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30/09/2009

_Démons et merveilles de la science fiction_

Démons et merveilles de la science fiction : Henri GOUGAUD (assisté de Alain LACOMBE) : 1974 : Julliard : pas d'ISBN : 189 pages (pas d'index) : TP grand format abondamment illustré en N&B qui se trouvait en neuf il n'y a pas si longtemps.

Demons et merveilles de la SF.jpg

Henri Gougaud ne fait pas vraiment partie du milieu de la SF. Ce personnage est un poète et un conteur qui nous donne ici un ouvrage inclassable. C'est la fois "coffee-table book" par sa taille, son papier de qualité et son iconographie et c'est aussi une réflexion fleurie sur le genre et une tentative de démontrer les liens entre les archétypes fantastiques et les thèmes les plus couramment abordés par la SF, la thèse de Gougaud étant (semble t-il) que celle-ci n'existe pas, étant une simple réincarnation du Fantastique (une théorie assez courante dans le milieu intellectuel français, cf. Sternberg).

Une succursale du fantastique nommée science-fiction.jpg

Ce livre est divisé en exactement dix chapitres d'une petite vingtaine de pages. Chacun d'eux est consacré à un thème ou à une image soit propre au genre (le robot, le vaisseau spatial, l'extraterrestre) soit tel que traité par la SF (la femme, la ville, le vertige). Gougaud y passe en revue l'historique partiel de ce concept au sein du genre tout en l'entourant de ses propres réflexions. Le tout est illustré de nombreuses images pleine page, des images qui sont essentiellement tirées du cinéma (japonais en particulier) ou de l'illustration fantastique "classique" (Escher, Piranèse, Bosch). D'une façon somme toute assez logique, l'ouvrage ne comporte pas d'index ni de bibliographie.

Planète interdite (RF 1957).jpg

Il faut reconnaître à Gougaud une grande connaissance du genre, le nombre et la variété des exemples qu'il fournit pour illustrer les thèmes étudiés en attestant (de Butler à Smith, de Orwell à Vance, du roman fleuve à la nouvelle isolée, y compris en VO). Malgré tout, le discours n'est pas d'une limpidité évidente et le style parfois surchargé complexifie la lecture inutilement. De toute façon, je ne pense pas qu'il ait été dans le projet de l'auteur d'écrire un ouvrage analytique mais plutôt une sorte d'ensemble quasi onirique crée par associations libres. Cette construction explique aussi un certain nombre d'approximations (dont une : la traduction de "fantasy" dans une citation de Van Vogt par "fantastique", au tout début du livre révèle nettement le parti pris de l'auteur) et d'ellipses (des résumés de texte non attribués qui les rendent non identifiables).

La machine à tuer (OPTA 1969).jpg

L'iconographie souffre d'un nombre de faiblesses plus inquiétant. On passera sur le fait que pour Gougaud (ou pour Lacombe qui semble avoir réalisé cette partie du livre), la SF soit visuellement représentée par des images "acceptables" par un public cultivé soit parce qu'elles n'en sont pas vraiment (il y presque une dizaine de gravures d'Escher), soit parce qu'elles sont aux marges de l'art (Druillet) soit parce qu'elles sont suffisamment exotiques (les films japonais). En tout cas, il n'y a aucune image issue d'un pulp et aucune illustration de couverture, un point paradoxal pour un ouvrage qui traite essentiellement de la SF écrite. Plus inquiétant est le fait que la personne qui a légendé les illustrations ne connaît pas grand chose au genre. En effet, une image (les fameux robots policiers au visage métallique) tirée de THX-1138 est par exemple libellée "Robot cosmonaute", on trouve aussi ce qui semble bien être l'arrivée sur la lune de la navette dans 2001 comme représentant un "extraterrestre machinal" (sic). Tout cela n'est guère sérieux. 

Patrouilles (FN 1984).jpg

Dommage pour ce livre qui est une sorte d'ode à la SF. Un acte courageux (pour l'époque) mais qui est à la fois plombé par une théorie sous-jacente (SF = Fantastique modernisé) largement discutable ou méritant au moins plus de sérieux dans la démonstration et par une iconographie choisie à la va-vite.

 

Note GHOR : 1 étoile

17/09/2009

_De beaux lendemains ?_

De beaux lendemains ? : Histoire, société et politique dans la science-fiction : Gianni HAVER & Patrick J. GYGER : 2002 : Editions Antipodes (collection "Médias et histoire") : ISBN-10 2-940146-23-3 : 213 pages (y compris glossaire et bibliographie) : une vingtaine d'Euros pour un TP.

