent. A la fois plébiscité par une partie de la communauté (cf. le Hugo qu'il a reçu) il a été aussi voué aux gémonies par d'autres acteurs du genre tout aussi légitimes (cf. la critique assassine de Freedman dans SFS). En effet, tout au long de l'ouvrage, Disch tire à boulets rouges sur tout ce qui se présente et qui lui déplait. Tout y passe, des Américains eux-mêmes (une nation de menteurs) aux icônes de la SF (Poe, Heinlein, Le Guin, Campbell, Norman) en passant par les gourous (Hubbard, les initiateurs de la SDI, les théoriciennes du féminisme appliqué à la SF) et plus généralement tout ce qui Disch perçoit comme étant "Politicaly Correct". C'est souvent féroce et parfois assez hilarant avec un humour style "mauvais garçon" qui, grâce à l'intelligence de Disch et à sa connaissance de la SF et de son milieu, est d'autant plus ravageur parce que venant d'un pratiquant reconnu du genre.

Je me suis donc beaucoup amusé en lisant ce livre, mais la posture parfois caricaturale prise par Disch ne doit pas faire négliger des idées et des analyses souvent pertinentes même si elles sont parfois à contre-courant. Cet ouvrage va plus loin que le simple pamphlet qu'il affecte d'être et je crois que la chasse aux vaches sacrées est une activité salutaire qui devrait être menée plus souvent. Malgré tout, j'aurais quand même aimé un peu plus de rigueur dans la construction qui donne parfois l'impression d'un ouvrage sans plan très précis. Au final une expérience salutaire qui nécessite toutefois un bonne connaissance du genre pour pouvoir être appréciée tant Disch explore de recoins méconnus.
Note GHOR : 3 étoiles
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30/09/2009
_Démons et merveilles de la science fiction_
Démons et merveilles de la science fiction : Henri GOUGAUD (assisté de Alain LACOMBE) : 1974 : Julliard : pas d'ISBN : 189 pages (pas d'index) : TP grand format abondamment illustré en N&B qui se trouvait en neuf il n'y a pas si longtemps.

Henri Gougaud ne fait pas vraiment partie du milieu de la SF. Ce personnage est un poète et un conteur qui nous donne ici un ouvrage inclassable. C'est la fois "coffee-table book" par sa taille, son papier de qualité et son iconographie et c'est aussi une réflexion fleurie sur le genre et une tentative de démontrer les liens entre les archétypes fantastiques et les thèmes les plus couramment abordés par la SF, la thèse de Gougaud étant (semble t-il) que celle-ci n'existe pas, étant une simple réincarnation du Fantastique (une théorie assez courante dans le milieu intellectuel français, cf. Sternberg).

Ce livre est divisé en exactement dix chapitres d'une petite vingtaine de pages. Chacun d'eux est consacré à un thème ou à une image soit propre au genre (le robot, le vaisseau spatial, l'extraterrestre) soit tel que traité par la SF (la femme, la ville, le vertige). Gougaud y passe en revue l'historique partiel de ce concept au sein du genre tout en l'entourant de ses propres réflexions. Le tout est illustré de nombreuses images pleine page, des images qui sont essentiellement tirées du cinéma (japonais en particulier) ou de l'illustration fantastique "classique" (Escher, Piranèse, Bosch). D'une façon somme toute assez logique, l'ouvrage ne comporte pas d'index ni de bibliographie.

Il faut reconnaître à Gougaud une grande connaissance du genre, le nombre et la variété des exemples qu'il fournit pour illustrer les thèmes étudiés en attestant (de Butler à Smith, de Orwell à Vance, du roman fleuve à la nouvelle isolée, y compris en VO). Malgré tout, le discours n'est pas d'une limpidité évidente et le style parfois surchargé complexifie la lecture inutilement. De toute façon, je ne pense pas qu'il ait été dans le projet de l'auteur d'écrire un ouvrage analytique mais plutôt une sorte d'ensemble quasi onirique crée par associations libres. Cette construction explique aussi un certain nombre d'approximations (dont une : la traduction de "fantasy" dans une citation de Van Vogt par "fantastique", au tout début du livre révèle nettement le parti pris de l'auteur) et d'ellipses (des résumés de texte non attribués qui les rendent non identifiables).

L'iconographie souffre d'un nombre de faiblesses plus inquiétant. On passera sur le fait que pour Gougaud (ou pour Lacombe qui semble avoir réalisé cette partie du livre), la SF soit visuellement représentée par des images "acceptables" par un public cultivé soit parce qu'elles n'en sont pas vraiment (il y presque une dizaine de gravures d'Escher), soit parce qu'elles sont aux marges de l'art (Druillet) soit parce qu'elles sont suffisamment exotiques (les films japonais). En tout cas, il n'y a aucune image issue d'un pulp et aucune illustration de couverture, un point paradoxal pour un ouvrage qui traite essentiellement de la SF écrite. Plus inquiétant est le fait que la personne qui a légendé les illustrations ne connaît pas grand chose au genre. En effet, une image (les fameux robots policiers au visage métallique) tirée de THX-1138 est par exemple libellée "Robot cosmonaute", on trouve aussi ce qui semble bien être l'arrivée sur la lune de la navette dans 2001 comme représentant un "extraterrestre machinal" (sic). Tout cela n'est guère sérieux.

Dommage pour ce livre qui est une sorte d'ode à la SF. Un acte courageux (pour l'époque) mais qui est à la fois plombé par une théorie sous-jacente (SF = Fantastique modernisé) largement discutable ou méritant au moins plus de sérieux dans la démonstration et par une iconographie choisie à la va-vite.
Note GHOR : 1 étoile
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