De beaux lendemains.jpg

Cet ouvrage est un objet littéraire assez rare puisqu'il s'agit d'un ouvrage sur la SF qui est non seulement en français mais qui est originaire de Suisse. Dans la pratique, il s'agit globalement des actes d'un colloque co-organisé par un département de l'université de Lausanne (où enseigne Haver) et la Maison d'Ailleurs (dont le directeur est Gyger). La thématique choisie était celle de l'histoire et de la politique dans le genre, en particulier sous l'éclairage des utopies ou dystopies.

1984 (Penguin 1971).jpg

Ce recueil contient donc dix essais que l'on doit essentiellement à des étudiants de l'université de Lausanne. Ces textes sont d'une longueur variable (de dix à trente pages), les oeuvres discutées étant dans leur immense majorité cinématographiques, ce qui est assez logique pour des non-spécialistes du genre. En effet, hormis deux articles généraux sur l'Utopie (Gyger) et le Cyberpunk (Simioni) et un sur la musique (Mousson), le reste ne traite que des films de SF, soit sous un angle thématique global (le post-atomique, le film-catastrophe) soit en se focalisant sur des oeuvres précises (Total recall, Dark City, 2069). Un court (2 pages) glossaire des termes propres à la SF ainsi qu'une bibliographie secondaire clôturent l'ouvrage.

Hardwired (Tor).jpg

Même si l'amateur de SF écrite comme moi peut être déçu de la place (trop ?) importante accordée aux films, l'ensemble est plutôt d'un bon niveau. Cette qualité est aussi favorisée par le fait que les certains essais restent relativement généraux (style liste de films) ou, à contrario, se concentrent sur des sujets suffisamment étroits pour masquer certaines lacunes qui pourraient apparaître dans des textes à vocation plus générale (qui nécessietnt une plus grande connaissance du genre). Il est par exemple surprenant de constater que des ouvrages de base sur le thème du post-apocalyptique (Bartter, Brians, Seed ou Yoke pour ne mentionner que les plus exhaustifs) ne semblent pas avoir été utilisés. Cette habitude de réinventer la roue est d'ailleurs fréquente dans ce type d'ouvrage en partie réalisé par des étudiants, sans doute à cause d'une difficulté d'accès aux sources primaires ou secondaires.

American science fiction and the cold war.jpg

Malgré une certaine impression de déjà-vu (certains sujets sont partculièrement "bateaux"), on peut trouver dans cet ouvrage quelques essais sur des sujets particulièrement originaux comme celui sur un obscur film de SF Suisse (le seul de son espèce) intéressant mais montrant les limites de la démarche puisque dissertant sur une oeuvre que quasiment aucun des lecteurs ne verra (ou n'a vu) jamais. L'article sur la musique SF aborde lui aussi un sujet, certes plus vaste, mais trop rarement traité. Au final on est face à un bon petit recueil d'essais, certes jamais transcendant mais plus qu'honorable.

 

Note GHOR : 2 étoiles

11/08/2009

_Clefs pour la science-fiction_

Clefs pour la science-fiction : Igor & Grichka BOGDANOFF : Seghers (collection "Clefs" #49) : 1976 : pas d'ISBN : 378 pages (y compris annexes) : format TP (avec jaquette) trouvable parfois d'occase mais assez difficilement.

Clefs pour la science fiction.jpg

Cet ouvrage est l'une des premières tentatives de présenter d'une façon synthétique le genre au public francophone, un peu à la manière des nombreux "companions" anglo-saxons. On notera que la préface indique qu'il était prévu un deuxième tome, plus analytique que descriptif comme celui-ci. Il s'agit aussi du premier livre des frères Bogdanoff, avant qu'il ne deviennent célèbres grâce à leur émission Temps X et qu'ils ne se lancent dans l'écriture et la vulgarisation scientifique. 

La machine fantôme (JL 1985).jpg

Cet essai est divisé en trois parties principales (qui sont elles-mêmes subdivisées en sous parties puis en chapitres et ensuite en unités plus petites) :

1) "Le monde de la science-fiction" : c'est un état des lieux de la SF mondiale, avec une courte histoire, un portrait type des divers intervenants (auteurs, lecteurs, fans...), une revue géographiques des écoles (américaine, anglaise, française...) et une présentation des sept genres qui distinguent les Bogdanoff au sein de l'ensemble SF.

2) "Les thèmes" : comme son nom l'indique, il s'agit du passage en revue à l'aide de nombreux exemples des principaux thèmes abordés par le genre avec une différentiation entre thèmes scientifiques (voyage dans le temps, l'espace, robots...) et thèmes sociologiques et psychologiques (mutants, extraterrestres, dieux...).

3) "Les autres médias" : les deux parties précédentes ne traitant exclusivement que de la SF écrite, les auteurs abordent ici la BD, le cinéma et les autres arts.

L'ouvrage se termine par un ensemble très copieux d'une douzaine d'annexes : listes d'auteurs, résultats des principaux prix, lexique, chronologie, guide de lecture. Il n'y a toutefois pas d'index ni de bibliographie structurée (les textes cités sont identifiés par des notes de bas de page qui ne sont pas toujours complètes ni pratiques à utiliser).

L'effet science-fiction.jpg

Rétrospectivement, ce qui frappe avec ce livre c'est sa grande ressemblance en matière de projet avec L' Encyclopédie visuelle de la science-fiction (les illustrations en moins, bien sûr) de Brian Ash, un ouvrage qui lui est pourtant postérieur, ce qui prouve que les Bogdanoff avaient bien perçu la demande et monté un ouvrage tenant la route. Il sera malheureusement éclipsé par le livre britannique nettement plus "sexy" d'apparence. C'est un peu dommage parce que, malgré les ricanements que provoquent les deux frères au sein du fandom, cet ouvrage est loin d'être dépourvu de qualités avec un bonne vision synthétique, une louable couverture mondiale et un effort de recherche certain au niveau des exemples thématiques.

Encyclopedie visuelle de la sf.jpg

Dans les bémols à apporter, on remarquera le fait que, malgré des prétentions cosmopolites, le genre ne soit vu que par le prisme (déformant) des traductions disponibles, ceci expliquant par exemple la présence dans les auteurs listés de gens comme Adlard malgré une production très limitée. Sont à déplorer aussi un grand nombre de coquilles (avec des auteurs comme Conney, Windham, Gun...) et des TO souvent approximatifs qui peuvent poser des problèmes pour d'éventuelles recherches de textes On pourra aussi sourire sur la partie taxinomique avec un division en sept catégories dont certaines (comme la new-thing) sont depuis longtemps tombées en désuétude ou dont les définitions sont assez étonnantes (Burroughs placé dans le Space Opéra), ou s'amuser de lire que les fans de SF sont nettement plus intelligents (entre 115 et 120 de QI) que la moyenne.

Au final un ouvrage qui serait peut-être à réévaluer à la lumière de ses seules qualités et non à celle des défauts de ses auteurs.

 

Note GHOR : 2 étoiles

04/08/2009

_The science fiction handbook_

The science fiction handbook : M. Keith BOOKER & Anne-Marie THOMAS : Wiley-Blackwell : 2009 : ISBN-13 978-1-4051-6205-0 : 348 pages (y compris index et annexes) : 72 Euros chez l'éditeur pour un HC avec jaquette (http://eu.wiley.com/WileyCDA/WileyTitle/productCd-1405162...), existe aussi en PB.

The science fiction handbook.jpg

Il s'agit là d'un ouvrage d'un type assez classique, à savoir celui des introductions un peu sophistiquées au genre (par opposition à des livres plus simples, généralement plus courts et plus illustrés). Ses auteurs sont deux professeurs d'anglais (au Texas pour l'une, dans l'Arkansas pour l'autre) qui, pour Brooke, ont déjà plusieurs ouvrages sur la SF à leur actif (plutôt orientés cinéma et télévision).

The time machine.jpg

Le livre est divisé en quatre parties inégales : une brève (10 pages) histoire de la SF dans la culture occidentale, un bref (ce sont les termes des auteurs, il fait une centaine de pages quand même !) survol des divers sous-genres de la SG (Cyberpunk, Space Opéra, Dystopie...), dix-neuf fiches (deux pages) sur des auteurs "représentatifs" (on va dans l'ordre alphabétique de Asimov à Wells) et vingt discussions de textes individuels (par ordre chronologique de The time machine à River of gods en passant par Snow crash) qui occupent une centaine de pages.

Snow crash (Bantam 1993).jpg

L'ouvrage offre plusieurs annexes : un glossaire détaillé qui explique bien (parfois en une bonne dizaine de lignes) les principaux termes (fix-up, steampunk), concepts (cognitive estrangement, cautionary tale) ou éléments marquants (Astounding Science fiction, Worldcon) du genre; une bibliographie sélectionnée copieuse et riche en ouvrages de référence et un index thématique.

Astounding 1950-12.jpg

Sur la forme, il n'y a pas grand chose à reprocher à cet ouvrage qui remplit parfaitement le contrat de présenter la SF (du moins celle de ses auteurs, voir plus bas) et ses multiples facettes (sous-genres, styles, chapelles, écoles, périodes historiques...), le tout avec un discours clair et argumenté et des analyses (tant des oeuvres que des auteurs) pertinentes. Mon souci est sur l'image de la SF qui est donnée, image que je trouve peu conforme à la réalité. Par leurs choix d'auteurs discutés et d'oeuvres passées en revue, ils décrivent une SF que l'on pourrait voir comme un peu trop idyllique. En effet les sensibilités présentées sont parfaitement et strictement multiculturelles, mutli-ethniques, écologiques, anticapitalistes, feministes, lesbiennes, homosexuelles, tolérantes, post-colonialistes, humanistes, pacifistes, etc...

La survivante (OPTA 1980).jpg

Par exemple, on a, sur les 19 écrivains représentatifs de toute l'histoire du genre (c'est le terme utilisé par les auteurs), 3 auteurs afro-américains (Butler, Delany et Hopkinson), une proportion tout simplement irréaliste. Dans le même ordre d'idée, on pourrait croire que la majorité des textes de SF récents sont écrit dans une perspective féministe ou que le militarisme a complètement disparu du genre. Cette vision très particulière de l'état du genre peut être résumée par un petite recherche sur l'index où l'on découvre que Baxter n'est cité qu'une seule fois (pour The time ships dans l'article sur le Time Opéra) alors que Piercy l'est pas moins de quatorze fois (elle fait d'ailleurs partie des "auteurs représentatifs" et Woman on the edge of time fait partie des oeuvres analysées). Je ne peux cautionner une telle vision du genre, certes bien propre sur elle (pour ne pas dire PC) mais simplement trompeuse.

The time ships (Voyager 1995).jpg

Il est clair que chacun voit sa propre version du vaste ensemble protéiforme qu'est la SF, mais il est difficile de voir dans cet ouvrage une image objective de l'état du genre. Cela n'ôte rien à ses qualités ni à la pertinence de ses analyses mais le rend trop biaisé pour être complètement satisfaisant.

Note GHOR : 2 étoiles

08/07/2009

_The Cambridge companion to Science Fiction_

The Cambridge companion to Science Fiction : Edwards JAMES & Farah MENDLESOHN (éditeurs) : Cambridge University Press : 2003 : ISBN-10 0-521-01657-6 : 295 pages (y compris index) : se trouve chez l'éditeur (http://www.cambridge.org/catalogue/catalogue.asp?isbn=978...) pour une vingtaine d'Euros pour un TP, existe aussi en HC.

The cambridge companion to SF.jpg

Cet ouvrage fait partie d'une longue (leur liste fait plusieurs pages) série de livres qui ont pour but d'offrir une présentation validée par l'université de Cambridge (donc sérieuse) sur les sujets les plus divers liés à la littérature. Sous la direction de James et Mendlesohn, deux spécialistes britanniques du genre, c'est donc la SF qui est abordée dans ce volume. Après une préface et une introduction, ce guide est divisé en trois parties principales d'inégale importance :

- "The history" : raconte l'histoire du genre, divisée pour la littérature en quatre chapitres (proto-SF, ère des magazines, new-wave et SF depuis 1980) ainsi qu'un chapitre sur le télévision et le cinéma et un sur le rôle des "editors".

- "Critical approaches" : passe la SF au prisme de plusieurs approches critiques habituelles dans les milieux universitaires (marxisme, féminisme, post-modernisme et queer-theory).

- "Sub-genres and themes" : un sorte de catalogue des principaux sous-genres (Hard-SF, SO, Uchronie...) et des principales problématiques abordées ou révélées par la SF (genre, race, politique, religion).

Le livre se termine par une longue (dix pages) et très intéressante liste d'ouvrages de référence à consulter pour approfondir ses connaissances, organisée suivant les mêmes divisions, à cela s'ajoutent un index et une chronologie.

Bios (Millenium 2000).jpg

La liste des contributeurs se lit comme un Who's who du monde (plutôt britannique) de la réflexion sur le genre. On y retrouve toutes les pointures habituelles dans leurs domaines de prédilection avec (liste non exhaustive) des gens comme Stableford (proto-SF), Clute (SF actuelle), Csicsery-Ronay (analyse marxiste), Westfahl (Space Opéra), MacLeod (politique)...

The star fraction (Legend 1995).jpg

Il n'y a pas grand chose à reprocher à cet ouvrage qui remplit parfaitement son objectif de fournir une introduction au vaste ensemble qu'est la SF. L'érudition et la compétence des intervenants assurent un discours structuré et sans faille qui offre un vrai plaisir de lecture. Il est évident que le tout est forcément schématique, ce qui est normal quand on est forcé de résumer l'histoire du genre en une soixantaine de pages. Cette contrainte de format explique aussi probablement le survol de certains sous-genres (Cyberpunk, Time-Opéra, Science-Fantasy...) ou de certaines approches (Critical Theory).

Headcrash (Aspect 1995).jpg

Outre le fait qu'il soit trop court, le seul reproche que l'on pourrait faire à ce livre est l'espace dévolu aux théories critiques (une cinquantaine de pages) à la mode ou en odeur de sainteté actuellement, qui ne sont pas indispensables sur une telle longueur dans un ouvrage d'introduction. Il n'en reste pas moins l'un des meilleurs et des plus récents de son type. Pour ne rien gâcher, la copieuse bibliographie fournie est une mine d'idées de lecture ou de pistes de recherches.

 

 Note GHOR : 3 étoiles